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La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 sur l'économie sociale et solidaire institue une obligation générale d'information des salariés sur le rachat d'entreprise ainsi qu'une information spéciale, directe et préalable, des salariés en cas de cession de fonds de commerce et de cession de droits sociaux afin de leur permettre de présenter une offre de rachat. Ce dispositif aurait vocation à s'appliquer aux cessions conclues à compter du 2 novembre 2014. Par Vincent Delage, avocat associé, spécialisé en droit social. Il intervient auprès de groupes et d'entreprises évoluant notamment dans les secteurs de l'industrie pharmaceutique, de la publicité et des médias, de l'informatique, de l'immobilier, tant en matière individuelle que collective. Et Laure Soyer, avocat spécialisé en droit social. Information des salariés cession de fonds la. Elle assiste notamment les entreprises dans la gestion quotidienne de leurs problématiques sociales. Une information générale des salariés sur les modalités de reprise par eux-mêmes de leur entreprise (art.
On notera qu'aucune sanction n'est prévue en cas de manquement à l'obligation triennale d'information. Il conviendra d'attendre le décret sur ce point. Loi Hamon : l’information des salariés en cas de cession de fonds de commerce et de cession de sociétés | Option Finance. Ce dispositif aurait vocation à s'appliquer aux cessions conclues à compter du 2 novembre 2014 tandis que l'obligation d'information triennale est entrée en vigueur au lendemain de la publication de la loi, soit le 1er août 2014. Une certitude mais des obligations aux contours incertains Ce droit nouveau n'a rien d'un droit de préemption réservé aux salariés et le cédant reste parfaitement libre de choisir son cessionnaire. Pour autant, l'obligation d'information préalable en cas de cession pourrait conduire à des difficultés pratiques, notamment en ce qui concerne son insertion au calendrier de cession et la nature des informations à délivrer au(x) salarié(s), dont la loi ne dit rien, au regard de l'indiscutable confidentialité qui doit entourer tout processus de cession. En outre, on constatera que ces deux obligations, nouvelles et originales, réservent encore des zones d'ombre faute de décrets parus.
Le temps dira s'il permet des survies d'entreprises par des reprises internes. Source: Echos Judiciaires Girondins