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- Ma foi, je le veux bien. Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien, Va le tuer. Colin s'apprête, S'arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu'à regret, Court avec lui vers la forêt. Le chien bat les buissons; il va, vient, sent, arrête, Et voilà le chevreuil... Colin impatient Tire aussitôt, manque la bête, Et blesse le pauvre Sultan. À la suite du chien qui crie, Colin revient à la prairie. Il trouve le garde ronflant; De vaches, point; elles étaient volées. Le malheureux Colin, s'arrachant les cheveux, Parcourt en gémissant les monts et les vallées; Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux, Colin retourne chez son père, Et lui conte en tremblant l'affaire. Celui-ci, saisissant un bâton de cormier, Corrige son cher fils de ses folles idées, Puis lui dit: chacun son métier, Les vaches seront bien gardées. On constate que Florian emploie le proverbe « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » comme conclusion et morale (douloureuse pour le vacher! ) de sa fable, et qu'il opte pour l'asyndète - absence de liaison - entre les deux propositions: Chacun son métier / les vaches seront bien gardées.
En ces temps troublés de coronavirus, où l'on en a vu plus d'un se poser en l'expert qu'il n'était pas, émettant des avis pleins d'assurance sur des questions qui ne relevaient pas de son domaine, le rappel du proverbe « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées » ne serait-il pas d'utilité publique? Origines du proverbe « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées » Le proverbe « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées » doit sa forme à une fable de Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794), auteur qu'on a aujourd'hui oublié, mais qui régala de son recueil de fables publié en 1792 tout le XIXe siècle. Celle qui nous intéresse s'intitule: Le Vacher et le Garde-chasse: Colin gardait un jour les vaches de son père; Colin n'avait pas de bergère, Et s'ennuyait tout seul. Le garde sort du bois: Depuis l'aube, dit-il, je cours dans cette plaine Après un vieux chevreuil que j'ai manqué deux fois Et qui m'a mis tout hors d'haleine. Il vient de passer par là-bas, Lui répondit Colin: mais, si vous êtes las, Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place, Et j'irai faire votre chasse; Je réponds du chevreuil.
Sujet: Une entrée bouchée et les secrets seront bien gardés. Bonjour a tous. Quelqu'un aurait trouvé Comment déboucher le puits du village avec une la pancarte indiquant le titre du topic? Merci Y'a des leviers planqués dans le village, je n'en dirais pas plus! Bah si développe. Combien de leviers? Ils sont hors des maisons ou il y e a à l'intérieur? Bon j'en ai trouvé 3 1 au desus de la porte de l'église derrière la colonne de droite 1 derrière la caisse juste devant le marchand d'arme 1 sur le toit de l'auberge a droite Trouvez 3 aussi. Et j'ai remarques que sa allumez les lampadaire. Dois y en avoir 4 du coup je pense Oui, ça allume les lampadaires j'ai vu ça. Les 3 que j'ai cités? Y'en as 5 J'allez te mettre la vidéo, merci et gg Dr C'est énorme comme jeu 99, 7% de la map et 19 coeurs avec ça. Gg, moi je vien de le terminez et me reste du taf lol. 69%de fini au total Moi 88, 6% quand je l'ai fini, il me manque un coeur, un matériau d'amélioration bleu En tout 3 "? " sur la map, dont 1 sur une salle ou j'suis pas allé dans le manoir hanté (sûrement les 0, 03% qu'il me manque) Par contre j'ai que 98% de l'équipement c'est étrange.
Six mois. Six mois déjà que la bombe est tombée et qu'elle nous a explosé en pleine figure. Comme ça. Sans prévenir. Sans détour. Sans pincettes. Cela dit, aurait-elle été moins violente avec des pincettes? J'en doute. Même enrobée de tout le chocolat du monde, la pilule n'aurait pas été moins difficile à avaler. Voilà maintenant des semaines qu'il nous faut ainsi faire bonne figure, garder le cap, "être forts" comme on dit dans le jargon, puisque de toute façon "on a pas vraiment le choix vous savez". L'accepter. Se battre. Se battre contre cet ennemi qui désormais a un nom… Pour ma part, je trouvais que "Tocard" lui allait plutôt bien, mais celui qui en réalité se nomme « Sclérose en Plaque » bénéficie du même sort que l'indicible méchant dans Harry Potter: Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Alors on le passe sous silence, on n'en parle pas. Pour dire quoi de toute façon? On ferme les yeux. On fait comme s'il n'était pas là. Comme s'il n'avait pas pris confortablement sa place dans notre famille.
Si j'ai toujours analysé ce qui me mettait en souffrance dans ces cours, tous profs confondus – embarras physique, regards et critiques des autres, absences de résultats malgré mes efforts, impression de ne rien pouvoir faire pour progresser, fatalisme du « je suis pas sportive »… – aujourd'hui, j'ai compris comment la discipline telle qu'elle est enseignée a totalement faussé mon rapport au sport. Que je vous explique. Je suis une sportive « de fond ». Je suis davantage performante dans tout ce qui demande de l'endurance que dans l'effort vif et court. Je mets du temps à lancer la machine mais une fois dans l'effort, je peux le maintenir sur la durée. Ce qu'il y a de pire pour moi, c'est l'effort interrompu puis relancé. Par exemple, mon « contrat course à pied » actuel est de 45 minutes consécutives que je cours sans vomir ni morceaux de poumons ni muscle cardiaque (auto-congratulation: holà! ). Demandez moi de fractionner le même temps en tranches de 5 minutes de courses alternées avec 5 minutes passées assises et je n'atteindrais probablement pas les 45 minutes.
Puis elle a donné des consignes à un groupe qui a couru, a donné les temps, les a renvoyés s'asseoir et a recommencé avec un autre groupe jusqu'à ce que la classe soit entièrement passé. Puis elles les a tous relancés ensembles, environ 20 minutes après les avoir fait s'assoir. Avant de continuer, même si vous m'avez vue venir si vous avez été attentifs, petite mise au point: je sais qu'il est très compliqué de fonctionner différemment quand on est un prof seul avec une classe entière, un matériel limité, dans un espace partagé par différents établissements, notamment dans ce secteur qui compte des bahuts sensibles, qu'il y a des règles de sécurité à respecter, et qu'on peut trouver des tas d'explications aux fonctionnements que j'ai observés. Mais. Bien oui, mais. Si je n'ai jamais été performante en EPS (excepté en endurance, quand on courrait tous ensembles avec un contrat en nombre de tour et un contrat en temps total), ce n'est pas seulement parce que je n'étais pas entrainée, pas sportive, pas tout-ce-qu'on-m'a-qualifée.
En même temps, personne l'a invité. Du coup, ça l'empêche de s'étaler et de trop se croire chez lui. Mais fermer les yeux, ça marche jusqu'à quel point? J'ai beau plisser les miens très très fort, ça ne m'empêche pas tellement de sentir sa présence ou que j'aille ni quoi que je fasse. C'est qu'il pèse lourd en plus le bougre! Tellement lourd que ma cage thoracique à tendance à se comprimer sous le poids de son existence et de la méconnaissance de cet individu face à qui je me sens si impuissante. Désœuvrée. Si à l'orée du jour mon discours et mon langage corporel sont rôdés, solides et convaincants (une vraie politicienne en devenir), je dois bien avouer qu'à la tombée de la nuit, il me faut évacuer le trop plein d'émotions engrangées au risque de transformer mon corps en une vaste nappe phréatique. On ne se refait pas… Parfois, j'ai l'impression de me faner, de repousser les instants de rires, de chaleur et d'insouciance. Parce que finalement, Tocard est toujours là, tapis dans l'ombre à nous guetter avec sa vieille face de rat sournoise et insidieuse.