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Résumé du document - Comme dans de nombreuses fables, La Fontaine plante le décor dans le premier mouvement. - Si le titre renseigne le lecteur sur le thème développé par la fable (la reine est morte et sera enterrée), force est de constater que c'est en fait le Lion qui occupe l'essentiel de ce premier mouvement. - Malgré le trépas de la Lionne, il est celui qui occupe le devant de la scène: « le Prince », « la femme du Lion », « il », « sa », « ses », « Le Prince », « son ». - Sa puissance est donc remarquable... et remarquée. La trépassée est évoquée grâce au lien qui l'unit au Roi (« la femme du Lion » et la diérèse de Li-on permet une focalisation sur le personnage) et ce dernier occupe, dans le mouvement, une place stratégique: en fin de vers (vers 3) ou au début (vers 6 et 12) (... ) Sommaire I) La douleur du Lion (vers 1 à 16) II) L'intervention de La Fontaine (vers 17 à 23) III) Les Obsèques de la Lionne (vers 24 à 51) IV) La morale (vers 52 à 55) Extraits [... Analyse linéaire les obsèques de la lionne analyse. ] La Fontaine met en avant l'idée que les courtisans ne sont pas ce qu'ils semblent être.
Fiche de lecture: Lecture linéaire les obsèques de la lionne. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 23 Mai 2020 • Fiche de lecture • 1 300 Mots (6 Pages) • 2 716 Vues Page 1 sur 6 Lecture linéaire 12 introduction: Cette fable a été écrite par Jean de La Fontaine, c'est une fable du livre huitième. Cette fable « Les Obsèques de la lionne » est tirée du second recueil des fables de la Fontaine publié en 1694. Dans ces fables, les hommes sont souvent représentés par des animaux, dont certains traits de caractères servent à critiquer les travers et défauts humains. Ainsi, le lion représente traditionnellement le monarque orgueilleux et la vie de cour qu'il mène. Dans cette fable, il s'agit d'une situation particulière: une situation de deuil et les manifestations publiques qui en découlent. L'auteur montre ainsi les rapports qui existent entre le roi et ses sujets et développe une critique de la cour et de la noblesse. La Fontaine, Les obsèques de la lionne : commentaire linéaire. La fable a par là même une dimension sociale et critique typique du XVIIe siècle puisque derrière cette mise en scène et la figure du lion se cache Louis XIV.
Il utilise la graphie pour insister, un simple octosyllabe: court et direct. Il présente la fable, ce vers pourrait être lu comme le deuxième titre de la fable, un titre qui annonce la critique des courtisans qui s'ensuit et qui contraste le titre officiel (... ) Extraits [... ] De cette manière La Fontaine critique les coups bas qui sont de mise entre courtisans. Rire est le manque de respect ultime à des funérailles, surtout royales et de la part de la cour. Analyse linéaire les obsèques de la lionne commentaire. Le roi entre donc dans une rage terrible, ce qui accroit le caractère comique de ce personnage qui passe des pleurs à la colère la plus extrême. Le narrateur compare cette rage aux paroles de Salomon Comme fait un rugissement de lion, ainsi la peur qu'inspire le roi: Salomon compare la peur inspirée par le roi au rugissement d'un lion, et le narrateur l'utilise pour montrer qu'il y a pire que la colère d'un roi, la colère d'un roi lion. [... ] [... ] La lionne fait aussi une allusion à son mari, J'y prend plaisir Par ces paroles le cerf flatte le roi: la lionne est heureuse de la cérémonie menée par le roi.
Au vers 12 et 16 La Fontaine revient à l'animalisation du Prince et sa cour, ce qui en fait une satire. Au vers 13 l'hyperbole « Tout son antre en résonna » exprime une démonstration de tristesse sincère. Ensuite, les moralistes ont critiqué le blasphème des courtisans à travers les mots opposés "tristesse, homosexualité" (verset 18) et "existence" / "apparence" rimant dans les versets 19 et 20. Ces oppositions ont souligné la rapidité des courtisans à changer de masque en fonction de la situation. Lecture linéaire les obsèques de la lionne - Fiche de lecture - myll. La phrase désordonnée "Prêt à tout, indifférent à tout le monde" (v. 18) montre les limites de l'habileté et de la tromperie. La métaphore «l'homme caméléon, l'homme singe du maître» poursuit l'ironie des courtisans.... Uniquement disponible sur
Cette fable a le succès escompté, il est possible de faire un parallèle avec une autre fable de La Fontaine, dans Le pouvoir des Fables, l'orateur parvient à captiver son auditoire indiscipliné en racontant une histoire. Le cerf a ici la même démarche. Son discours remporte un franc succès, la cérémonie s'écrie Miracle, apothéose! [... ] Sa conclusion est stricte, un aspect renforcé par la graphie choisie. Analyse linéaire les obsèques de la lionne texte. Il introduit sa conclusion par c'est bien là et reprend ce qu'il a dit auparavant à propos des courtisans agissant comme des animaux. Il insiste donc sur la mimétique des courtisans vis-à-vis de leur maitre, et indique que les gens sont de simples ressorts C'est une allusion à la théorie cartésienne selon laquelle les animaux agissent comme des machines, car ils sont dépourvus de raison. Les courtisans ont une raison cependant ils se contraignent à s'abaisser à l'état de bestialité des animaux. ] Ce sont des machines destinées à imiter l'homme, ils imitent les lamentations du roi, ce sont des machines à se lamenter.
Développement: Dans la première partie nous pouvons voir que le premier vers est une entrée in media res car il exprime directement ce qu'il s'est passé hors-scène, le lecteur est directement plongé dans l'histoire. Au vers 3 nous pouvons remarquer que le caractère imaginaire des animaux (« Lion », « Lionne ») ne dure pas longtemps en utilisant la périphrase « Le Prince » La Fontaine nous place immédiatement dans le monde politique de la cour. L'antithèse (compliment/consolation) montre que la cour est un théâtre où la tristesse est jouée plutôt que ressentie. Jean de La Fontaine, Les obsèques de la Lionne : étude linéaire. Au vers 5 l'hyperbole « surcroît d'affection » renforce la fausseté du monde courtisans où les sentiments ne sont pas vrais mais joués. La Fontaine nous montre ensuite le pouvoir du roi ou toutes les volontés sont satisfaites, ce qui nous montre une inégalité entre la cour et le roi. Au vers 9 et 10 les deux propostions: « Pour régler la cérémonie » et « Et pour placer la compagnie » nous fait comprendre dans l'ironie l'organisation du système ou chacun doit être à sa place au service du Prince.