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Visite du musée des Canuts ( ouvriers de la soie au 19ème siècle) et du site de la Croix-Rousse (2h30) Visit of musée des Canuts ( silk workers of the 19th century) and of the Croix-Rousse neighbourhood (2h30) Appelée aussi la colline qui travaille car elle a longtemps hébergé les ateliers des canuts, elle a été ainsi le témoin des luttes de ces ouvriers de la soie qui ont marqué l'histoire de la vie ouvrière et syndicale lyonnaise. Also known as the hill that works because it has hosted workshops in canuts, it has been witnessing the struggles of these workers in the silk in the history of life and working association lyonnaise. Le vignoble connait alors son rallèlement, le Beaujolais devient le vin des Canuts, le vin des ouvriers de la soie. Rapid growth in the winegrowing area At the same time, Beaujolais became the wine of the Canuts, the silk workers in Lyon. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats: 8. Exacts: 8. Temps écoulé: 44 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents: 1-300, 301-600, 601-900 Expressions courtes fréquentes: 1-400, 401-800, 801-1200 Expressions longues fréquentes: 1-400, 401-800, 801-1200
LA FABRIQUE DE SOIE LYONNAISE (1830-1848) Par Claude LEVY La fabrique de soie lyonnaise et la Révolution de 1830 Dans l'après-midi du 29 juillet, à l'arrivée des journaux de Paris, la population lyonnaise prit connaissant des événements de la capitale. La nouvelle enthousiasma aussitôt la bourgeoisie libérale — importante dans cette ville d'affaires —, qui, pour des raisons diverses, était hostile à la Restauration et donna lieu à une grande manifestation dont était à peu près absente la population ouvrière. Pourquoi cette carence? Est-ce, comme on l'a cru tout d'abord, la seule crainte de mécontenter les fabricants qui lui ait dicté pareille attitude? En réalité, la cause est plus profonde. A la veille de la Révolution de Juillet, les ouvriers de la Fabrique ne s'occupent guère de politique, aux dires d'Adolphe Blanqui, qui les a visités à cette époque, et sont des gens laborieux dont la seule joie est d'avoir du travail et dont les jours de deuil sont les jours de repos. Mal payés, soumis à l'arbitraire des négociants de mauvaise foi, ils comprennent bien le vice de l'organisation industrielle lyonnaise, mais ils ont assez de bon sens pour ne pas songer à la bouleverser: tout au plus, ces hommes que grèvent des frais mal proportionnés à leur salaire (loyer, nourriture, chauffage, éclairage), insistent-ils auprès des autorités pour obtenir un tarif à peu près fixe, analogue à celui qui avait été accordé aux tullistes en 1819.