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En milieu urbain, les pâtissiers disposaient aussi de fours mobiles pour proposer leur production au fil des rues: pâtés de viande, de poisson et de fromage. Patisserie du moyen age date. Les festins étaient l'occasion de déguster de grandes variétés de tartes et flans: « Jacobines », au fromage gras, parfumées à l'orange, les « talmouses » au fromage blanc, les « darioles », parfumées à la cannelle, le « blanc manger », gelée à base d'amandes pilées, les « rissoles » aux fruits secs, le « pain perdu », le « riz engoulé » aux amandes et au miel. Il faut ajouter à cette profusion de gourmandises, les sucreries, telles que les dragées faites de grains de coriandre ou de genièvre, les fruits secs enrobés de sucre ou pilés ou malaxés, le nougat, les fruits confits, le « madrian » (petites dragées à base d'épices confites), et bien d'autres encore qui adoucissaient le palais des convives. Ces « épices de chambre » constituaient des cadeaux de bienvenue et de remerciement. Si l'élaboration des plats était très épicée, les cuisiniers du Moyen Age n'hésitaient pas, pour leur composition sucrée, à utiliser des fruits secs.
Article en collaboration avec _________________________________________________________ L'histoire de la pâtisserie La pâtisserie est connue dès l'Antiquité. Bon, c'était pas top funky… Après avoir mangé, les mecs se confectionnaient des petites galettes avec de la farine, de l'huile et du miel. C'était le dessert. Le petit bonus auquel ils accordaient beaucoup d'importance puis que de nombreuses offrandes de ces galettes étaient faites aux dieux. Au Moyen-Age, on cuisine surtout de la viande. Du coup, pâté en croûte (viande, poisson, et parfois à base de fruits) et autres fouaces et sortes de gaufres font la joie des plus gourmands! On est encore loin de notre mille-feuille mais les choses vont changer au XVIème siècle. Et oui, les explorateurs vont apporter le sucre de canne et des denrées exotiques (le cacao, les épices…). Après le sucre de canne L'Italie devient le berceau des confiseries! Petit historique de la pâtisserie Française. Les confitures et la pâte d'amande sont à la mode. En 1654 c'est la Révolution du sucre, avec la sortie du livre Le pasticier Francois.
Avec la crème au beurre. Mais j'y reviendrai. Le Baba date de Louis XV, car son beau-père, trouvant son kougelhof (brioche Alsacienne à la forme typique) trop sec, décida de le tremper dans un sirop de rhum et de le flamber. Il nomma sa trouvaille L'Ali-Baba car il était en train de lire Les contes des Mille et Une Nuits. Le plus sucré: la meringue On doit cette création au cuisiner de Louis XV (oui encore, je soupçonne la famille Royale d'avoir été plutôt gourmande). Patisserie du moyen age 3 lettres. En boutique, on en trouve toujours sous sa forme classique de meringue, mais j'ai pu travailler la meringue sous forme de petits personnages: pingouins, chiens Pollux, Pères Noël… C'est plus fun, et ça plaît beaucoup aux enfants (mais pas que, hinhin)! Le plus « j'me la pète, j'lui donne mon nom »: la charlotte La charlotte, créée pour la Reine Charlotte, épouse de George III (le Roi d'Angleterre entre 1760 et 1801). La charlotte Parisienne, telle qu'on la connaît aujourd'hui en France, fut créée par Antonin vers 1800. On lui doit beaucoup à ce type, c'était un peu le Pierre Hermé du XIXème siècle.
Pâtissiers, marchands de pain d'épices – estampe par Carle Vernet – Crédit BNF Les pâtissiers au Moyen Age du XIIIe au XVe siècle, fabricants des oublies ou des pâtés salés Derrière ce métier, plusieurs professions historiques dans Paris sont désignées: les oubloyers: ils faisaient des oublies, petites pâtisseries, les pâtissiers: ils faisaient des pâtés de viandes, au fromage, au poisson. Les oubloyers sont les plus anciens. Confiserie — Wikipédia. On trouve des statuts datant de 1240, revus ensuite en 1397 et 1406. Ils produisaient des oublies, petites pâtisseries que les parisiens appréciaient mais également des hosties et du pain à chanter, commercialisés lors des fêtes mais aussi en périodes de pardon devant la porte des églises. L'apprentissage était de cinq ans et le brevet de maîtrise coûtait 10 sous (réparti à 5 pour le roi et 5 pour la confrérie de Saint Michel à laquelle ils appartenaient). Pour faire son chef d'œuvre, l'aspirant à la maîtrise devait faire un millier de petits gâteaux. Avec le temps, le chef d'œuvre évolua vers 500 grandes oublies, 300 gaufres supplications et 200 plaisirs.