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Harmonie bleutée Jolie idée déco: sur la commode en hêtre peint décoré à la main, on a disposé des cadres décorés de toiles de Jouy anciennes. Sur une chaise recouverte du tissu « Calypso » édité par Chanée Ducrocq, est posé un échantillon de toile de Jouy, modèle « Water Music », l. 137 cm, 190€ le mètre, Brunschwig & Fils. Le tout, Duchesse Brisée. Association baroque La décoration des chambres et suites de l' hôtel The Regent, à Bordeaux, a été imaginée par le décorateur Jacques Garcia. Dans cette chambre, la monumentale tête de lit en gabardine, aux courbes prononcées, est assagie par le tissu, plus classique, tendu au mur. Cette toile de Jouy, représentant en médaillon des scènes bucoliques, est typique des dessins du XVIIIe. Tissu « Gaston et Daniela », l. 158 cm, 50€ le mètre, Lelièvre. Délicieuse cup of tea À la sacro-sainte heure du thé, quoi de plus chic qu'un service délicat, orné d'angelots et de motifs végétaux? Tasses et soucoupes à thé, 60, 60 1 l'ensemble, plat à cake, 46, 40 €, coll.
Aujourd'hui, nous complétons nos connaissances sur la Toile de Jouy, grâce à Anne Lewin Fleur, et à qui nous prêtons notre plume, pour vous raconter l'histoire de la Toile de Jouy! Anne Lewin Fleur Depuis deux siècles, elle traverse les modes sans jamais prendre une ride. La Toile de Jouy est une étoffe de coton sur laquelle sont représentés des motifs végétaux et des personnages d'antan. Les dessins caractéristiques sont monochromes. Ils sont souvent rouges, un ton qu'ils tirent à l'époque de l'utilisation de la racine de garance pour fabriquer la teinture. Ils peuvent aussi aujourd'hui se décliner dans des coloris rose, bleu clair, marine, vert, beige ou gris. On doit le développement en France de la Toile de Jouy à Christophe-Philippe Oberkampf. Cet industriel d'origine germanique (et qui obtient la nationalité française après 10 ans d'installation sur le territoire français) est célèbre pour avoir fondé la manufacture royale de Jouy-en-Josas. Ce tissu a marqué la France après la Révolution démocratisant l'accès au bon goût et au savoir-faire traditionnel.
Algérie 1961-2019. Raymond Depardon / Kamel Daoud ». l'Institut du Monde Arabe jusqu'au 17 juillet - Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l'invisible Musée du quai Branly jusqu'au 17 juillet - Giorgio Vasari – Le Livre des dessins. Destinées d'une collection mythique Musée du Louvre jusqu'au 18 juillet - Anita Molinero Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris jusqu'au 24 juillet - Etoffes et Littérature. Les textiles dans la littérature au XIXe siècle » à la Maison de Chateaubriand jusqu'au 24 juillet - Photographies en guerre Musée de l'Armée jusqu'au 24 juillet - Hip Hop 360, Philharmonie de Paris jusqu'au 24 juillet - L'aventure Champollion. Dans le secret des hiéroglyphes Bibliothèque François-Mitterrand jusqu'au 24 juillet - Giovanni Boldini (1842-1931) – Les plaisirs et les jours Petit Palais jusqu'au 24 juillet - Gallen-Kallela Mythes et nature musée Jacquemart-André jusqu'au 25 juillet - Sneakers, les baskets entrent au musée, Musée de l'Homme jusqu'au 25 juillet - Pharaon des Deux Terres.
Il rencontre un vif succès à travers les âges et se fait un nom célèbre dans l'histoire des arts décoratifs. Découvrons les secrets de cette toile ancienne et si moderne à la fois. L'impression de motifs sur toile est très ancienne. C'est en Inde qu'on découvre les teintures et les techniques de la gravure sur tissu. Dès le Moyen-âge, ces cotonnades, appelées indiennes, s'exportent à travers l'Orient. Elles arrivent sur les marchés européens au XVIIe siècle et plaisent beaucoup pour leurs couleurs vives et leurs motifs exotiques. En 1686, cependant, un arrêt du Conseil d'État interdit l'importation et la fabrication en France de ces toiles. L'objectif est de protéger les manufactures françaises de soie, de laine, de lin et de chanvre. L'artisanat des toiles indiennes se développe alors ailleurs en Europe. La fabrication clandestine s'organise également en France. Puis, la répression diminue. Madame de Pompadour contribue à sa réintroduction en utilisant les indiennes tant pour sa décoration intérieure que pour la confection de ses toilettes.
Les toiles indiennes sont à nouveau autorisées en 1759. Christophe-Philippe Oberkampf sera alors un acteur incontournable de leur fabrication en France. Crédit photo:Musée du textile de Wesserling Christophe-Philippe Oberkampf naît le 11 juin 1738 à Wiesenbach en Allemagne. Descendant d'une lignée de teinturiers, il est formé par son père en Suisse. À 18 ans, il travaille comme graveur dans une manufacture d'impression à Mulhouse. Par la suite, il devient coloriste dans les ateliers d'indiennes du fabricant Cottin à Paris. En 1760, connaissant toutes les techniques de l'impression sur toile, il s'installe à Jouy-en-Josas, près de Versailles. Il y fonde les ateliers de sa manufacture au bord de la Bièvre, une situation idéale pour le lavage des tissus. Les premières toiles imprimées connaissent un véritable succès. En 1764, Oberkampf agrandit sa fabrique sur un vaste terrain de 14 hectares, et accroît les effectifs de sa manufacture sans jamais sacrifier la qualité de son travail. En 1783, le roi Louis XVI lui attribue le titre de manufacture royale.