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20 ième dimanche du temps ordinaire Prière d'ouverture - 2e lecture - Prière universelle Le Pain du Ciel conduit nos vies… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6, 51-58. En ce temps-là, Jésus disait à la foule: « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux: « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger? » Jésus leur dit alors: « Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Évangile selon saint jean 6 51 58 activity. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel: il n'est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » ***************** « Après avoir »: Jésus ne cesse de donner des preuves de ce qu'il dit, de ce qu'il fait. Sa vie est recherche de communication envers nous. Les gestes qu'il pose sont riches d'une signification que nous avons toujours à rechercher. Homélie sur l'Évangile selon Saint Jean 6:51-58 - YouTube. Dans ce don de la multiplication des pains pour nourrir la foule, Jésus dit déjà quelque chose de ce qui l'anime au fond, de la soif et de la faim du don qui habitent en lui… « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel »: Jésus parle de lui, de ce mouvement qui l'amène à se donner totalement, à envisager son anéantissement pour nous, pour nous nourrir, nous nourrir de la Vie en lui, celle qu'il reçoit lui-même. Cette « néantisation » n'est pas une mort, un abandon, car cette néantisation est portée par le souffle de Vie, par le désir de la transmission. Elle est appel à une transformation fondamentale de notre part et de sa part.
Les promesses des versets 51 et 58: «Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement», sont comme la contrepartie de la condamnation portée par Dieu contre l'homme quand Il le chasse de l'Eden: «Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne prenne aussi de l'Arbre de Vie, n'en mange et ne vive éternellement» (Genèse 3, 22). L'immortalité qu'en Jean 6 le Christ attache à la manducation eucharistique est la restauration pour la fin des temps du privilège primitif qui faisait partie du plan divin («Dieu a créé l'homme pour l'immortalité», Sagesse 2, 23), mais qui fut perdu par la faute de l'homme. La nourriture eucharistique doit mettre le fidèle en possession d'une vie éternelle sur laquelle la mort physique n'aura aucune prise, et qui doit s'épanouir à la fin des temps lors d'une résurrection glorieuse, point culminant de l'œuvre salvifique du Christ.
Ensemble, nous sommes la chair et le sang du Christ, aujourd'hui livrés aux hommes. Se nourrir de la Parole II faut manger pour vivre, dit la sagesse populaire. Pour la vie éternelle aussi, une nourriture nous est nécessaire: c'est Dieu lui-même. Après avoir parlé de la foi en la Parole du Père, de l'accueil de son attraction, de l'ouverture à son enseignement, Jésus change de vocabulaire. Là où il parlait de « croire » il va parler maintenant de manger et de boire. Tel est le thème du second discours, qui commence au verset 45 et dont les premières phrases terminent la lecture de dimanche dernier. Ne pensons pas tout de suite à l'Eucharistie, nous sommes bien en deçà! Les deux discours s'interprètent l'un par l'autre. Pour dire « croire », « faire sien » l'Écriture parle souvent de manger et de boire. Même le Livre, porteur de la Parole, doit être dévoré (Ézéchiel 3, 1-3. Évangile selon saint jean 6 51 58 sermon. Apocalypse 10, 8-11). Ainsi, dans notre langage courant, nous parlons de boire des paroles ou de dévorer un livre.