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Une bande d'étudiants part en week-end dans – le titre donne un indice de taille – une cahute isolée au fond de la forêt. Voilà du pitch à l'originalité zéro qui promet un slasher comme on en a vu mille fois. Sauf que non. La cabane au fond des bois joue une carte peu commune pour le genre: celle de l'inventivité. Le Rubik's Cube dans les bois Le film d'horreur, le slasher en particulier, est un genre bourré de codes. Usés jusqu'au trognon, ces codes sont devenus autant de clichés… et de facteurs d'ennui. On en vient vite à deviner chaque scène avant qu'elle n'arrive, parce que c'est toujours le même groupe de personnages, comportant les mêmes individus stérétoptypés, dans les mêmes lieux isolés, face aux mêmes situations, avec les mêmes comportements. La Cabane passe en revue tous les codes du genre. Certains sont respectés à la lettre, d'autres subiront un contrepied. Tous auront une justification, pas forcément celle qu'on attend, pas toujours adroite, mais au moins voilà un film qui questionne le genre auquel il appartient et qui tente quelque chose.
On voit arriver grosse comme une cabane maison la révélation finale, anéantie d'entrée de jeu à cause de cette maladresse d'un générique trop explicite dans son iconographie. Deuxième foirade: la fin. Ratée de chez ratée, trop nawak, trop pompière, trop grandiloquente. Autant défauts que l'effet de surprise aurait peut-être pu tempérer. Sauf que, comme je viens de le dire, la surprise, tintin. Pire, le spectateur avait compris tout seul, mais encore en plus Sigourney Weaver débarque comme un chien dans un jeu de quilles pour se lancer dans une explication des tenants et aboutissants à la fois exhaustive, cabotine et redondante. Dommage, parce qu'on finit le film sur une déception et une mauvaise impression alors qu'il s'était souvent montré malin et intéressant. Nonobstant cette fin foireuse qui empêchera le film d'acquérir un meilleur statut que celui d'une simple curiosité, La Cabane est un film qui mérite d'être vu, rien que pour le questionnement sur un genre qui ne cherche plus à renouveler sa mythologie et sert trop souvent la même soupe formatée.
Cet article contient des spoilers majeurs pour la fin Roh. Vous pouvez consulter notre critique complète sans spoiler en cliquant sur ces mots. La nouvelle (et très bonne! ) Horreur malaisienne de Netflix Roh n'est pas un exercice clair de narration. En fait, il est délibérément obscurci, riche en symbolisme et en métaphore, et beaucoup plus préoccupé par l'atmosphère que par l'intrigue. Grâce à cela, c'est un film difficile à déballer et à comprendre, mais nous essaierons de le faire quand même. Les événements sont mis en mouvement quand Along et Angah, après avoir découvert de manière inquiétante un cerf mort suspendu par son cou, accueillent une petite fille qu'ils nomment Adik. Ils nettoient, habillent et nourrissent cet enfant avec l'aide de leur mère veuve, Mak, et elle les rembourse en pronostiquant leur disparition et en se tranchant la gorge. Certes, cependant, Mak les avait tenus éveillés tard avec l'histoire d'un esprit de la forêt qui chasse les animaux et les enfants. Il s'avère que ce n'est que le début de leurs problèmes.
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