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DES LECTURES DU CANTIQUE DES CANTIQUES par Gérard Blanchard Dans notre propos concernant le Cantique des Cantiques, il s'agit moins de traduction que de comparaison de traductions à la recherche d'un texte et de ses travestissements qui en sont comme des lectures différentes. A travers ces diverses voix nous nous plaisons à retrouver des inflexions familières et l'écho de notre temps ou de temps antérieurs oubliés. C'est pourquoi, plutôt que de nous placer sous l'invocation de saint Jérôme, comme le voulait Valéry Larbaud, nous tournons notre regard vers Origène, l'Alexandrin, car c'est lui qui, au 111e siècle, mit côte à côte sur un même rouleau, appelé les « Hexaples », les textes des Saintes Ecritures en hébreu et en grec (versions d'Aquila, de Symmaque, des Septante ou de théodation). Cette disposition graphique, permettant de comparer les différences, nous paraît très proche de notre propos, encore que ce dernier soit infiniment plus modeste. La connotation et la glose Le Cantique des Cantiques est un des textes dont on perçoit mieux la connotation perpétuelle.
2007. La Conférence des oiseaux, adapté librement sous forme de conte par Henri Gougaud, Seuil, 2002. Simorgh, puzzle littéraire de Mohammed Dib qui s'ouvre par le mythe né au Proche-Orient. L'auteur utilise le mythe du Simorgh pour aborder les thèmes qui traversent son œuvre — la langue, l'étranger, la fascination du désert, le pouvoir du rêve et de l'imaginaire; Albin Michel, 2003 [ 3]. Le Langage des oiseaux — Manteq ut-Tayr, introduction, nouvelle traduction intégrale versifiée et annotation de Manijeh Nouri, préface de Mohammad Reza Shafi'i Kadkani, Cerf, 2012. Le Cantique des oiseaux d''Attâr illustré par la peinture en Islam d'orient, traduction intégrale versifiée par Leili Anvar, commentaires iconographiques (miniatures persanes) de Michael Barry, éditions Diane de Selliers, décembre 2012. Dans son émission radiophonique Les racines du ciel, Frédéric Lenoir interviewe Leili Anvar et Michael Barry [ 4]. Celle-ci justifie que le mot « cantique » se substitue au mot « conférence » par la référence au livre de la Bible, le Cantique des Cantiques, traditionnellement attribué à Salomon… En effet les deux livres sont une allégorie de la recherche mystique.
Ces sculptures sont aussi des instruments de musique. On entend leur chant dans le film qui les accompagne et dans lequel une procession de musiciennes les activent, ainsi qu'à l'occasion de performances, qui viennent faire résonner l'espace d'exposition. Des aquarelles, dont certaines ont servi de dessins préparatoires aux céramiques, complètent cet allegretto. Leurs inspirations sont multiples, des miniatures perses aux sculptures minoennes, en passant par Valentine Schlegel ou Asger Jorn. Réalisées sur des papiers de différents formats, certaines sont entourées de cadre en terre; elles se situent à la croisée d'un art savant et d'un art populaire. Comme les sculptures, elles ont à voir avec la naissance et la mémoire du geste. Avec Le cantique des oiseaux, Katia Kameli propose une nouvelle expérience de la traduction – d'une œuvre dans une autre, d'un art dans un autre, d'un medium dans un autre, de l'indicible dans le visible, etc. –, productrice à la fois d'écarts et de mêlées. On n'invente rien, on réinterprète toujours dans une autre langue.
" Cherchez la femme" film de 2018 de Sou Abadi On qualifie ce film de comédie, le message est fort et positif, l'humour a vraiment servi le film sinon il se serait heurté à un rejet car associer "rire" et islam", il fallait oser et c est une réussite. L'histoire d'amour est un prétexte pour parler d'oppression féminine, de religion et d'intolérance. De plus, on y découvre le livre " Le cantique des Oiseaux", merveilleux recueil de poèmes persans que l'on a hâte de lire. Vous l'avez compris le burlesque sert merveilleusement cette histoire mais le titre du film ne lui rend pas hommage car le 1er long métrage de Sou Abadi, cinéaste iranienne qui a fui le régime islamique de Téhéran, n'est pas léger ou frivole. On y ressent la tension et l'islamisation des consciences. On y comprend que là où les hommes privent les femmes de liberté, ils y perdent eux aussi en bonheur et s'englue dans l'obscurantisme. Une mention spéciale pour Félix Moati (fils de Serge), très bon acteur qui se fait passer pour une musulmane qui porte le voile intégral pour mieux aimer Leïla ( Camelia Jordana).
Sylvie Abélanet Dans ce beau-livre de 96 pages, d'un format de 28 × 24 cm à l'italienne, sont présentées deux séries de sept estampes à l'eau-forte de l'artiste Sylvie Abélanet, accompagnées par des extraits du recueil de poèmes Le Cantique des Oiseaux de Farîd od-dîn 'Attâr écrit à la fin du XII e siècle, magnifiquement traduit par Leili Anvar (Diane de Selliers éditeur, 2012). Ces estampes sont librement inspirées du voyage des oiseaux vers la Sîmorgh, manifestation visible du divin, à travers les sept vallées (Désir, Amour, Connaissance, Plénitude, Unicité, Perplexité, Dénuement et Anéantissement): véritables allégories des étapes par lesquelles les soufis peuvent atteindre la vraie nature de Dieu. Avec Le Cantique des oiseaux, 'Attâr exhorte admirablement à l'abandon de soi, l'humilité, la piété dans la quête spirituelle de l'Être Aimé. Cet ouvrage est accompagné de textes écrits par: Bernadette Boustany, conservatrice du musée de Saint-Maur Christine Moissinac, présidente de Gravix Jérôme Godeau, historien d'art François Cheng, académicien, poète et calligraphe Vous pouvez acquérir l'ouvrage ici le bouton de l'achat est en haut à gauche de cette page Une édition de tête, avec une estampe, est disponible également.
La Conférence des oiseaux peinte par Habib Allah. La Conférence des oiseaux (en persan: منطق الطیر, Mantiq at-Tayr) est un recueil de poèmes médiévaux en langue persane publié par le poète soufi persan Farid al-Din Attar en 1177. Cette allégorie masnavi d'un cheikh ou maître soufi conduisant ses élèves à l' illumination est constituée d'environ 4 500 distiques. « Chercheur de vérité, ne prends pas cet ouvrage pour le songe éthéré d'un imaginatif. Seul le souci d'amour a conduit ma main droite […]. » L'histoire [ modifier | modifier le code] La Conférence des oiseaux raconte l'histoire d'une bande de trente oiseaux pèlerins partant sous la conduite d'une huppe fasciée à la recherche du Simurgh, leur roi, et relate leurs hésitations et incertitudes. À l'instar d'autres récits orientaux, le récit est émaillé de contes, d'anecdotes, de paroles de saints et de fous qui les accompagnent. Un à un, ils abandonnent le voyage, chacun offrant une excuse, incapable de supporter le voyage. Chaque oiseau symbolise un comportement ou une faute.