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Il essaye de se remonter le moral, de trouver le moyen de ne pas sauter du pont. Verbes de mouvements Dans le poème, tout se déplace (tout? Sauf le poète et le pont). Cela symbolise la vie qui coule, qui s'écoule: pour la vie, pour le temps et pour le fleuve, on peut utiliser la même expression. Césure Antithèse Il oppose les jours et sa situation à lui. Le temps passe (comme le fleuve coule), mais lui ne varie pas, ne bouge pas. Il attend, il n'avance pas dans la vie, il reste sur l'échec. Explication de texte Le Pont Mirabeau, Alcools - MyStudies.com. Enjambements On ne s'arrête pas à la fin du vers: cela mime le mouvement, le déplacement qui est évoqué dans le vers. l 'onde si lasse Le vocabulaire qu'il emploie est soutenu, poétique: « nos amours » à la place de « notre amour », « faut-il qu'il m'en souvienne » = « faut-il que je m'en souvienne »; « l'onde » = «le fleuve ». Le poème est très moderne, mais Apollinaire utilise des expressions appartenant au passé. Le pont de nos br a s p a sse Des éterne l s reg a rds l' onde si la sse Allitération en [l] et assonance en [a] Ce distique est souligné par la répétition de sonorités.
La locution conjonctive au vers 8 "Tandis que" montre que quand les 2 amants s'aimaient, le temps qui passait ne les affectait pas et n'affectait pas leur amour, puisque l'eau passait sous eux. Au vers 9, la métaphore "Le pont de nos bras" montre l'amour fusionnel, et fait un parallélisme avec le pont Mirabeau. Pourtant "l'onde si lasse" (lasse = fatiguée, ennuyée) au vers 10 montre que cet amour va s'estomper. Explication Linéaire n°2 / 1 (STI2D) : « Sous le Pont Mirabeau », Alcools, Apollinaire. L' allitération en [s] dans "si lasse" sonne comme une plainte, et impose un rythme lent à la lecture rendant compte de cette lassitude. III. L'échec de l'amour - Vers 13 à 18 Au vers 13, Apollinaire se rapproche du Romantisme avec la comparaison "L'amour s'en va comme cette eau courante", l'utilisation de la comparaison de l'eau qui coule pour parler du temps qui passe ou de l'amour qui passe est assez commune en poésie. Il y a une double anaphore dans ce quatrain: "comme" (3 fois) et "L'amour s'en va" (2 fois). Cette double anaphore fait résonner ce quatrain comme une litanie (plaintes répétées sans cesse) du poète qui désespéré de cet amour qui s'éteint.
Alcools (1913) de Guillaume Apollinaire: « Le Pont Mirabeau », lecture analytique n° 13 ANALYSE DU TEXTE PAR LE PROFESSEUR: LECTURE EXPRESSIVE DU POEME: [youtube]/youtube] DOCUMENTS A TELECHARGER: sous le pont mirabeau lecture analytique vierge sous le pont mirabeau tableau complete lecture analytique Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne L a joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont? je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous? Le pont de nos br a s p a sse? Explication linéaire le pont mirabeau apollinaire analyse. Des éternels regards l' onde si la sse L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et / com/me /l'Es/pé/ran/ce est /vi/o/lente Passent les jours et Passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent SUPPORT Alcools (1913) de Guillaume Apollinaire. PRÉSENTATION DU POEME Il est paru dans le recueil Alcools en 1913. Ce poème a été écrit après la rupture amoureuse du poète avec Marie Laurencin.
L' allitération en s « si lasse » met en exergue cette lassitude, cette fatigue amoureuse qui annonce la rupture qui fait l'objet de notre deuxième mouvement. II/ Une rupture amoureuse (v 13 à 24) A/ La douleur d'Apollinaire (v 13 à v 18) Cette rupture amoureuse est l'occasion, pour Apollinaire, d'osciller entre tradition et modernité poétique. En convoquant les topoï de l'eau et de la fuite du temps, il montre une certaine proximité avec Ronsard (Renaissance – XVIème siècle) et le Romantisme. Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire - Commentaire de texte - Gontrandleduc. Effectivement, la comparaison du v 13: « L'amour s'en va comme cette eau courante » montre que cette passion s'en est allée de la même manière que l'eau de la Seine s'écoule. De plus, la personnification de l'eau traduit la rapidité du temps qui passe et qui emporte avec lui le sentiment amoureux. Le poète, grâce à la paronomase: « la vie est lente », « violente » aux v 15 et 16, dévoile la douleur qui est la sienne. La diérèse sur « violente » met d'ailleurs en exergue sa souffrance. Nous pouvons remarquer également l'utilisation du registre élégiaque (expression de la souffrance et du regret): « Comme la vie est lente / Et comme l'Espérance est violente » v 15-16.