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BALLADE - À QUI LA FAUTE - VICTOR HUGO - YouTube
Victor Hugo L'année terrible (1872) A qui la faute? Tu viens d'incendier la Bibliothèque? – Oui. J'ai mis le feu là. – Mais c'est un crime inouï! Crime commis par toi contre toi-même, infâme! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses encore Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi! Victor Hugo | A qui la faute ? - L'Année terrible, 1872 - Parole En Archipel. dans ce vénérable amas des vérités, Dans ces chefs-d'œuvre pleins de foudre et de clartés, Dans ce tombeau des temps devenu répertoire, Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire, Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir, Dans ce qui commença pour ne jamais finir, Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles, Dans le divin monceau des Eschyles terribles, Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon, Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison, Tu jettes, misérable, une torche enflammée!
Faute:-> Personnage, société? La tirade est un grand éloge à la littérature, elle nous emporte Le texte est dirigé vers la chute: "Je ne sais pas lire. " qui nous laisse un goût d'amertume Le poète est sincère dans son éloge envers la littérature <= Éloge Hugolien C'est un éloge dans lequel on veut croire, il est beau, mais a la fin on se rend compte qu'il n'est presque rien. Le petit garçon ne comprend pas ce qu'il lui arrive lorsque le deuxième personnage lui fait l'éloge de la littérature Analyse linéaire du texte: L. A qui la faute victor hugo. 1-2: Maj "Bibliothèque":-> Montre son indignation ou symbole pour la Bibliothèque est parfaite "Tu viens.. ":-> Familier, plonge dans l'oral L'enfant dit "Là":-> C'est un pronom pour désigner la bibliothèque, il ne connaît pas le mot et ne sait pas ce qu'est une bibliothèque, il ne sais pas ce qu'il a fait. La tirade est marquée par une exclamation forte:-> Celui qui parle est marqué par l'exclamation: h -montre sa motivation a défendre la litt. / - Sa rage L. 4: " tuer/ton ": C'est a lui qu'il fait du mal V. 5-7: allitération: " C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler!
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a cause du mauvais hhhhhhhhhhh de chacun et en soit le livre que changer ça / Le livre est l'instrument pour changer le reste gggggggggggg du monde. 43-44: "Car la science en l'homme arrive la premiè vient la liberté": La connaissance fffffffffffffff conduit a la liberté. V. 45: "'C'est à toi" / "c'est toi qui" V. 46: "Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints. À qui la faute ? - Poème de Victor Hugo - Poussière Virtuelle. " Le livre aide a atteindre une utopie v. 47-49: On y voit pas clair dans notre tête (Nœud gordien), le livre nous aide a y voir plus clair V. 50-51: "Il est ton médecin, ton guide, ton gardien. Ta haine, il la guérit; ta démence, il te l'ôte. " V. 53-54: - Valeurs morales: "Le savoir, le droit, la vérité, la vertu, le devoir, le progrès, la raison" V-57: Vers final; tout petit, 5 syllabes, moins qu'un hémistiche (6 syllabes) La chute du poème est terrible car elle détruit toute la tirade d'avant qui ne sert a rien si l'on apprend pas à lire a tout le monde.
quoi, dans ce gouffre des bibles, Dans le divin monceau des Eschyles terribles, Des Homères, des Jobs, debout sur l'horizon, Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison, Tu jettes, misérable, une torche enflammée! De tout l'esprit humain tu fais de la fumée! As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre? Le livre est là sur la hauteur; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine Il parle, plus d'esclave et plus de paria. Ouvre un livre. A qui la faute victor hugo chavez. Platon, Milton, Beccaria. Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille; Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous; Tu deviens en lisant grave, pensif et doux; Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître, Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant, Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant; Ton âme interrogée est prête à leur répondre; Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre, Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs, Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs!