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Comme le rappelle l'étude, « la vie privée est un droit de l'homme ». Pourtant, les entreprises pointées par l'organisation utilisent, entre autres, des numéros d'identification pour tracer les enfants; une surveillance accrue par les modems Wifi des écoles; le traçage par location géographique. Pire, le suivi et l'enregistrement des empreintes digitales des enfants. Problème: le consentement est ici non applicable, puisqu'un enfant ne peut, par définition, conclure un contrat. « Il n'y avait aucun doute sur le fait que les plateformes et outils utilisés puissent être dangereux. Cela n'a jamais été remis en question. » a déploré une mère de deux enfants scolarisés à Izhevsk, en Russie. Base abandonne de l autorité rage 2 pc. La France, elle, s'en sort plutôt bien: régulièrement citée dans le rapport parmi les pays ayant peu collecté les données, sa politique de protection de la vie privée est considérée comme satisfaisante. 3 plateformes d'éducation sont d'ailleurs mentionnées: Jules, Ma classe à la maison et MaSpéMaths. Des audits nécessaires Suite à ces analyses, Human Rights Watch, qui déplore un manque conséquent de protection des données de la jeune génération, propose une série de recommandations visant les gouvernements, ministères et entreprises des 49 pays étudiés.
Auquel s'opposeront parfois plusieurs de ses camarades de combat, la majorité, comme toujours, étant plutôt « suiviste ». Impossible donc de généraliser quand on veut comprendre ce que ces hommes avaient en tête. Seule la crainte de l'avenir une fois évidente la perspective de l'indépendance et le risque d'être abandonné sans véritable protection par l'armée française sur le sol algérien les réunira tous dans un même désarroi. « Harkis », un film qui déplaira autant en France qu’en Algérie - Memoire des métissages du sud-ouest. Qui se révèlera on ne peut plus justifié. Philippe Faucon, ne cherchant ni à absoudre ni à accabler les harkis, en dit finalement plus sur ce que fut la guerre d'Algérie avec cette chronique à hauteur d'homme, jamais simpliste et dénuée de tout pathos, que la plupart de ceux qui ont proposé des récits héroïques, accusateurs ou compassionnels sur le conflit. On retrouve là, filmé au cordeau, ce qui avait fait la réussite, déjà à propos de la guerre d'indépendance, de son film La Trahison en 2005. Et celle, plus récemment, de Fatima, magnifique portrait d'une courageuse femme de ménage maghrébine.
Parce que la façon dont on raconte qui furent ces hommes qui ont combattu le FLN et ce qu'ils ont fait pendant le conflit colonial est totalement différente, antagoniste même, des deux côtés de la Méditerranée. Et suscite des passions à la hauteur de la culpabilité ressentie par ceux (les Français) qui les ont abandonnés en 1962, malgré des promesses de protection, à un sort tragique après le cessez-le-feu; et par ceux (les Algériens, en particulier ceux qui n'avaient guère combattu) qui se sont donnés bonne conscience à vil prix en s'en prenant avec cruauté, sans jugement, même sommaire, et sans s'interroger sur leurs motivations, à ces « traîtres » et à leurs familles une fois les combats terminés. Nul doute, ainsi, que « Harkis », déplaira au niveau officiel et chez les « bien-pensants », autant en Algérie qu'en France. Base abandonnée de l autorité rage 2 replay. Voilà pourquoi il faut saluer ce film admirable de Philippe Faucon, qui réussit la gageure de surmonter à peu près tous les obstacles pour nous offrir, à partir d'une situation complexe, un récit à la fois rigoureux et prenant.