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Lorsque l'intégrité de la personne est en cause, une procédure en urgence peut être mise en œuvre, avec un seul certificat médical. De même, lorsque la recherche d'un tiers s'avère impossible et en cas de péril imminent pour le patient, une admission peut être demandée sur la base d'un seul certificat médical. 3) Hospitalisation d'office sur décision d'un représentant de l'État Les article L3213-1 à 11 du Code de la Santé Publique déterminent l'admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État. Une personne atteinte de troubles mentaux compromettant l'ordre public ou la sécurité des personnes peut être admise en soins psychiatriques sur décision d'un représentant de l'État s'il y a danger pour elle ou pour autrui. L'hospitalisation d'office est prononcé soit, par: - un arrêté préfectoral pris sur la base d'un certificat médical circonstancié impérativement rédigé par un psychiatre - un arrêté du maire de la commune en cas de danger imminent pour la sureté des personnes, sur la base d'un certificat médical.
Toutefois, si le psychiatre pense que les soins doivent se poursuivre car le patient est en danger, ou bien peut être un danger pour autrui, alors le patient sera hospitalisé sans son consentement. 4- LES SOINS PSYCHIATRIQUES SANS CONSENTEMENT Les soins sans consentement sont indiqués lorsque le patient présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement et que, dans un même temps, son état psychique nécessite une surveillance constante et des soins spécifiques en milieu hospitalier. Il existe deux modalités d'hospitalisation en soins sans consentement: à la demande de tiers et sur décision d'un représentant de l'État. Un dispositif d'urgence existe, ce sont les soins psychiatriques en cas de péril imminent (SPPI) CLIQUEZ ICI POUR ACCÉDER AU TABLEAU RÉCAPITULATIF 5- LE TIERS Le statut de tiers est à différencier du statut de personne de confiance. En effet, le tiers n'est pas désigné par le patient lui-même contrairement à la personne de confiance. Le tiers peut être: un membre de la famille, une personne proche susceptible d'agir dans l'intérêt du patient (curateur, amis, tuteur…) Le rôle de tiers est défini comme tel dans le Code de la Santé Publique: « Lorsqu'une personne n'est pas en mesure de consentir à des soins psychiatriques dont elle a besoin, un parent ou un proche peut établir une demande de soins en sa faveur, par sollicitation d'un médecin.
I. Les anciennes modalités d'hospitalisation Un hôpital psychiatrique est destiné à accueillir et soigner des personnes ayant des troubles mentaux. Si le patient dispose de sa capacité de discernement, il peut librement accepter son hospitalisation (HL) sinon HDT ou HO. HOSPITALISATION LIBRE Consentement éclairé. Le malade est consentant aux soins et signe lui-même son admission à l'entrée à l'hôpital et donne l'autorisation éclairée des soins. Sortie sur proposition du médecin thérapeute sinon signature d'une décharge avec une sortie contre avis médical. HOSPITALISATION À LA DEMANDE D'UN TIERS Strictement encadrée par la loi. Le malade n'est pas consentant aux soins ou n'a pas la capacité pour consentir à ceux-ci. L'HDT est justifiée quand les troubles mentaux du patient "rendent impossible son consentement et quand son état rend indispensables des soins immédiats avec surveillance en milieu hospitalier". La demande doit émaner d'un membre de la famille ou toute personne susceptible d'agir dans l'intérêt du malade à l'exception de tout personnel soignant exerçant dans l'établissement d'accueil.
Le maire doit en référer dans les 24 heures au Préfet. Si elles ne sont pas confirmées par un arrêté préfectoral dans les 48 h, ces mesures deviennent caduques. Le suivi de l'hospitalisation sous contrainte Les personnes hospitalisées en psychiatrie à la demande d'un tiers ou sur décision d'un représentant de l'État doivent faire l'objet d'une période d'observation de 72 heures. A la fin de cette période, le psychiatre doit décider de la modalité de prise en charge adaptée du patient: - sa sortie - une hospitalisation libre - une hospitalisation sous contrainte - une prise en charge et des soins en ambulatoire sans consentement De plus, les patients hospitalisés à la demande d'un tiers ou sur décision d'un représentant de l'État doivent être auditionnés par le Juge des Libertés et de la Détention dans les 15 premiers jours suivant leur admission.
Durant l'hospitalisation, le patient est convoqué et entendu par le juge des libertés et de la détention, au plus tard dans les douze jours suivant l'admission, puis tous les six mois. Ce juge est chargé de contrôler le bien-fondé de l'admission en soins psychiatriques sans consentement. L'hospitalisation des mineurs Le consentement préalable du ou des titulaires de l'autorité parentale est requis lors de l'hospitalisation libre d'une personne mineure. L'admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers ne concerne pas les personnes mineures. L'hospitalisation en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État des personnes mineures est possible et répond aux règles énoncées précédemment. L'ordonnance de placement provisoire d'un mineur en danger À titre provisoire, le juge pour enfants peut ordonner, dans le cadre de l'assistance éducative, le placement provisoire d'un mineur dans un établissement psychiatrique, dans le cas où des soins seraient nécessaires. La décision du juge doit alors être prononcée après avis médical circonstancié d'un médecin extérieur à l'établissement, et l'hospitalisation est limitée à quinze jours au maximum.
2 Documents 1 demande: Manuscrite, signée et datée par la personne qui la formule Comporte les nom, prénom, profession, âge et domicile du demandeur et du patient Précise les relations qui unissent le demandeur et le patient 2 certificats médicaux: Datant de moins de 15 jours Attestant les troubles mentaux du patient le premier ne pouvant pas être établi par un médecin exerçant dans l'établissement d'accueil 3. 2 Modalités de prise en charge 3. 2.
Existence d'un trouble mental, la nécessité de soins, et une atteinte grave à l'ordre public, mais aussi l'impossibilité de consentir à une hospitalisation. Le patient sera alors mis en sureté immédiate et bénéficiera d'une surveillance constante en milieu hospitalier. L'initiative revient généralement au médecin qui ne doit pas appartenir à l'établissement d'accueil (arrêté du préfet) HO en urgence: un médecin (qui peut être membre de l'établissement) atteste par un avis médical circonstancié de la dangerosité du patient. 24h (ou 48h) après arrêté du préfet. HDT => HO par décision préfectorale. Certificats: 24h, quinzaine, mensuel Le maintien de cette hospitalisation se fait sur décision préfectorale renouvelable pour 3 mois à la fin du 1er moi, par 6 mois à la fin des 3 mois, puis renouvellement par 6 mois. Sorties d'essais décidées par le préfet sur proposition du psychiatre pour une durée maximum de 3 mois renouvelables, le suivi étant assuré par les psychiatres de secteur. Une HO peut être levée par décision préfectorale: certificat d'un psychiatre décision judiciaire après expertise de 2 psychiatres extérieurs automatique si non renouvellement des certificats II.