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Les équipes de la Bac procèdent aux interpellations. Ce dimanche, les deux hommes vont être déférés devant un juge à l'issue de leur garde à vue. Ils sont connus des services de police pour des faits différents (vol, recel.. ) "Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Marseille des chefs de séquestration et viol sur mineure de 15 ans – Des réquisitions aux fins de placement en détention provisoire ont été transmises", a précisé la procureure de Marseille dans un communiqué le 16 janvier. Les enquêteurs tentent de comprendre pourquoi ils se trouvaient tous deux dans cet appartement, alors que leurs profils sont très différents. Ils cherchent aussi à savoir pourquoi la victime se trouvait avec eux ce jour-là. Élevée par des femmes. Les deux mis en cause nient les accusations de viol, qui semblent pourtant confirmées par les examens médicaux. La jeune fille a été hospitalisée. "Si la policière adjointe n'avait pas eu l'idée de la localiser grâce à Snapchat, on n'aurait peut-être pas pu la retrouver.
La jeune fille se trouve dans le 15e arrondissement de Marseille, à la Cabucelle, entre le Boulevard Marie-Joseph et la rue Alexandre Meradou. Comment trouver l'appartement? La jeune fille n'ose pas bouger de peur de réveiller ses agresseurs. Et elle a mal partout. La policière lui propose d'allumer la lumière pour faire connaître l'étage où se trouve son appartement mais la jeune fille est terrifiée. Tout se fera donc par message. Les policiers parcourent tous les étages. La victime enverra un message avec simplement écrit "oui" lorsqu'ils se trouvent sur son pallier. Puis, une fois l'étage identifié, les forces de l'ordre frappent à toutes les portes. Quand c'est la bonne, la jeune fille envoie un message avec écrit "oui" à la policière avec qui elle correspond. Les policiers parviennent finalement à trouver l'appartement. Secourue grâce à des vidéos: une esclave sexuelle mineure libérée par la police | JDM. A l'intérieur, outre la victime, se trouvent deux hommes, âgés de 27 et 64 ans. Ce dernier tente d'effacer des éléments de son téléphone avant d'être arrêté, mais la police l'en empêche.
Car fiabilité de ces outils de contrôle, c'est justement tout l'enjeu: la preuve avec ce témoignage d'une maman que RMC a rencontré à Vincennes, aux portes de Paris. Sabrina n'a pu empêcher sa fille de 12 ans d'accéder seule à des sites violents et pornographiques via son smartphone. Le choc a été difficile à encaisser pour cette maman de trois enfants lorsqu'elle a découvert que sa "petite" dernière se rendait régulièrement sur des sites internet peu fréquentables, d'autant plus qu'un contrôle parental était installé sur les appareils de la maison. "C'était des sites porno violents. Et à un moment, ma gamine s'est retrouvée à parler avec des gens. Cameroun : Le paradis des sextape, quand la sexualité est banalisée - KOACI. Elle ne savait pas si c'était des adultes ou des enfants. J'ai fermé les yeux sur certaines choses en faisant confiance aux nouvelles technologies. Pour nous, à partir du moment où il y avait un contrôle parental, je pouvais dormir tranquille... Mais en fin de compte, non" regrette-t-elle. Quels conseils? "Il faut que les parents soient conscients que ces outils sont une aide précieuse notamment lorsque les enfants sont petits, jusqu'à l'entrée au collège.
Il se défend Steve Bédard lors de son interrogatoire policier. À la suite de leur arrestation, Bédard et Dion ont été interrogés par les enquêteurs. Et lors de la rencontre, Bédard s'est défendu d'avoir forcé l'adolescente à faire quoi que ce soit. « Moi, je tenais le gun, c'est elle qui le rentrait dans la bouche, a-t-il dit. Je ne sais pas combien de fois je lui ai demandé si c'est correct. » Ajoutant qu'il ignorait que l'ado était mineure, il en a ensuite remis. « Moi, j'ai jamais forcé personne à rien faire », a-t-il dit. La présentation de son interrogatoire devant le juge Alexandre St-Onge se poursuit aujourd'hui, au palais de justice de Montréal. De la preuve technologique sera ensuite déposée, suivie de la rencontre de Dion avec un enquêteur. À voir aussi
Qui sait ce qui aurait pu lui arriver? ", conclut Rudy Manna, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police dans les Bouches-du-Rhône.