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Deuxième motif d'interrogation: comme cela a été rapporté par les autorités sanitaires, les cas suspectés dans les pays concernés sont principalement, sinon essentiellement, des hommes. Et appartiennent pour partie à la communauté homosexuelle. Le 6 mai, l'Angleterre est le premier pays européen à alerter sur l'apparition de sept cas confirmés de variole du singe, «principalement chez des homosexuels, des bisexuels ou des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes», indique ainsi l'agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) dans un communiqué. La première personne recensée revenait d'un voyage au Nigeria. Ce chiffre a depuis été porté à vingt ce vendredi, les nouveaux cas recensés ayant été infectés à l'intérieur du pays, ont précisé les autorités de santé outre-Manche. En France, un premier cas suspect a été recensé jeudi, en Ile-de-France, a annoncé la direction générale de la santé (DGS). Il s'agit d'un homme de 29 ans, «sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus», précise la DGS.
Ce qui fait donc écho au Royaume-Uni et au Portugal, où les autorités ont confirmé avoir identifié le même phénomène chez les patients atteints. Des premiers cas masculins ont aussi été détectés en Australie, en Allemagne ou encore en Italie où le docteur Andra Antinori, spécialiste des maladies infectieuses à l'Institut Spallanzani (INMI), a insisté sur le fait que les trois cas italiens, «trois jeunes hommes qui ne signalent pas de contact entre eux», «reflètent la tendance» d'une transmission humaine. Interrogé en conférence de presse, il précise cependant que «l'identification du groupe d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, comme porteurs de cette maladie doit être évitée, car cela pourrait être stigmatisant envers cette population». Certains pays, comme le Canada n'ont pas indiqué, à ce jour, le sexe des patients infectés. Les experts s'interrogent aujourd'hui sur l'existence de chaînes d'infection actives entre les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes.
Même si sur l'ensemble des personnes contaminées suivies, 84 étaient des hommes, soit 69%. La majorité avaient entre 21 et 40 ans.
Freaks, la grande parade, ce n'est pas seulement un film génial. Les XIX et XX° siècles ont été le théâtre d'une frénésie populaire pour les « monstres » et l'exotisme qui s'affichaient, itinérants, en têtes d'affiche des cirques et des foires. Certains de ces freaks, fascinants de par leur différence, sont restés célèbres, marquant l'imaginaire collectif d'un sceau de bizarrerie que l'on regarde aujourd'hui avec un vrai dégoût pour cette odieuse exploitation de l'homme par l'homme. 1. La Venus hottentote Saartjie Baartman est née dans l'actuelle Afrique du Sud à la fin du XVIII° siècle. Réduite en esclavage, elle a été exhibée en Europe dans différentes foires et cirques où son postérieur très large était une source de fascination. Morte en 1815 après avoir été exploitée jusqu'à l'os, elle a fait l'objet d'un conflit diplomatique entre son pays d'origine et l'Angleterre au début du XIX° siècle pour la restitution de ses ossements. 2. Madame Clofullia, la femme à barbe Née Boisdechêne en Suisse en 1829, Joséphine Clofullia, du nom de son futur mari, était couverte de poils dès son plus jeune âge en raison d'une anomalie hormonale.