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Avant votre sortie, le médecin anesthésiste vérifiera le bon fonctionnement du cathéter et vous donnera toutes les informations nécessaires pour que votre retour à domicile se passe sereinement. Un suivi par la clinique est également réalisé avec un appel le lendemain au domicile du patient, pour s'assurer de l'absence d'effets adverses et de la bonne qualité de l'analgésie. La douleur post-opératoire : prise en charge | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO). Bien entendu, un numéro de téléphone vous sera donné afin de contacter 24h/24 un soignant en cas de nécessité; Si le cathéter ne fonctionne pas, se déplace, il est possible soit d'en reposer un autre, soit de passer à des médicaments contre la douleur par voie intraveineuse ou par voie orale. Toutes les explications seront données par votre anesthésiste et par votre chirurgien le jour de votre consultation.
Consulter en ligne un généraliste Une anesthésie après l'anesthésie Après une intervention réputée très douloureuse, une anesthésie locorégionale est parfois pratiquée, par l'injection à proximité d'un tronc nerveux d'un produit anesthésiant local qui va entraîner une anesthésie de longue durée de la région opérée. Cette technique peut être utilisée, par exemple, après une chirurgie orthopédique. Pour les douleurs les plus intenses, des anesthésies péri-médullaires -rachianesthésie ou, le plus souvent péridurales- peuvent être réalisées. Elles consistent à injecter un produit anesthésiant ou de la morphine au voisinage de la moelle épinière. Douleurs post-opératoires: des protocoles pour la soulager. Un cathéter peut être laissé en place pour pouvoir répéter les injections et maintenir l'analgésie pendant plusieurs jours. Ces techniques, très efficaces, sont réservées généralement à des interventions importantes. Les douleurs postopératoires commencent généralement à régresser après 12 à 24 heures. Leur persistance ou leur recrudescence doit être signalée à l'équipe médicale pour rechercher une complication, notamment infectieuse.
Ce cathéter est posé juste avant l'intervention chirurgicale, en salle de préparation interventionnelle, sous sédation. Le système de perfusion continue perinerveuse est mis en place après l'intervention, en salle de réveil ou SSPI, par un infirmier(e), pour une durée maximale de 72h. Il s'agit, dans certains cas particuliers comme la chirurgie orthopédique, d'une alternative à la morphine, entraînant moins d'effets secondaires (nausées, vomissements…) et une plus grande efficacité de prise en charge. Douleurs postopératoires - Doctissimo. L'entretien de l'analgésie peut être réalisée par perfusion continue et/ou par Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA). L'appareil de PCA est similaire à celui utilisé pour la morphine, c'est-à-dire composé d'une seringue ou d'un réservoir contenant l'anesthésique local, et d'un mécanisme avec un bouton qui permet de délivrer soi-même une dose supplémentaire d'anesthésique local si la douleur augmente. Ce type d'analgésie est compatible avec une chirurgie ambulatoire, grâce à un réseau d'infirmière spécialement formée à ce type d'analgésie via l'hospitalisation à domicile ou HAD, et à des protocoles stricts établis par le CLUD.
La PCA est un système nécessitant la participation active du patient. Il s'agit d'un dispositif que le médecin anesthésiste programme pour vous assurer le maximum de confort. L'appareil est composé d'une seringue ou d'un réservoir qui contient un médicament pour soulager la douleur, et d'un mécanisme électronique que vous commandez par un bouton. En appuyant sur le bouton poussoir, vous soulagerez votre douleur vous-même en vous administrant votre dose de médicament anti-douleur. Les réglages faient par l'anesthésiste sont programmés pour éviter les surdosages. Il n'y a pas de risque de devenir toxicomane. Aucune dépendance liée à l'utilisation de morphine ou de ses dérivés pour traiter la douleur post opératoire n'a été constatée. La morphine peut entraîner certains effets secondaires (nausées, vomissements, rétention aigue d'urine, hallucinations…), qui peuvent être traités par votre médecin anesthésiste. MOYENS NON MEDICAMENTEUX: CATHETER PERINERVEUX Une autre technique d'analgésie consiste en la pose d'un mince tuyau (cathéter) près d'un nerf afin de délivrer en continu une solution d'anesthésique local pour « endormir » légèrement la partie douloureuse du corps.
Les chirurgies effectuées par voie ouverte ou qui induisent un délabrement tissulaire important (chirurgie thoracique, abdominale, amputation, mammectomie…) sont pourvoyeuses de douleurs de forte intensité. La douleur aiguë postopératoire a, par ailleurs, une origine neurogénique, inflammatoire et s'accompagne de processus d'activation. En effet, « l'agression chirurgicale génère des phénomènes de sensibilisation primaire et secondaire, associés à une hyperexcitabilité neuronale », affirme le Pr Gilles Lebuffe, anesthésiste-réanimateur au CHU de Lille. Après l'intervention, la douleur déclenchée, par exemple, lorsque l'on exerce une pression sur la cicatrice est principalement liée à une sensibilité primaire: elle est d'origine périphérique. Celle survenant à la suite d'un simple frottement en périphérie de la cicatrice est liée à une sensibilité secondaire: elle est à la fois périphérique et centrale. Identifier les patients à risque de douleurs intenses « Chez certains patients opérés, nous pouvons déclencher, à l'examen clinique, des douleurs intenses à distance de la cicatrice.
Douleur post-opératoire: cap sur les antalgiques Vous avez subi intervention de chirurgie dentaire ( pose d'implants, greffe osseuse... ) et vous vous dîtes que le plus dur est passé? C'est sans compter sur les douleurs post-opératoires, qui peuvent venir perturber votre quotidien. Sourdes ou vives, lancinantes ou simplement gênantes, ces douleurs demandent à être soulagées. Votre chirurgien dentiste fera le point avec vous sur l'intensité de la douleur ressentie et vous prescrira un traitement adapté. Le point sur la douleur Le ressenti de la douleur est propre à chacun. Ainsi, si l'intervention que vous avez subie est couramment pratiquée par le dentiste, il ne peut pour autant deviner à quel point vous souffrez. Il vous demandera donc de chiffrer votre douleur. L'emploi d'une réglette graduée pourra être utilisée. Disposer d'un visuel aide parfois à mieux observer sa douleur et à la quantifier. Auprès des enfants, le dentiste utilisera parfois une réglette affichant des visages qui expriment différents degrés de douleurs.