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© Abaca Bio Éric Frechon est un chef cuisinier étoilé français. Il dirige les cuisines du restaurant Épicure à l'Hôtel Le Bristol à Paris. Il a obtenu sa 3e étoile au guide Michelin en 2009. Il commence sa carrière en 1980 au restaurant La Grande Cascade à Boulogne en tant que commis de cuisine. Deux ans plus tard il intègre Le Bristol à Paris puis enchaine les grands établissements: Chez Taillevent, à La Tour d'Argent… En 1988 il passe sous-chef de cuisine au restaurant Les Ambassadeurs à Hôtel de Crillon, à Paris. En 1995, il ouvre La Verrière d'Eric Fréchon dans le 19e arrondissement de Paris. Quatre ans plus tard, il devient chef au Bristol, et récupère en 2001 la 2ème étoile que l'établissement avait perdue en 1984. En 2008 il reçoit les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur par le Président de la République Nicolas Sarkozy. Il obtient sa troisième étoile l'année suivante. Lire plus
Ce n'est pas une posture, il sait cuisiner pour tout le monde. » Le week-end, le chef trois étoiles prépare les compotes et les purées de son fils et en a même fait un livre de recette adressé aux petits. Loin, très loin des macaronis à la truffe. Charlotte Langrand LE CHEF EN QUELQUES DATES 1963 -naissance à Corbie dans la Somme 1977 -Première expérience au restaurant le Homard Bleu au Tréport 1988 -Second du chef Christian Constant au Crillon à Paris 1993 -Meilleur Ouvrier de France et chef du Crillon 1995 -Ouvre La Verrière aux Buttes-Chaumont 1999 -Devient Chef du Bristol 2009 -Décroche la troisième étoile au Bristol 2013 -Ouvre la brasserie Lazare dans la gare éponyme
La mise en scène du Lazare, la nouvelle adresse du chef Eric Frechon, a été confiée à Karine Lewkowicz. Le Lazare Eric Frechon à Saint-Lazare? Au début, ça nous a fait l'effet d'un concertiste au sommet de son art embringué de force dans la fanfare du 14 Juillet. Et puis quand on a poussé les portes de cette brasserie moderne, on a compris: loin de s'être égaré dans une gare, le magicien trois étoiles des macaronis truffe-artichaut-foie gras aux fourneaux du Bristol revient au centre du monde! Certes, la gare Saint-Lazare n'est pas celle de Perpignan, louée par Salvador Dali, mais il y a, au coeur de ce monument historique réhabilité, assez de destins croisés, d'humeurs vagabondes et d'appétits en transit pour faire de cette nouvelle enseigne plus qu'un restaurant: un lieu de vie, un point de rencontre... Le buffet du XXIe siècle! Sept jours sur sept, de 7h30 à minuit, l'effervescence est ici perpétuelle. A l'heure où carburent les premiers RER et Intercités, les voyageurs du matin marquent l'arrêt sur le comptoir ovale en bois et cuivre pour un double expresso, un jus de carotte frais et une tartine au beurre fermier.
Et l'on s'y amuse. Ses bonnes adresses Pour faire son marché. Le Comptoir des Producteurs. «Pour les fruits et légumes qui viennent de petits maraîchers, dont certains bios. »25, rue Mouton-Duvernet (XIVe). Pour acheter son pain. La Boulangerie Terroir d'Avenir. «Je l'ai goûté un dimanche, je suis devenu accro! »2, rue du Nil (IIe). Pour boire un café. Chez Dada. «C'est à côté du marché Poncelet, on s'y sent bien et le café est très correct. »12, avenue des Ternes (XVIIe). Pour déjeuner sur le pouce. La Maison Nordique. «Les plats sont super simples, à base de très beaux produits et servis rapidement. »221, rue du Fbg-Saint-Honoré (VIIIe). Pour dîner entre copains. Au Petit Tonneau. «C'est petit, pas plus de 25 places, il y a de la blanquette, des volailles rôties, et l'ambiance est très conviviale. »20, rue Surcouf (VIIe). Pour dîner en amoureux. Chez Haï Kaï. «Pour la cuisine de marché et de cœur de cette jeune chef. »104, quai de Jemmapes (Xe). Pour une douceur à l'heure du goûter. La pâtisserie Cyril Lignac.