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Jusqu'à tout récemment, le Québec était parmi les seules provinces canadiennes qui ne possédaient pas de programme de mesures de rechange en matière de justice criminelle pour adultes. De 2017 à 2019, un programme de mesures de rechange général (PMR-G) basé sur une approche de justice réparatrice a été mis à l'essai au sein de trois régions-tests québécoises. Depuis 2019, il est en cours de généralisation à tout le Québec. À ne pas confondre avec le pardon, la justice réparatrice place la victime au centre du processus judiciaire, de façon qu'elle puisse bénéficier de certaines formes de réparation de la part de la personne qui a commis le crime. Catherine Rossi, professeure à l'École de travail social et criminologie de l'Université Laval et chercheuse affiliée au Centre de recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV), s'est intéressée aux retombées de ce projet pilote d'une durée de 19 mois, avant de commencer son évaluation à long terme.
Le mandat principal des OJA est de participer à l'application de mesures extrajudiciaires prévues par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Un projet pilote prometteur Pour la toute première fois, un programme de justice réparatrice s'adressant aux contrevenants adultes fait l'objet d'un projet pilote à la Cour du Québec dans trois villes du Québec. En effet, le Programme de mesures de rechange général pour adultes est présentement à l'essai à Sherbrooke, à Saguenay et à Joliette pour une période de 18 mois, soit du 1er septembre 2017 au 31 mars 2019. Les objectifs du programme: Donner la possibilité aux adultes accusés de certaines infractions criminelles d'assumer la responsabilité de leurs actes et de réparer leurs torts en ayant recours à des mesures de réparation, évitant ainsi les procédures judiciaires traditionnelles Voici des exemples de mesures: des travaux dans la collectivité des rencontres de médiation détenu-victime le paiement d'une compensation financière la participation à des thérapies (ex.
: traitement et prévention de la toxicomanie, gestion de la colère, etc. ) Diminuer le risque de récidive des contrevenants Pour de plus amples informations sur le programme et sur les conditions d'admissibilité, consultez le site du ministère de la Justice à l'adresse suivante: