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Bonjour à tous, Je suis perdu dans mon orientation. Sauf que je n'ai pas le droit, je ne peux pas me le permettre puisque j'ai déjà perdu énormément de temps à cause de ça, et j'ai déjà pas mal de retard par rapport aux autres, donc ça devient un peu grave. Actuellement, je suis en Licence de Mathématiques et Ingénierie (Mécanique), j'avais prévu de faire une école après. Le problème c'est que j'aimerai m'épanouir dans ma vie plus tard et pour ça, je ne me vois pas devenir prof, je ne me vois pas travailler dans une SSII, je ne me vois pas travailler pour quelqu'un d'autre en général, j'aimerais voyager énormément. Vous avez compris, il n y a que l'entrepreneuriat qui m'intéresse et pourtant ce n'est pas une valeur sûr, c'est un peu dans le domaine du rêve, comme devenir sportif pro. Avant tout une formation, ça te forme à un métier... J'observe des personnes qui intègrent des écoles d'ingénieurs remarquable et j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de monde qui font de la Finance ou de l'Economie et de moins en moins de monde qui font vraiment des sciences.
1. Est-ce que je me suis vraiment impliqué dans mes études? Votre manque de motivation peut venir d'une succession de mauvaises notes. Il est tout à fait normal de ne pas se sentir à la hauteur au bout du cinquième partiel raté, mais ces résultats ne sont pas forcément dus à un manque de talent pour les études de votre part. Avez-vous travaillé suffisamment, et de la bonne façon? Si vous avez choisi cette filière par intérêt pour les matières qui y sont enseignées, il serait dommage d'abandonner avant d'avoir pu vous donner à 100%. N'hésitez pas à interroger les professeurs avec qui vous êtes le plus à l'aise: ils auront sans doute des conseils à vous donner. 2. Serais-je plus à ma place dans une autre filière? Avez-vous songé aux possibilités qui s'offrent à vous, en dehors du fait d'abandonner vos études? La filière dans laquelle vous vous êtes engagé ne vous correspond peut-être tout simplement pas. Faites le tour des autres matières que vous pourriez découvrir, et voyez si celles-ci n'éveillent pas votre intérêt, ou un autre projet pour le futur.
Je ne sais même plus si ces choix sont cohérents ou ridicules. Je suis totalement perdue. Excusez moi pour la longueur du message, j'avais besoin d'en parler un petit peu à quelqu'un et merci de m'avoir lue. Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidéo. Bonsoir...... Ne sois pas perdue parce que ce que tu ressens me paraît tout à fait légitime. Depuis la vision de ma propre génération (68), c'était déjà pareil: on te demande dans le cursus de l'E. N. de savoir avant l'heure ce que tu veux faire. C'est du n'importe quoi, je trouve parce que, finalement il ne suffit pas de toute une vie pour savoir à quoi elle peut servir! Oui, oui, tu lis bien! Alors, ne t'inquiète pas parce que: Tout ce que tu fais te servira un jour!!! Même si tu ne sais pas aujourd'hui à quoi ou, pire, ce que tu fais te gonfle. Mon exemple perso en est une magnifique preuve. Mais j'ai 67 ans et il serait vraiment très long de te décrire en quoi même toutes mes erreurs de parcours me servent aujourd'hui! Ce qui compte c'est de savoir cela: il est impossible de savoir à 18, 19, 20 ans et même plus, de savoir quel sera notre avenir.
Lire aussi Boris Cyrulnik: « si, après son bac, on perd un an ou deux, qu'est-ce que cela peut faire? » De même, l'injonction à « l'urgence » de finir ses études contraste avec le faible nombre d'étudiants ayant réalisé un parcours « parfait ». En effet, seuls 30% des titulaires d'une licence l'ont obtenue en trois ans, tandis que 52% des inscrits en master obtiennent ce diplôme en deux ans. « On est en train de comprendre que cela ne sert à rien d'aller trop vite dans les études, décrypte Laurent Daudet. Les jeunes ne sont pas assez amenés à réfléchir à leur avenir pendant le lycée. Ils se retrouvent ainsi dans des filières un peu par hasard. Mes étudiants plus âgés, eux, ont une idée précise quand ils s'engagent dans une formation. » La réforme de l'enseignement supérieur en cours prévoit un meilleur accompagnement des élèves de terminale pour préparer leurs choix d'études, avec la nomination d'un second professeur principal, et l'instauration de deux semaines de l'orientation dans chaque lycée.