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Corset: c'est une sorte de « corsage » (vêtement qui habille le buste d'une femme), mais qui est lacé et serré pour amincir les formes. Aux prés: ici le complément est soit un complément de lieu (il sème « dans les prés ») soit un complément d'attribution: « il donne aux prés en semant ». L'oreille au guet: cf. Poésie au printemps de théophile gautier. le verbe « guetter »: ou l'expression « faire le guet »; ne pas confondre avec le mot « gué »: passer à gué une rivière, c'est la passer à pied sec, dans un endroit où l'eau est très basse. Il égrène: le verbe « égrener » signifie au sens concret faire sortir le « grain » (de l'épi de blé): c'est presque le sens qu'il a ici: le printemps fait sortir de leur enveloppe ces « grelots » que sont les « grains » de muguet. Au teint vermeil: dans le contexte, il s'agit d'un rouge foncé (comme on peut parler d'un « sang vermeil »; toutefois, ce mot peut aussi désigner la couleur de l'argent, quand il est doré (des cuillères en vermeil).
Jean Auguste Dominique Ingres Né à Montauban le 29 août 1780 et décédé à Paris le 14 janvier 1867, Ingres fait l'admiration constante de Gautier. Il le mentionne très régulièrement dans sa critique d'art, et lui consacre notamment une étude dans L'Artiste du 5 avril 1857. Pour Gautier, Ingres est l'un des plus grands artistes de son temps, tout dévoué à la quête du beau et qui ne se laisse pas emprisonner dans une école. De manière désormais classique, Gautier met Ingres en face de Delacroix, chacun représentant une tendance forte de la peinture de son temps. Une lettre d'Ingres à Gautier, reprise dans la Correspondance générale éditée par C. Lacoste (t. 1, 1985, p. 277), indique la réciprocité de l'amitié de Gautier pour le peintre: Monsieur, Permettez-moi de vous offrir [... Printemps (Théophile Gauthier) - Le blog des CM1 / CM2 B. ] Lire la suite... Poésies complètes Ce recueil, paru en 1845 chez Charpentier (Paris), regroupe Albertus, La Comédie de la Mort, les Poésies diverses et les Poésies nouvelles. Dans ce recueil rassemblant toute sa poésie de jeunesse, Gautier a apporté quelques modifications.
28 mai 2009 4 28 / 05 / mai / 2009 13:13 P R I N T E M P S R egardez les branches C omme elles sont blanches. I l neige des fleurs R iant sous la pluie. L e soleil essuie L es saules en pleurs E t le ciel reflète D ans la violette L es pures couleurs. Premier sourire de printemps | Poème de Théophile Gautier - La culture générale. L a mouche ouvre l'aile E t la demoiselle A ux prunelles d'or, A u corset de guêpe, D épliant son crêpe, A repris de l'essor. L 'eau gaiement babille, L e goujon frétille. U n printemps encore. Théophile Gauthier Published by Les CE2 - dans Poésie
Les marronniers de la terrasse Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean, La villa d'où la vue embrasse Tant de monts bleus coiffés d'argent. La feuille, hier encor pliée Dans son étroit corset d'hiver, Met sur la branche déliée Les premières touches de vert. Mais en vain le soleil excite La sève des rameaux trop lents; La fleur retardataire hésite A faire voir ses thyrses blancs. Pourtant le pêcher est tout rose, Comme un désir de la pudeur, Et le pommier, que l'aube arrose, S'épanouit dans sa candeur. La véronique s'aventure Près des boutons d'or dans les prés, Les caresses de la nature Hâtent les germes rassurés. La fleur qui fait le printemps - Théophile GAUTIER - Vos poèmes - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes. Il me faut retourner encore Au cercle d'enfer où je vis; Marronniers, pressez-vous d'éclore Et d'éblouir mes yeux ravis. Vous pouvez sortir pour la fête Vos girandoles sans péril, Un ciel bleu luit sur votre faîte Et déjà mai talonne avril. Par pitié, donnez cette joie Au poëte dans ses douleurs, Qu'avant de s'en aller, il voie Vos feux d'artifice de fleurs. Grands marronniers de la terrasse, Si fiers de vos splendeurs d'été, Montrez-vous à moi dans la grâce Qui précède votre beauté.
Poésie Française: 1 er site français de poésie La fleur qui fait le printemps Les marronniers de la terrasse Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean, La villa d'où la vue embrasse Tant de monts bleus coiffés d'argent. La feuille, hier encor pliée Dans son étroit corset d'hiver, Met sur la branche déliée Les premières touches de vert. Mais en vain le soleil excite La sève des rameaux trop lents; La fleur retardataire hésite A faire voir ses thyrses blancs. Poésie au printemps théophile gautier. Pourtant le pêcher est tout rose, Comme un désir de la pudeur, Et le pommier, que l'aube arrose, S'épanouit dans sa candeur. La véronique s'aventure Près des boutons d'or dans les prés, Les caresses de la nature Hâtent les germes rassurés. Il me faut retourner encore Au cercle d'enfer où je vis; Marronniers, pressez-vous d'éclore Et d'éblouir mes yeux ravis. Vous pouvez sortir pour la fête Vos girandoles sans péril, Un ciel bleu luit sur votre faîte Et déjà mai talonne avril. Par pitié, donnez cette joie Au poëte dans ses douleurs, Qu'avant de s'en aller, il voie Vos feux d'artifice de fleurs.