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À la fin, on ne sait pas. » * Le Tour d'écrou, mise en scène de Robert Carsen, direction musicale de Patrick Davin. Mulhouse (7 et 9 octobre), de 15 à 90 euros
Le Tour d'écrou prend place dans un coffret Henry James proposant également La Redevance du fantôme de Robert Enrico, De Grey de Claude Chabrol et Un jeune homme rebelle de Paul Seban. Analyse [ modifier | modifier le code] Le scénario donne au départ au spectateur l'impression d'être dans une histoire terrible d'emprise des fantômes de deux adultes morts sur l'esprit de deux enfants. Puis le doute évolue, laissant penser que les deux enfants sont en réalité atteints d'un trouble de la personnalité qui les empêche de distinguer le bien du mal. Lentement, la vérité va apparaître, d'autant plus effroyable qu'elle mêle pédophilie et homosexualité (une abomination dans l'Angleterre victorienne). Toute la raison du comportement étrange des enfants se révèlera à la fin: une fuite psychologique dans une altération délirante de la perception de l'existence, sous la pression écrasante et immorale qu'exercent sur eux Peter Quint et miss Jessel. Henry James : Le tour d'écrou. La façon subtile de dévoiler progressivement la vérité sur la nature des relations des protagonistes et les conséquences psychologiques dramatiques qu'elles entrainent sur les deux enfants (allant jusqu'à la mort de l'un d'eux lorsqu'il verbalisera enfin la vérité) font du roman, souvent classé à tort dans la catégorie des « nouvelles fantastiques » (en raison de son atmosphère pesante et de la présence possible de « revenants »), un des sommets de la littérature anglaise victorienne, période d'une extrême sévérité imposée par la morale non seulement religieuse mais aussi sociale.
Ne vous attendez pas à avoir de réponses, mais bien plutôt à être malmené par un Henry James qui joue avec le verbe et nos frayeurs. Ma note (4 / 5)
Attention gros coup de cœur! « Si l'implication d'un enfant donne un tour d'écrou supplémentaire, que diriez-vous de celle de deux enfants… -Nous dirions bien entendu, répondit quelqu'un qu'elle donne deux tours d'écrou! Et aussi que nous aimerions en entendre parler! » A l'affût d'une nouvelle étrangeté littéraire pour cette époque particulière de l'année, j'ai parcouru les étagères débordant d'ouvrages de ma bibliothèque. Mon attention s'est finalement portée sur ce titre énigmatique qui me faisait de l'œil depuis quelques semaines. J'ai bien fait de l'exhumer de ma pile de livres! Le tour d écrou analyse sur. Cette œuvre majeure du genre fantastique britannique du XIXème siècle est un petit joyau littéraire qu'il aurait été dommage de manquer cet automne. L'histoire débute à la veille de Noël. Dans une vieille maison anglaise, un petit comité rassemblé au coin du feu se délecte de récits macabres pour pimenter ses soirées. Le narrateur anonyme nous rapporte ainsi la lecture dérangeante du journal intime d'une gouvernante, que lui avait faite, durant l'une de ces réunions son ami Douglas.
Le Narrateur Tessiture Ténor Description du personnage Personnage du Prologue, qui introduit l'intrigue. Analyse du personnage Le Narrateur est souvent interprété par le même chanteur que Peter Quint. La Gouvernante Soprano Gouvernante recrutée pour s'occuper de Miles et Flora. Le tour d écrou analyse un. Elle n'a pas le droit d'entrer en contact avec leur tuteur. Mrs Grose Intendante de la maison Peter Quint Ancien valet servant dans la maison, mort peu après le décès de Miss Jessel Miss Jessel Mezzo-soprano Ancienne gouvernante, tuée par la faute de Peter Quint Miles Frère de Flora Flora Sœur de Miles
A vous de décider! Un dernier mot concernant deux adaptations très intéressantes de l'œuvre d'Henry James que j'ai visionnées en une soirée: la première, The Innocents, est la plus célèbre. Ce film britannique en noir et blanc de 1961 est un pur chef-d'œuvre. Deborah Kerr incarne parfaitement Miss Giddens (la gouvernante dont l'identité demeure toujours nimbée de mystère dans la nouvelle d'Henry James). Le tour d'écrou. Le physique lisse de cette femme collet monté aux sentiments pourtant ambivalents est une très bonne idée d'interprétation. En revanche, la dernière scène du film m'a choquée, même pour notre époque, elle reste hautement subversive. Je ne vous en dévoile pas davantage, à vous de visionner le film si vous souhaitez découvrir pourquoi; la deuxième version, produite par la BBC en 2009, est peu connue en France, ce qui est regrettable car elle est aussi très originale. Je l'ai particulièrement aimée. L'intrigue débute dans un asile d'aliénés où la gouvernante Ann a été internée à la suite du drame.
« Histoire de fantômes donc, ou de fantasmes? écrit dans son introduction Monique Nemer, qui a traduit le livre. La critique depuis près d'un siècle en dispute âprement. » « Et si, ajoute-t-elle, la question était vaine? Si, précisément le " deuxième tour d'écrou " annoncé par le narrateur (... ) était d'abord le vertige qu'impose James au lecteur, sommé de lire dans l'histoire simultanément les deux sens? » Issu d'une famille riche de la Nouvelle Angleterre, « exilé » en Europe et mort Anglais, Henry James (1848-1916) se consacra entièrement à son oeuvre de romancier. Le tour d écrou analyse 2. Mettant en scène des personnages issus de milieux privilégiés et évoluant en vase clos, James, freudien avant la lettre, explore les méandres obscurs de la psychologie humaine. Par son raffinement esthétique, son souci de la perfection formelle, on a pu le qualifier de « Flaubert américain ». Dans un manoir faussement moyenâgeux, une jeune gouvernante croit que les deux adorables enfants dont elle s'occupe sont envoûtés par un couple de revenants.