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Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître: Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d' amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s' éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L ' Infini dans vos bras; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d' ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l' Humanité future Qui s' agite en vos seins. Poésie l'averse. Elle se dissoudra, cette argile légère Qu 'ont émue un instant la joie et la douleur; Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur. Mais d' autres coeurs naîtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisés, de vos amours éteints, Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme, Dans les âges lointains.
24/01/2022 16:36 Lamarque Très beau ton poème. Il est agréable de voir s' écouler la pluie qui claque sur les vitres lorsque surtout on l' observe en amoureux. De belles images ressortent de ce texte. Avec un coup de cœur et au plaisir 25/01/2022 03:09 Saber Lahmidi Merci Niky pour ce beau poème discreptif et sensoriel! L averse poésie rose. 01/03/2022 14:26 Donovan Nouel Beaucoup de larmes d'émotions aux regards intenses l'un de l'autre un jour de pluie. S'embrasser sous la pluie et finir dans un lit, c'est waw, c'est un moment fou mais c'est vrai que je préfère vous lire, c'est moins stressant, ahah. Merci beaucoup pour tous ces mots, ce partage fort en poésie. Bravo Niky.
L'averse a surpris au détour du chemin Notre promenade. Tu parlais des routes Qui se croisent parfois, du destin, des doutes. Sur tes lèvres poussait, sur son lit de carmin, Chaque mot, un à un, surgi d'un parchemin Que racontent les fées qu'un gamin écoute Quand il voit le tableau des tournois, des joutes, Des dames de jadis au parfum de jasmin. Les malheurs de Sophie n'ont jamais eu raison De son espièglerie, toujours de saison. 195478 - Poème Eau : L’averse publié par Niky. Et nous voilà partis chez l'oncle Benjamin, Courant dans les prés verts; la folle déroute De deux écoliers, encor'à mi-chemin. Un peu à mes songes. Déjà à moi, toute.