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Descripción editorial « Dugain a le tact des grands guides, il nous entraîne là où nous n'aurions jamais eu le cran d'aller seuls. » Erik Orsenna, Le Point. « Le miracle des mots. » Jérôme Garcin, La Provence. « De la grâce, de l'élégance. » André Rollin, Le Canard enchaîné. « Poignant, à faire lire à tous. » Martine Laval, Télérama. « Une entreprise extraordinaire. Marc Dugain a écrit un roman universel, une leçon vécue de stoïcisme. » Eric Ollivier, Le Figaro. « Une densité de bout en bout. » Etienne de Montety, Le Figaro Magazine. Dans les premiers jours de 1914, Adrien, jeune lieutenant du génie est fauché par un éclat d'obus. Défiguré, il est transporté au Val de Grâce où il passera le reste de la guerre dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révèleront toute leur humanité. Pour ce premier roman, Marc Dugain a notamment reçu le prix des Libraires, le prix Nimier, le prix des Deux-Magots.
» Eric Ollivier, Le Figaro. « Une densité de bout en bout. » Etienne de Montety, Le Figaro Magazine. Détails Partager via Facebook Partager via Twitter Partager via Pinterest Partager par Mail Imprimer la page Avis des lecteurs 4 /5 Note moyenne obtenue sur: Adrien, jeune officier mobilisé en 1914, est fauché, lors d'une reconnaissance sur les bords de la Meuse, par un éclat d'obus qui lui arrache la partie inférieure du visage. Défiguré, devenu, en un instant, un "monstre", une "gueule cassée", il est transporté au Val-de-Grâce dans une chambre réservée aux gradés: la chambre des officiers, pièce sans miroir où l'on ne se voit que dans le regard des autres. Il y restera 5 ans, 5 ans pour penser à l'avenir, à l'après-guerre, à Clémence aussi... 5 ans à nouer des amitiés fortes, avec ses compagnons d'infortune... Avec des mots simples, Adrien raconte les souffrances endurées et la longue reconstruction. Ce livre magnifique, empreint d'une profonde humanité, écrit en hommage à un grand-père, a obtenu 11 prix depuis sa sortie en 1998.
Ensemble, ils tentent de se convaincre, malgré les épreuves, qu'ils sont encore des hommes et que tout ne s'est pas terminé le jour où leur visage, ce reflet de l'âme, leur a été arraché. Ils retrouvent peu à peu leur entrain d'antan et les jours deviennent moins pénibles. Ils le doivent bien à ceux qui ne sont plus là, après tout. L'amour est lui aussi mis à l'épreuve, celui de Clémence qui n'a pas su entrevoir l'âme d'Adrien, qui n'a pas surmonté sa répulsion. Marc Dugain signe, avec l'histoire d'Adrien, son roman le plus poignant. Il dresse avec talent un portrait de ce qui n'en a plus, et parvient à décrire l'odeur de la guerre, ce que celle-ci prend et ce qu'elle laisse de parfois bien pire. L'auteur redonne une humanité, une dignité tant méritée aux Gueules Cassées de la Grande Guerre. Mais « La Chambre des Officiers » est avant tout un hymne à la vie, coûte que coûte, et une très belle leçon d'amitié et de fraternité. Joy SAUDE
Il fallait de l'audace pour imaginer un film à partir du roman de Marc Dugain, La Chambre des officiers, qui raconte une histoire très forte (et vraie) mais a priori infilmable. La vie d'un soldat de 1914 réduite à l'espace d'une salle d'hôpital où il arrive dès les premiers jours de la Grande Guerre. Il y restera cinq ans. Un enfermement qui n'est rien, pourtant, comparé à celui que cet homme doit endurer dans sa chair: défiguré lors d'un bombardement, il ne revient à la vie que pour se découvrir prisonnier d'un visage monstrueux qui n'est plus le sien, qui n'est plus humain. L'histoire du lieutenant Adrien, c'est le portrait d'un homme qui n'a plus de portrait. C'est un regard porté sur celui qui ne supporte plus les regards, et que la plupart des regards fuient. Comment braquer sur cet univers-là l'oeil d'une caméra? La difficulté a stimulé François Dupeyron, qui ne se contente pas d'éviter les écueils: il s'empare vraiment de ce sujet délicat, douloureux, intimiste, et fait de La Chambre des officiers un film de chambre, comme on dit de la musique.
982 mots 4 pages LA CHAMBRE DES OFFICIERS La chambre des officiers est un roman de Marc Dugain publié en 1998 et ayant reçu le prix des Libraires. Deux ans plus tard, il sera adapté au cinéma. Lieux: Paris, Val de Grâce ( La chambre des officiers) Époque: 1ere guerre mondiale ( 1914-1918) Durée du récit: Le récit s'étale sur environ 5ans. Les personnages: Adrien Fournier: Personnage principal. Petit provinciale de 22 ans, ingénieur dans les chemins de fer. Son père est mort mais il lui reste sa mère et ses deux sœurs. Clémence: Amour d'un soir. Adrien rencontre Clémence à la gare avant d'aller au front. Ils passent la nuit ensemble et le lendemain Adrien part à la guerre laissant Clémence seule dans son appartement. Alain Bonnard: Le plus vieux camarade d'Adrien. Il a un handicap a la main droite. Henri de Penanster: Camarade de chambre d'Adrien, il le rencontre à l'hôpital Val de Grâce. Lui aussi est une victime de la guerre, défiguré a cause d'un obus. Il a perdu la moitié de son menton et il a l'œil crevé, l'orbite défoncée par un fer à cheval.
La chambre des officiers, de Marc Dugain Quatrième de couverture: En 1914, tout sourit à Adrien, ingénieur officier. Mais, au début de la guerre, lors d' une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un éclat d' obus le défigure. En un instant, il est devenu un monstre, une "gueule cassée". Adrien ne connaitra ni l' horreur des tranchées ni la boue, ni le froid, la peur ou le rats. Transféré au Val-de-Grâce, il rejoint une chambre réservée aux officiers. Une pièce sans miroir où l' on ne se voit que dans le regard des autres. Il y restera cinq ans entre parenthèses. Cinq ans pour penser à l' avenir, à l' après- guerre, à Clémence qui l' a connu avec son visage d' ange. Cinq ans à nouer des amitiés déterminantes pour le reste de son existence... " On n' oubliera pas le premier roman de Marc Dugain, qui a su rendre au visage d' Adrien, dans un style simple et sanglé, toute son humanité. " Jérôme Garcin - "Le nouvel observateur" Sur l' auteur: Marc Dugain est financier. Il a passé son enfance dans le château des " Gueules cassées" où il accompagnait son grand-père.
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