liteqz.com
Que fait-on alors? Eh bien, on fait des suppositions. On est en permanence en train de décrire, d'interpréter dans notre tête à travers notre dialogue interne, ce que l'on vit, ce que l'on perçoit, les autres, le monde, nous-mêmes. Ce flot ininterrompu de mots dans notre tête nous dit en permanence ce que nous savons et, de cette façon, nous donne une impression de sécurité en nous rendant connues les choses. Nous avons beaucoup de mal à nous sentir bien dans le « je ne sais pas »; les suppositions nous servent à combler les lacunes. Ainsi, quand nous ne savons pas, nous allons commencer à imaginer, puis il arrive un moment où nous ne sommes plus du tout conscients que ce n'est que de l'imagination. K@Dom: 3e accord toltèque : Ne pas faire de suppositions. Ensuite nous réagissons à cette réalité, qui ne l'est que dans notre tête, et cela crée dans notre vie beaucoup de confusion, de malentendus, de frustrations, de déceptions et de souffrance. Les suppositions ainsi que notre dialogue interne nous servent à décrire le monde. Cette description du monde devient notre réalité.
Dernière mise à jour: 8 déc. 2021 Je te donne ici quelques astuces pour gagner en paix intérieure en appliquant le 3ème accord Toltèque, qui, pour rappel, dit: "Ne fais pas de suppositions. Ais le courage de poser des questions et d'exprimer ce que tu veux vraiment; tes vrais désirs. Communique le plus clairement possible avec les autres afin d'éviter les malentendus et drames. Avec ce seul accord, tu peux transformer ta vie. " Don Miguel Ruiz. Voici quelques astuces pour cesser de faire des suppositions: 1/ reconnais que tu ne sais pas 2/ pose toi les questions suivantes: - est ce que je suis prête à entendre la réponse? Accord tolteque ne pas faire de supposition le. - est ce que j'ai envie de savoir? - est ce que ma supposition mène à du confort ou de l'inconfort? - est ce que ces suppositions sont aidantes ou limitantes? - quelle importance j'accorderai à ces suppositions dans 5 ans? - qu'est-ce qu'un enfant de 6 ans me dirait dans cette situation? Tu peux soit décider de poser la question pour arrêter de supposer, soit décider de ne pas poser la question car tu ne te sens pas prête à entendre la réponse (ou non réponse).
Comment ai-je géré mes actions? mes paroles? mon ressenti? Petit à petit, je progresse. Et vous, où en êtes-vous? Avez-vous décidé de casser ces comportements?
Vous m'adressez un grand bonjour et je ne vous réponds pas … « quel bêcheur! », vous dites-vous « pas sympa, Philippe! «. Ce que vous ne savez pas, c'est que je ne vois pas du tout de loin sans lunettes…que je n'avais pas sur le nez. Il faut exprimer ce que nous pensons, en n'oubliant pas de garder une parole impeccable, afin de clarifier la situation. La plupart du temps, cela finit en éclat de rire … En effet, nous supposons que les autres savent ce que nous voulons. Cette grosse supercherie pourrit la plupart des relations amoureuses … au début, l'intensité de nos sentiments pour notre partenaire gomme tout le reste. Ensuite, nous prenons mal ( affaire personnelle) les projections, les suppositions, au lieu d'en parler simplement. « Ne faîtes pas de supposition » s'applique aussi à nous même. 3ème accord – Ne faites pas de suppositions | M A N I P U R A. Nous sommes souvent à nous dévaloriser ( je ne suis pas capable de faire ça) ou l'inverse. Et à nous accabler de résultats qui ne sont pas à la hauteur de nos espérances. Vous voyez de quoi je veux parler?
Les questions à se poser dans ce cas sont « Est-ce que ce que je vais dire est bon? », « Est-ce que mes paroles vont juger la personne? », « Est-ce que ce que je dis peut faire mal? » Le tamis de l'utilité Le troisième tamis consiste à s'interroger sur l'utilité d'une supposition. Les questions à se poser sont « Est-ce vraiment grave si j'émets telle supposition? »; « Ma supposition présente-t-elle un intérêt? », « Est-il utile que je l'émette? » « Est-ce que je propose également des pistes d'amélioration concrètes et réalistes? » Ces 3 tamis sont vraiment intéressants car ils retirent tout phénomène de jugement. Le poison est rejeté. Pour les enfants Chez les enfants, les suppositions sont nombreuses. Accord tolteque ne pas faire de supposition la. C'est le propre de l'être humain de supposer. Le premier exercice à leur proposer est de communiquer, de parler, de questionner afin de connaître la vérité et ne pas rester dans la supposition. On leur fait ensuite passer par les trois tamis de Socrate, qui sont déjà très accessibles dès le plus jeune âge.
Nous faisons des suppositions sur ce que pensent les autres, sur ce qu'il pensent de nous. A partir de là, nous ajoutons nos propres projections et bâtissons tout un scénario qui nous éloigne de notre réalité … Cela ne vous rappelle rien? Vraiment? Dans notre culture occidentale, une parfaite illustration est le quiproquo. Un enchaînement de « non-dits », de gestes mal interprétés conduit à des situations compliquées, enchevêtrées et forcement à une petite « catastrophe relationnelle ». Ne pas faire de suppositions | Apprendre sur soi et avancer. Au théâtre, les auteurs en on fait des vaudevilles. Dans notre vie à nous, la situation est moins rose…Beaucoup de tristesse et de drames vécus proviennent des suppositions, des intentions que nous prêtons à autrui, et de prendre les choses personnellement. Le grand Mitote qui encombre notre esprit nous fait comprendre souvent de travers. Nous entendons et voyons ce que nous sommes prêts à voir et entendre …. et pas forcément ce que la personne qui émet le message voulait nous transmettre. Il arrive même que la personne ne s'adressait pas à nous où qu'elle n'est pas au courant de nos suppositions: Par exemple, vous me voyez dans la rue, sur le trottoir d'en face.
Nous passons notre temps à faire des suppositions sur à peu près tout Il pense à ça, elle agit comme ceci sûrement parce que cela … Et voici le schéma que ça donne: En faisant des suppositions on interprète de travers → on en fait une affaire personnelle, on fait tout un drame de que dalle (en soit un drame de ce qu'on s'est inventé dans sa tête tout seul comme un grand) → on finit par répondre de l'unique manière que l'on connaît, à savoir en communiquant du poison émotionnel (on méprise, on médit, on accuse à tort, on ignore, etc…). Vous voyez le serpent qui se mort la queue? Faire des suppositions est le moyen le plus sûr de s'attirer des problèmes. Un exemple concret: lorsque l'on attend de notre moitié ou d'un ami qu'il/elle devine ce qui se passe dans notre tête sans que nous ayons besoin de le lui dire. Accord tolteque ne pas faire de supposition mi. Nous pensons bêtement Puis-ce qu'il/elle me connaît, il devrait le savoir ou ça me paraît logique à moi! Ce qui paraît logique pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. Quelle casse-tête, quelle incompréhension ajoutée à nos relations!