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Notons enfin que le règlement intérieur est opposable à l'employeur en ce qui concerne notamment en matière de non respect de l'échelle des sanctions (Cour de cassation, chambre sociale décembre 1997, Séguéla APEI). B. Le contenu de règlement intérieur est cependant étroitement délimité Le contenu du règlement intérieur est limitativement énuméré dans l'article L 122-34 du Code du travail. Ainsi, l'employeur doit préciser dans le règlement intérieur les mesures d'application en matière d'hygiène et de sécurité dans l'entreprise ou l'établissement, les conditions dans lesquelles les salariés peuvent être appelés à participer, à la demande de l'employeur, au rétablissement des conditions de travail protectrices de la santé et de la sécurité des salariés ainsi que les règles générales et permanentes relatives à la discipline, et notamment l'échelle et la nature des sanctions que peut prendre l'employeur. [... ] [... ] Un arrêt du Conseil d'Etat en date du 4 mai 1988 a posé le principe selon lequel un employeur ne peut interdire à ses salariés de fumer que pour des raisons d'hygiène est de sécurité.
1132-1 du Code du travail, qui ne soulève pas une contestation sérieuse, doit être écarté » (CE, 28 novembre 2014, n°362823). Les contrats de travail sont transférés sous réserve de l'accord exprès du salarié avec reprise des clauses substantielles. 3. La reprise des contrats de travail par le nouveau titulaire du marché public sur le fondement de l'application volontaire de l'article L. 1224-1 du Code du travail Cette hypothèse régit la situation dans laquelle le marché public ne constitue pas une entité économique autonome et qu'il n'existe pas de convention collective instituant un mécanisme d'application conventionnelle de l'article L. 1224-1 du Code du travail. L'application volontaire de l'article L. 1224-1 du Code du travail repose sur une idée simple, les employeurs successifs s'entendent pour permettent le transfert des contrats de travail sous réserve de l'accord des salariés. En marché public, un tel système peut être utilisé par l'intermédiaire du cahier des charges. Dans cette hypothèse, le document de consultation des entreprises élaboré par le donneur d'ordre public, prévoit la mise en place d'un système d'application volontaire de l'article L.
Bien que soumis à un contrôle administratif, le règlement intérieur, norme patronale n'en demeure pas moins un acte juridique de droit privé.
La décision du directeur régional du travail et de l'emploi, ou, dans les branches d'activité ne relevant pas de la compétence de ce directeur, celle du fonctionnaire chargé du contrôle de la réglementation du travail dans la branche considérée, est notifiée à l'employeur et communiquée, pour information, aux membres du comité d'entreprise ou, à défaut, aux délégués du personnel, ainsi qu'aux membres du comité d'hygiène et de sécurité pour les matières relevant de sa compétence. Les notes de service ou tout autre document qui portent prescriptions générales et permanentes dans les matières mentionnées à l'article L. 122-34 sont, lorsqu'il existe un règlement intérieur, considérées comme des adjonctions à ce règlement intérieur; ils sont, en toute hypothèse, soumis aux dispositions de la présente sous-section. Toutefois, lorsque l'urgence le justifie, les prescriptions relatives à l'hygiène et à la sécurité peuvent recevoir application immédiate. Dans ce cas, ces prescriptions doivent immédiatement et simultanément être communiquées au secrétaire du comité d'hygiène et de sécurité, aux secrétaires du comité d'entreprise et à l'inspection du travail.