Une reconversion réussie pour Morgane Leblanc. Cette ancienne cadre en industrie s'est lancée dans la transformation de lait d'ânesse après avoir reçu Azalée, une ânesse, le jour de ses 30 ans. Un cadeau qui s'est transformé en petite entreprise. Une traite moins importante que le lait de vache
Aujourd'hui, Morgane Leblanc possède neuf ânesses et trois ânons (des petits ânes). Une petite exploitation pour cette mère de famille qui ne lui permet pas de recueillir beaucoup de lait. Seulement trois ânesses donnent du lait pour le moment. Les trois mamans sont avec leurs petits donc ne peuvent pas en fournir, une autre a perdu son bébé récemment et ne peut plus être prélevée non plus. Trois autres sont en gestation, en pause en quelque sorte. Et donc par jour, elle ne peut avoir que deux litres de lait seulement, soit 30 fois moins que la traite de vache. Lait d’ânesse frais – La boutique des Ânes de Monédiès. Ce qui explique aussi son prix élevé: il faut compter 28 euros le litre contre environ 1, 5 euros le litre de lait de vache. Morgane prend soin de ses ânesse pour qu'elle produise le meilleur lait possible © Radio France
- Alexandre Frémont
Des propriétés curatives que les autres laits n'ont pas
Une journée type débute toujours avec la traite du matin.