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Je devais avoir trois ou quatre ans, ma grand-mère s'est mise derrière le piano et s'est mise à jouer, tandis que moi je grattais les cordes de la cithare. C'est un événement qui m'a beaucoup marqué, la musique m'a vraiment ému. Je pense que ce fut l'élément déclencheur. Je faisais des guitares dans du carton! Plus tard, un de mes amis jouait de la guitare acoustique, et dès que je l'ai entendu je voulais absolument apprendre, travailler l'instrument. Louis Bertignac : "Je ne pouvais pas faire autrement que de jouer de la musique". Tu peux me parler de ta carrière? John Klaver: J'ai commencé la guitare à 10-11 ans. Je suis allé étudier à San Francisco, la guitare et la théorie de la musique. Puis j'ai fait le conservatoire à Amsterdam, il y avait plein de guitaristes de jazz, c'est ainsi que j'ai pu apprendre le jazz. Mais j'ai aussi étudié le rock, le blues, et finalement je me suis mis à faire mon propre mélange. J'ai aussi commencé mon propre groupe aux influences blues/jazz. Le blues est pourtant ce qui est resté... John Klaver: J'adore tous les styles de musique.
Elle estime que les échanges musicaux entre différents pays sont indispensables. La jeune artiste espère que les orchestres occidentaux pourront coopérer davantage avec les artistes folkloriques chinois pour monter sur scène en Chine mais aussi dans d'autres pays. Peng Jingxuan suit actuellement des études de harpe au Conservatoire de Bordeaux. Elle trouve que la harpe est comme le guzheng mais sous forme verticale, et la façon de jouer ces deux instruments est très semblable. Elle entend poursuivre son doctorat en France tout en y donnant plus de représentations de guzheng afin de faire connaître cet instrument et la musique traditionnelle chinoise auprès d'un plus large public.
Peng Jingxuan joue du guzheng dans la rue à Bordeaux. Au bord de la Garonne à Bordeaux, le son de la musique s'élevant de la place de la Comédie invite les piétons à s'arrêter un instant. Vêtue d'un vêtement traditionnel chinois hanfu et assise devant une cithare chinoise guzheng, une jeune Chinoise voilée caresse avec douceur mais rapidité cet instrument de musique traditionnel chinois, enveloppant de beauté orientale les rues de cette ville européenne ancienne. De plus en plus de personnes se rassemblent autour d'elle, applaudissant après chaque morceau et dansant même au rythme de la musique. Cette jeune femme s'appelle Peng Jingxuan, plus connue sous le nom de Peng Peng Peng Peng Peng sur Internet. Elle est suivie sur YouTube par près de 600 000 personnes et les vidéos courtes de ses concerts de rue cumulent plus de cent millions de vues. La jeune artiste partage également ses vidéos sur Douyin, Bilibili et Weibo, y attirant respectivement plus de neuf millions, plus de deux millions et près d'un million d'abonnés.