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"Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives", écrit le chercheur depuis l'université de Princeton, dans le New Jersey, un an avant sa mort en avril 1955. "Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, n'y changera rien (pour moi)", ajoute-t-il dans cette missive d'une page et demie. La dernière vente de cette lettre remontait à 2008, lorsqu'elle avait été adjugée à un collectionneur privé pour 404. 000 dollars, a précisé Christie's. Dans sa lettre, l'auteur de la théorie de la relativité, décédé à 76 ans, n'épargne pas le judaïsme. "Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, l'incarnation d'une superstition primitive", écrit-il. "Et le peuple juif auquel j'appartiens fièrement, et à la mentalité duquel je me sens profondément ancré, n'a pas pour autant une forme de dignité différente des autres peuples". Dieu de tout l univers de rennes. "Au vu de mon expérience, ils ne sont pas meilleurs que les autres groupes humains, même s'ils sont protégés des pires excès par leur manque de pouvoir.
Quantité d'auteurs sont à la fois philosophes et religieux: Anselme, Scot, Augustin, Thomas, etc. Au-delà des médiévaux, l'influence des théories sur Dieu se retrouveront encore chez des philosophes comme Kant ou Hegel. En philosophie, le problématique classique porte sur la connaissance des dieux. Peut-on connaître les dieux? Ou sommes nous condamnés à n'avoir sur eux que des croyances? Le dieu est pensé séparé de l'homme, inaccessible immédiatement comme un objet physique. Il n'est donc pas évident qu'on puisse le connaître, puisqu'on ne le rencontre jamais à la façon d'un objet du monde. Est-il possible de connaître les dieux est donc une interrogation. Quand les Celtes font dieu de tout bois. À supposer la connaissance possible, jusqu'où irait-elle? Certains pensent qu'on peut connaître l'existence du dieu, mais rien de plus. D'autres affirment qu'on peut aussi connaître la nature, voire les propriétés du dieu. On peut aussi interroger la modalité de connaissance du dieu. Connaît-on dieu par la raison? Le sentiment? La révélation?
Chênes, hêtres, frênes, ifs, pommiers, poiriers, mélèzes, l'arbre, seul ou en bosquet, est incontournable dans les religions celtes. Ces "bois sacrés", appelés nemetum en gaulois latinisé, sont considérés comme de véritables sanctuaires. Souvent consacrés à une divinité principale, ils abritent aussi le culte d'autres dieux secondaires, comme les dryades ou les nymphes. Surtout, tout arbre majestueux peut être, pour les Celtes, le symbole microcosmique de l'arbre du monde; et lorsque l'arbre tombe, c'est tout l'univers qui s'apprête à basculer… "L'arbre-monde peut être le monde lui-même, dans son ensemble, le symbole du monde. De façon plus restreinte, il est l'axe du monde, c'est-à-dire le support autour duquel tout s'organise. Dieu de tout l univers insu. Ses racines se trouvent dans l'autre monde souterrain, sa ramure se trouve dans le ciel, il parcourt verticalement l'ensemble des strates du monde", explique l'historien Patrice Lajoye. "On a une représentation macrocosmique du motif, une théologie, et en même temps, des représentations microcosmiques locales qui prennent la forme d'un arbre particulier dans le paysage, qui devient lui-même un arbre sacré. "
D'autres ont besoin de preuves et font appel au raisonnement, qu'il soit scientifique ou philosophique. Tentons de comprendre qui peut être Dieu et ce que signifie « croire en Dieu ». Dieu de tout l univers de tolkien. Lire aussi notre article: Quel est le sens de la vie? Croire en Dieu: qu'est-ce que ça veut dire? S'interroger sur Dieu et son existence, c'est se confronter à sa propre vision du monde: celui qui pense que le monde est le fruit du hasard ne lui trouvera aucun sens: dans ce cas, tout n'est que chaos; le monde n'a été créé par personne et Dieu n'existe pas, au contraire, celui qui perçoit un certain ordre dans l'organisation de l'univers est naturellement conduit à se poser la question de savoir ce qui sous-tend la mécanique cosmique. Car dans ce cas, il faut bien reconnaître que chaque chose, chaque phénomène obéit à un principe unique, en cohérence et en harmonie avec tout le reste. Croire en Dieu, c'est donc constater qu'il y a un ordre cosmique, des lois physiques et universelles incontestables, et donc un principe commun à toutes les choses.
Notre individualité, principal obstacle à Dieu. Au quotidien, nous éprouvons les plus grandes difficultés à percevoir l'ordre cosmique, ordre dans lequel nous sommes pourtant pris. Nos instincts, sentiments et passions (regrets, peurs, attentes, attachements, espoirs…) nous maintiennent dans l'illusion que les choses devraient être autrement, et que nous avons un pouvoir sur elles. C'est ainsi que nous nions Dieu ou que nous prenons sa place. Notre animalité et individualité nous éloignent de Dieu: à chaque instant, nous tentons de maîtriser notre environnement, pensant agir par nous-même. Humour. Et Dieu dans tout ça ?. Nous nous voyons comme des êtres autonomes, séparés des autres et du monde, luttant contre les menaces extérieures, faisant le tri entre ce qui nous semble « bon » et « mauvais ». Nous nous croyons libres et pensons avoir raison. Nous oublions que nous sommes dépendants de la Nature et du cosmos tout entier, de la lumière du Soleil, de la Lune et des nuages, de la pluie et des minéraux, des autres êtres vivants, de nos ancêtres, de nos amis et de nos ennemis.
C'est penser que tout fait sens, que tout concourt au grand dessein universel, que tout est parfait et conforme à ce qui doit être. Or les preuves de l'existence d'un ordre cosmique sont nombreuses. Tous les phénomènes physiques, biologiques ou sociaux sont en effet le fruit d'un enchainement causal et de lois implacables. Qu'il s'agisse de la naissance des astres, du mouvement des planètes, de l'évolution des espèces ou du devenir des sociétés, tout peut s'expliquer de manière rationnelle. Croire en Dieu : qu'est-ce que ça veut dire ?. Le phénomène de la vie est une illustration de l'ordre qui anime la matière: la vie naît, croit et s'adapte, décomposant et recomposant sans cesse la matière dans une logique de progrès et de transmission. Croire en Dieu, c'est donc reconnaître que le hasard et le chaos n'existent pas, que tout est conforme à une intention première, un Principe unique et unitaire inscrit dans toute chose, tout être, tout phénomène. Croire en Dieu est donc tout à fait sensé et rationnel. Pourtant, nous avons tendance à voir le désordre partout: rien ne va comme nous voudrions, le conflit est permanent, le mal paraît dominer, tout semble voué à disparaître ou à se décomposer.