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Le père Philippe de Maistre, curé de la paroisse Saint André de l'Europe à Paris, revient sur l'irruption de trois policiers dans son église dimanche dernier en pleine messe et il demande au gouvernement la réouverture des églises dès le 11 mai. Mis à jour le 4 mai 2020, publié le 25 avril 2020
C'est, avec tout le respect dû au combat de Florian Philippot, le meilleur discours jamais entendu pour dénoncer la dictature sanitaire. Il vient d'un curé parisien, le père Philippe de Maistre. Oh punaise! Bravo à ce curé!! — SILVANO (@silvano_trotta) February 28, 2021 Pendant ce temps-là, chez Jean-Jacques Bourdin, les grands savants défilent pour expliquer qu'on ne maîtrise plus la situation, et donc qu'il faut reconfiner tout le pays pendant longtemps. Odile Launay est un beau spécimen de ces confineurs fous des plateaux télés… Couvre-feu: Odile Launay affirme que "la seule solution est de confiner tout le pays pour une durée assez longue" #BourdinDirect — RMC (@RMCinfo) March 1, 2021 Mais Florian Philippot nous alerte sur le type de société dans laquelle nos dirigeants veulent nous faire vivre, et nous prévient qu'ils ne prévoient absolument pas de retour en arrière, avec les investissements qu'ils vont faire sur le passeport vaccinal, et tous les outils qu'ils vont mettre en place pour surveiller les Français.
Ces dernières décennies, on a supprimé les rites de passage les uns après les autres. Paradoxalement, jamais leur besoin n'est apparu aussi criant. Aumônier au collège-lycée Stanislas (Paris 6e), le Père de Maistre montre l'urgence de retrouver leur vrai sens. Comment définiriez-vous l'importance des rites initiatiques dans l'éducation d'un garçon? Le Père Philippe de Maistre - De quoi un garçon a-t-il besoin? Il a besoin de savoir qui il est. La grande question, c'est: « Est-ce que je suis un homme? » La fonction du rite initiatique est de donner une réponse valable à cette question. Valable parce qu'il ne se donne pas à lui-même la réponse, mais parce que c'est quelqu'un d'autorisé qui la lui donne. Chez les Massaïs, le garçon est emmené dans la forêt par son père, où il reçoit un enseignement sur le combat. Après avoir tué un fauve, il peut être circoncis, un rite qui signifie au garçon qu'il est reconnu comme homme et qu'il est désormais apte à prendre femme. Autre exemple: dans un rite tel que la totémisation scoute, on voit que celui-ci répond au besoin de reconnaissance de ce que le garçon a d'unique (le scout y reçoit un nom singulier).
'», confie l'abbé. «Cette idée que des gens font de la délation pour dénoncer des prétendues messes clandestines... Précisément, on avait fermé les portes de l'église pour dissuader les paroissiens de venir et respecter le confinement. Or, cela se retourne contre nous, car les gens ont le sentiment qu'on fait quelque chose de caché! », déplore encore l'homme d'Église. « On avait fermé les portes de l'église pour dissuader les paroissiens de venir et respecter le confinement. Or, cela se retourne contre nous, car les gens ont le sentiment qu'on fait quelque chose de caché! » Père Philippe de Maistre, curé de Saint-André-de-l'Europe «On profite de cette crise pour remettre en question la liberté de culte», s'inquiète encore l'abbé. Encadrement juridique flou L'état d'urgence sanitaire n'a pas imposé la fermeture des lieux de culte pour la prière individuelle des fidèles. Le site du gouvernement, dans sa foire aux questions, indique ainsi qu'on peut se rendre dans son lieu de culte mais que celui-ci «ne peut pas accueillir de réunions de fidèles».
C'est un besoin fondamental du garçon que de savoir qui il est, et que ce soit un autre qui lui dise qui il est. On peut bien interdire la totémisation si on veut, mais on ne peut pas supprimer le besoin auquel ce rite répondait. Que se passe-t-il quand on ignore la nécessité anthropologique des rites d'initiation? Depuis des décennies, la société postmoderne élimine les uns après les autres tous les rites d'initiation pour les hommes, depuis le bizutage jusqu'au service militaire, en passant par la prise de soutane dans les séminaires. Et parallèlement, on se plaint que l'adolescence n'en finisse plus. Or les rites initiatiques ont précisément ce rôle de marquer une frontière: il y a un avant et un après. Avant, on est un enfant; après, on est un homme. En les supprimant, on retire aux hommes ces repères qui les constituent comme adultes. La conséquence est évidente: on entre dans l'adolescence à 12 ans et c'est un grand magma dont on ne sait pas sortir. Sauf pour entrer dans la crise de la quarantaine...
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Pour autant, «les messes (privées, NDLR) ne sont pas interdites», précise au Figaro le diocèse de Paris. Mais «elles doivent être célébrées à huis clos, sans la présence de fidèles et en respectant les gestes barrières. » Quid, alors, des messes célébrées dans une église fermée, avec un curé et ses concélébrants, diffusée sur les réseaux sociaux? «Nous n'assimilons pas une messe célébrée à huis clos par un curé et ses vicaires à un 'rassemblement ou réunion'», estime le diocèse de Paris. Une messe peut avoir lieu à huis clos L'ambiguïté demeure donc sur la présence de quelques fidèles, comme ces trois paroissiens présents en l'église Saint-André-de-l'Europe, mais également lors de nombreuses autres messes en France diffusées sur les réseaux sociaux. Sollicité par Le Figaro, le ministère de l'Intérieur apporte cette précision: à l'intérieur du lieu de culte «il ne doit y avoir aucun regroupement fortuit ni rassemblement organisé. Une cérémonie cultuelle s'apparente à un rassemblement organisé.