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Une agression sur le lieu de travail constitue un fait extrêmement grave, répréhensible professionnellement ou pénalement (en fonction de la gravité des faits), et engage de ce fait la responsabilité de l'entreprise. Tout employeur est en effet tenu d'une obligation de résultat, en ce qui concerne la protection de la santé et de la sécurité des employés sur leur lieu de travail. Obligation de sécurité de résultat Quand un salarié est victime d'une agression physique en entreprise, l'employeur manque en conséquence à cette obligation (même en cas de mesures prises pour faire cesser les agissements de l'agresseur). On retiendra tout autant que la Cour de cassation applique le même texte de loi en matière de harcèlement moral ou sexuel, constituant une autre forme d'agression commise par un salarié en entreprise. Agression sur le lieu de travail - Forum Conditions de Travail. L'employeur doit donc supporter sa responsabilité dans tous les conflits entre collègues de travail, quelle que soit l'origine du trouble. Comment l'employeur peut-il réagir? Supérieurs hiérarchiques, employés et toute personne ayant contact avec l'entreprise (comme les clients ou les fournisseurs) doivent être soumis à une politique générale de lutte contre les violences physiques et verbales.
Par un jugement du 21 février 2022, le cabinet a obtenu devant le Tribunal administratif de RENNES la condamnation de l'Administration à indemniser l'un agent de ses agents suite à son agression sur son lieu de travail. En l'espèce, l'agent exerçait les fonctions d'infirmier au sein du service des urgences du CHU de RENNES. Agression sur le lieu de travail | AtouSante. Au cours de son service, l'agent était victime d'une violente agression physique commisse par un patient. Cet accident était reconnu comme imputable au service par le CHU de RENNES. Dans ce contexte, l'agent avait sollicité, par l'intermédiaire du Cabinet, l'indemnisation de son préjudice moral découlant de cet accident de service. Il sera rappelé, et conformément à une jurisprudence constante, que l'agent victime d'un accident de service est en mesure d'obtenir l'indemnisation de ses préjudices en découlant et ce même en l'absence de faute de la personne publique qui l'emploie. Dans ces circonstances, le Tribunal administratif de RENNES a pu condamner le CHU de RENNES à la somme de 8.
Le directeur de l'activité long-courrier et le DRH avaient été rapidement exfiltrés par la police non sans quelques dégâts. L'image de la chemise déchirée du DRH par des manifestants visiblement remontés, a été largement présentée comme le résultat et le symbole de ce déchaînement de violence. Agression sur lieu de travail. Au pénal Quand les violences physiques et verbales entraînent une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours, la victime peut intenter une action en justice et demander des dommages-intérêts. L'agresseur peut aussi être puni d'une peine d'emprisonnement de 3 ans et d'une amende de 45 000 euros. En deçà de cette période d'incapacité, une simple amende fait souvent office de sanction pénale. De même, tout incitateur à violence sur autrui peut être poursuivi en tant que complice, et écoper d'une sanction pénale et d'un versement de dommages-intérêts. Responsabilités de l'employeur en cas de violences physiques et verbales L'article L4121-1 du Code du travail impose à l'employeur d'assurer la sécurité au sein de l'entreprise, en prenant les mesures nécessaires pour faire taire un conflit entre deux collaborateurs.
Dans un arrêt du 4 avril 2012 (n°11-10. 570), la Chambre sociale a déclaré que l'agression d'une salariée sur son lieu de travail par une personne étrangère à la société n'est pas un cas de force majeure exonérant l'employeur de son obligation de sécurité. Dans un arrêt du 4 avril 2012 (n°11-10. 570), la Chambre sociale a déclaré que l'agression d'une salariée I. LES FAITS Une salariée avait été engagée en qualité de secrétaire comptable par un garagiste. Durant l'exercice de ses fonctions, elle a été agressée par l'épouse de son employeur et a été placée en arrêt de travail. La salariée a demandé judiciairement la résiliation de son contrat de travail aux torts de son employeur et la condamnation de celui-ci à des dommages-intérêts. Agression sur le lieu de travail temporaire. II. LA PROCEDURE La Cour d'appel a débouté la salariée, au motif que l'employeur n'avait commis aucun manquement à son obligation de sécurité. En effet, selon les juges d'appel l'agression ayant été commise par un tiers à la relation de travail, doit être considérée comme une cause étrangère exonératoire, imprévisible et irrésistible.
Le stress post-traumatique peut être différé, la pathologie s'installant alors quelques mois, voire quelques années après l'agression. Un soutien psychologique adapté peut permettre d'éviter (ou de limiter) l'apparition, la persistance ou l'aggravation de troubles psychologiques. C'est au médecin du travail de juger si la victime est apte à reprendre le travail, à occuper le même poste ou si son poste nécessite des aménagements. Agression physique sur lieu de travail. Effets des incivilités répétées Les agressions physiques et verbales ne sont pas les seules à laisser des traces. Les incivilités peuvent provoquer chez les salariés de la lassitude, de la démotivation, de la perte de confiance en soi voire de la peur, surtout si elles ne sont pas prises en compte par l'encadrement ou, pire encore, si elles sont déniées. Conséquences pour l'entreprise Les violences externes ont un impact sur le fonctionnement de l'entreprise. Des salariés qui se sentent menacés peuvent perdre confiance en eux – et en leur entreprise -, devenir désabusés et se refermer sur eux-mêmes.
Saisis d'une demande de condamnation de leur employeur à leur verser des dommages et intérêts pour manquement à leur obligation de sécurité et de prévention du harcèlement moral, les salariés sont déboutés. Décision également confirmée en cassation, au motif que « le salarié ayant seulement soutenu que le manquement à l'obligation de sécurité résultait d'agissements de harcèlement moral, la cour d'appel qui a constaté que les faits établis par le salarié ont été commis par des tiers qui n'exerçaient pas de fait ou de droit, pour le compte de l'employeur, une autorité sur l'intéressé, a, par ces seuls motifs, légalement justifié sa décision ». Aggression sur le lieu de travail d un medecin. L'action des salariés auraient éventuellement pu aboutir, mais pas sur le terrain du harcèlement moral. Sans constituer un revirement de jurisprudence, cette décision tranche avec un précédent arrêt rendu 4 ans auparavant et qui avait considéré que le président du syndicat des copropriétaires exerçait une autorité de fait sur le salarié du syndic et pouvait par ce biais engager la responsabilité de celui-ci en cas d'agissements de harcèlement moral, même si des mesures avaient été prises a posteriori pour obtenir son éviction (Cass.