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Skip to content Je continue à vous proposer mes poèmes préférés et ce sera la dernière série de l'année avec ces poèmes sur le thème de la nature! Après vous avoir présenté les poèmes pour la rentrée, les poèmes d'automne, les poèmes de Noël et les poèmes d'hiver, puis les animaux en poésie, voici six poèmes sur le thème de la nature, parmi lesquels j'ai sélectionné deux poésies destinées aux parents pour leur fête: Une histoire à suivre, de Claude Roy La clé des Champs, de Jacques Charpentreau Recette, d'Eugène Guillevic Petit poème pour celle que j'aime, de Monique Hion Mon papa, de Pierre Ruaud Silence en été, de Marie-Laure de Noailles Navigation de l'article
Et je sens, contemplant ces sommets prodigieux, Hauts lieux d'inspiration où se joignent deux mondes, Une pure énergie qui, descendant des cieux, Exalte mon esprit qui vibre dans son onde. Vous êtes des antennes, Ô montagnes sacrées, Dont les cimes aux nues, impériales, se dressent Et captent du cosmos des messages secrets De lumière, d'amour, de paix et de sagesse.
Que peut-il pour cet homme et son bras replié, Cette main écrivant entre ces quatre murs? Prenons avis de nos racines délicates, Il ne nous a pas vus, il cherche au fond de lui Des arbres différents qui comprennent sa langue. » Et la rivière dit: « Je ne veux rien savoir, Je coule pour moi seule et j'ignore les hommes. Je ne suis jamais là où l'on croit me trouver Et vais me devançant, crainte de m'attarder. Tant pis pour ces gens-là qui s'en vont sur leurs jambes, Ils partent, et toujours reviennent sur leurs pas. » Mais l'étoile se dit: « Je tremble au bout d'un fil, Si nul ne pense à moi, je cesse d'exister. Poésie sur la montagne cycle 3 5. » Jules Supervielle Le vent de la montagne Le vent qui souffle à travers la montagne Me rendra fou. Je veux partir, je veux prendre la porte, Je veux aller Là où ce vent n'a plus de feuilles mortes À râteler Plus haut que l'ombre aux vieilles salles basses Où le feu roux Pour la veillée éclaire des mains lasses Sur les genoux; Aller plus haut que le col et l'auberge Que ces cantons Où la pastoure à la cape de serge Paît ses moutons; Que les sentiers où chargés de deux bannes, Sous les fayards, Le mulet grimpe au gris des feux de fanes Faisant brouillard.