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Le compteur est déplacé suivant l'écran en S 5, et compte le nombre de neutrons arrivant dans le voisinage de S 5. Dans l'expérience de diffraction, la fente S 4 a une largeur a = 93 μm, ce qui donne une dimension angulaire de la tache de diffraction de θ = λ a ∼ 2 × 10 − 5 radian et sur l'écran situé à D = 5m de la fente une dimension linéaire de l'ordre de 100 μm. Il est possible de faire un calcul précis de la figure de diffraction en tenant compte par exemple de la dispersion des longueurs d'onde autour de la longueur d'onde moyenne de 20 Å. Le résultat théorique est en accord remarquable avec l'expérience (figure 1. 8). Interférences avec des atomes froid et climatisation. Dans l'expérience d'interférences, deux fentes de21 μm ont leurs centres espacés de d = 125 μm. L'interfrange sur l'écran vaut i = λD d = 80 μm 28. Le deutérium est choisi de préférence à l'hydrogène, qui a l'inconvénient d'absorber les neutrons dans la réaction n + p → 2 H + γ; c'est pourquoi dans un réacteur nucléaire l'eau lourde est un meilleur modérateur que l'eau ordinaire: exercice 15.
10. LES INTERFÉRENCES ATOMIQUES Les phénomènes d'interférence sont l'une des principales manifestations des propriétés ondulatoires. Interference avec des atomes froids . Il en est de même des phénomènes de diffraction, qui peuvent d'ailleurs être considérés comme le résultat d'un grand nombre d'interférences. C'est la diffraction des électrons par un cristal qui a permis, en 1927, de confirmer l'hypothèse de De Broglie pour ce qui concerne les électrons (expérience de Davisson-Germer). Depuis, les interférences d'ondes de matière ont été observées pour d'autres types de particules (neutrons lents en particulier). Mais pour les atomes à température ambiante, c'est plus difficile. Les longueurs d'onde correspondantes sont très faibles: par exemple, la longueur d'onde d'un atome d'hélium se déplaçant à une vitesse de l'ordre de 1 000 m/s (typique pour un gaz à température ambiante) vaut environ 0, 1 nanomètre (10 –10 m).
En 1992, des physiciens japonais de la Nippone Electronics (NEC) ont réalisé une expérience d'interférences d'atomes froids dans des fentes d'Young. Les atomes (de néon) sont initialement piégés dans des ondes stationnaires laser puis ils sont lâchés en chute libre au travers de deux fentes de Young de 2 μ m de large, distantes de 6 μ m. Interference avec des atomes froids de. La longueur d'onde de De Broglie vaut environ 15 nm pour ces atomes de néon. La manipulation est schématisée ci-dessous: Cette expérience montre deux aspects des atomes de néon. Quels sont-ils et comment se manifestent-ils? L'aspect relativiste (par la dilatation des durées observée) et corpusculaire (par la visualisation de points correspondant à autant d'impacts d'atomes).
Comme avec les ondes lumineuses, chaque onde atomique se dédouble à son passage par les deux fentes, et la superposition de ces deux ondes produit des franges d'interférence sur un écran de détection placé un peu plus bas. La vitesse des atomes à ce niveau est de l'ordre de 2 m/s seulement, d'où une longueur d'onde de De Broglie valant environ 15 nanomètres; avec une distance fentes-écran égale à 85 cm et des fentes écartées de 6 microns, l'interfrange vaut environ 2 mm, ce qui est aisément observable. Expérience d'interférences atomiques réalisée en 1992 par une équipe japonaise de l'université de Tokyo: /10_les_interferen (3 of 4)
Le refroidissement d'atomes par laser est une technique qui permet de refroidir un gaz atomique, jusqu'à des températures de l'ordre du mK ( refroidissement Doppler), voire de l'ordre du microkelvin (refroidissement Sisyphe) ou encore du nanokelvin [ 1]. Les gaz ultra-froids ainsi obtenus forment une assemblée d'atomes cohérents, permettant d'accomplir de nombreuses expériences qui n'étaient jusque-là que des expériences de pensée, comme des interférences d'ondes de matière. La lenteur des atomes ultra-froids permet en outre de construire des horloges atomiques de précision inégalée. Relayé par une phase de refroidissement par évaporation, on atteint même le régime de dégénérescence quantique: les gaz de bosons forment un condensat de Bose-Einstein, les fermions un gaz de Fermi dégénéré. Cette technique a valu le prix Nobel de physique 1997 à Claude Cohen-Tannoudji, Steven Chu et William D. Etudier une interférence d'atomes - TS - Problème Physique-Chimie - Kartable. Phillips. Refroidissement [ modifier | modifier le code] Principe [ modifier | modifier le code] La température d'une assemblée d'atomes correspond à l'agitation, dite thermique, qui y règne: elle est liée aux vitesses microscopiques que conservent les atomes, malgré l'immobilité apparente de l'assemblée à l'échelle macroscopique.
Une interaction appropriée avec un photon peut par exemple faire passer un atome de son état quantique initial à une superposition de deux états quantiques différents, ce qui signifie que l'onde atomique initiale se voit dédoublée en deux ondes de caractéristiques différentes. Une interaction ultérieure avec la lumière peut faire l'inverse, c'est-à-dire recombiner les deux ondes; on obtient alors des interférences. Des interférences atomiques pour les ordinateurs quantiques. Comme on l'a vu, les techniques laser permettent aussi de ralentir et refroidir des atomes. Or quand la vitesse d'un atome diminue, sa longueur d'onde augmente. Et plus celle-ci est grande, plus les effets ondulatoires sont faciles à mettre en évidence. Par exemple, une expérience d'interférences atomiques réalisée par une équipe japonaise en 1992 a consisté à immobiliser et refroidir avec une mélasse optique une assemblée d'atomes de néon, puis à laisser tomber en chute libre ce nuage d'atomes au-dessus d'une plaque percée de deux fentes microscopiques.