liteqz.com
Les parcours demeurent par contre assez réalistes: chaque station indique la longueur de l'étape tandis que des vignettes signalent les villes principales, les villes thermales, etc. Certaines de ces étapes sont d'ailleurs toujours existantes, c'est le cas du village de Moingt ( 2) ( Aquae Segetae sur la carte) où j'ai grandi et qui comprenait une station thermale gallo-romaine et le sanctuaire de la déesse Segeta, celle qui était vénérée par le peuple à qui elle a donné son nom: les Ségusiaves. C'est également le cas de la ville de Feurs qui est la contraction de Forum Segusiavorum (« Marché des Ségusiaves »), la capitale des Ségusiaves à l'époque gallo-romaine qui apparaît au centre de l'extrait ci-dessous, et qui a donné son nom au Forez. A sa droite, une autre ville assez connue aujourd'hui: Lugdunum ou « Lvgdvno capvt Galliarvm vsqve hic legas » sur la carte. Ou plus simplement Lyon. Un document d'origine très ancienne - tresortemplierdebelgique.overblog.com. Sur cet extrait: Moingt, Feurs et Lyon. Certaines portions de ce vaste réseau routier sont également toujours visibles.
Partie de la carte montrant des régions d'Afghanistan et du nord du Pakistan: Transcription Tahora/ Tazora Taxila? Taxila, Pakistan
Un site du haut moyen âge provençal: Saint-Laurent de Pélissanne Les chercheurs qui ont eu l'occasion, ces dernières années, de se préoccuper des problèmes touchant l'histoire du peuplement en Provence, n'ont pas manqué de souligner la dramatique insuffisance de la documen¬ tation pour une vaste époque qui s'étend de la période des invasions jusqu'au xie siècle. L. Cette constatation faite pour l'histoire urbaine (1) s'applique également à l'histoire rurale, où les incertitudes sont et resteront toujours plus marquées; dans ce domaine, semble-t-il, toute affirmation est provisoire et les travaux qui ont évoqué la question montrent que l'on ne peut que soulever une série de problèmes (2). Le moment où pourra être dressé un panorama suffisamment satisfaisant de l'évolution de la campagne provençale n'est pas encore venu et l'entreprise est peut-être sans espoir. En outre, les limites chronologiques généralement indiquées pour les «dark ages » de l'histoire des villes provençales ne conviennent pas exactement à l'histoire des campagnes, dont la période d'obscurité est beaucoup plus vaste que celle qui nuit à notre connaissance des phéno¬ mènes urbains (3).