liteqz.com
D'autre part, le retrait doit respecter la procédure contradictoire prévue à l'article L 122-1 du code des relations entre le public et l'administration (anciennement article 24 de la loi du 12 avril 2000 également largement utilisé, avant sa codification, par les avocats), aux termes duquel: « Les décisions mentionnées à l'article L. Archives des L. 424-5 du code de l’urbanisme - Green Law Avocat. 211-2 n'interviennent qu'après que la personne intéressée a été mise à même de présenter des observations écrites et, le cas échéant, sur sa demande, des observations orales. Cette personne peut se faire assister par un conseil ou représenter par un mandataire de son choix. L'administration n'est pas tenue de satisfaire les demandes d'audition abusives, notamment par leur nombre ou leur caractère répétitif ou systématique ». L'intéressé doit disposer d'un délai suffisant pour présenter ses observations (qui le sont souvent par l'intermédiaire de son avocat, en particulier dans le cas d'un permis de construire autorisant un projet immobilier conséquent dont le retrait peut être extrêmement problématique) et ainsi essayer de convaincre le Maire de la régularité de l'autorisation qui lui a été délivrée.
2. Conditions de fond du retrait de permis de construire Le retrait doit intervenir dans un délai de trois mois. Ce délai est dérogatoire du droit commun puisque ce dernier prévoit, en principe, un délai de quatre mois. La date de déclenchement du délai varie en fonction du caractère tacite ou explicite du permis. Article L424-6 du Code de l'urbanisme | Doctrine. Pour les décisions expresses, la date à prendre en compte est celle de la délivrance du permis de construire. Contrairement au délai de recours contentieux, le délai de retrait est « non franc », c'est-à-dire qu'il se calcule de quantième en quantième. Pour les décisions implicites, la date à prendre en compte est la date d'échéance du délai implicite d'acceptation. Au delà du délai de trois mois, le permis de construire ne peut être retiré que dans l'hypothèse où il a été obtenu par fraude ou sur demande de son bénéficiaire, dans l'hypothèse ou ce retrait ne porte pas atteinte aux droits des tiers. L'acte retiré doit être illégal: incompétence de l'auteur de l'acte, non respect des règles impératives du Code de l'urbanisme et/ou du plan local d'urbanisme… Cette condition est constante.
La Cour d'Appel n'avait toutefois pas retenu cette argumentation. Elle avait ainsi confirmé l'ordonnance de rejet, considérant que la requérante ne pouvait, pour échapper à l'irrecevabilité, se prévaloir des nouvelles dispositions de l'article R. 424-15 du Code de l'urbanisme, contre un permis de construire délivré avant leur entrée en vigueur.
Entrée en vigueur le 26 juillet 2021 En cas d'autorisation ou de non-opposition à déclaration préalable, la décision mentionne la date d'affichage en mairie ou la date de publication par voie électronique de l'avis de dépôt prévu à l'article R. * 423-6. L 424 5 du code de l urbanisme et de l habitat. Si la décision comporte rejet de la demande, si elle est assortie de prescriptions ou s'il s'agit d'un sursis à statuer, elle doit être motivée. Il en est de même lorsqu'une dérogation ou une adaptation mineure est accordée. Entrée en vigueur le 26 juillet 2021 1 texte cite l'article 0 Décision Aucune décision indexée sur Doctrine ne cite cet article. 0 Document parlementaire Aucun document parlementaire sur cet article. Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature.