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Il n'y aurait sinon rien d'autre à entendre que le monologue en boucle d'un monarque surplombant. Être « consubstantiel » est un piège pour la foi, c'est une définition sans plus. Grand bien leur fasse au Père et au Fils d'être consubstantiels! En s'exprimant familièrement, cela nous fait une belle jambe! La substance introduit à une connaissance théorique, abstraite, elle cerne, circonscrit, ferme l'avenir. Elle ne conduit qu'à se conformer à des rapports où tout est déjà joué d'avance. Tout l'inverse de ce que l'on peut comprendre au livre de l' Exode (3, 14). Le credo : le Fils « Consubstantiel au Père » ou « de même nature que le Père » ? - Le Monde Orthodoxe. Dieu devient ce qu'il est, il y a du devenir en Dieu. Nous ne pouvons mettre notre foi en des définitions fixistes, passéistes de Dieu mais sommes invités à expérimenter à notre tour ce qui se réalise entre le « Père » et le « Fils ». Regarder en arrière serait à coup sûr connaître le sort des statues de sel. Mettre la substance au pinacle transformerait chrétiens et chrétiennes en croyants de faïence. Ils réciteraient un Credo incohérent avec l'expansion du Mystère du Christ en intelligence et sagesse pascale.
9 e édition 8 e édition 4 e édition Francophonie attestations (1330 - 1500) CONSUBSTANTIEL, ELLE, adj. Consubstantiel à A. − THÉOL. [En parlant des pers. de la Trinité] Qui est de même substance: Ce qui demande pardon pour les Juifs sur la croix, c'est la Seconde Personne de la Trinité, le Fils coégal et consubstanciel [ sic] au Père. Claudel, Un Poète regarde la Croix, 1938, p. 72. B. − P. ext., littér. Naturellement uni ou intégré à. Il savourait une joie (... ) consubstantielle à son âme ( Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 187). Prononc. et Orth. : [kɔ ̃sypstɑ ̃sjεl]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Consubstantiel au père lachaise. Av. 1405 [ms. du xv e s. ] ( Evr. de Conty, Probl. d'Arist., B. N. 210, f o 308 e ds Gdf. Compl. : humidité consubstanciele); 1541 relig. ( Calvin, Instit., 71 ds Littré: le Fils... consubstantiel au Père). Empr. au lat. chrét. consubstantialis « de même nature, de même substance », notamment en parlant du Fils par rapport au Père et du Christ par rapport à l'humanité. Fréq. abs. littér.
La restauration du terme « consubstantiel » n'est donc pas un caprice. Elle est une meilleure expression de la réalité unitaire fondamentale du Dieu Trinité.
L'enjeu de ces Conciles était de préciser qui est Jésus exactement: Est-il Dieu? N'est-il qu'un homme? S'il est Dieu cela signifie qu'il y a deux Dieux pour le chrétien: Le Père et le Fils (sans parler du Saint Esprit qui ferait un troisième Dieu! ). Consubstantiel au père et fils. Si Jésus n'est qu'un homme, cela a pour conséquence qu'il n'a pas pu donner la vie divine en partage aux hommes puisqu'il n'est qu'une simple créature; nous ne pourrions pas alors devenir réellement enfants de Dieu. Ces deux conciles ont tenu à affirmer hautement que l'homme Jésus est également pleinement Dieu (« vrai Dieu, né du vrai Dieu » dit le credo) tout en ajoutant que, pour les chrétiens, il n'y a qu'un seul Dieu et nous pas trois Dieux séparés (les chrétiens sont mono-théistes et non tri-théistes). Cependant, pour expliquer la foi Trinitaire, c'est-à-dire pour exprimer ce qui n'est pas exprimable par les mots humains, les Pères de ces deux conciles vont utiliser deux mots grecs -Le grec est la langue de référence dans l'empire romain d'Orient du IVème siècle-.
La Très Sainte Trinité est protégée de l'erreur par le mot « consubstantiel », qui définit que toutes les Personnes divines sont égales. En effet, si Elles sont consubstantielles, Elles ont la même substance, et donc Elles sont parfaitement égales. Aucune d'entre Elles n'est diminuée par rapport aux autres, et moindre que les autres. C'est pourquoi il est essentiel de garder ce terme de ''consubstantiel'' ». Il poursuit son explication: « Substance: ''ce qui existe en soi''; nature: ''ensemble des propriétés qui font la spécificité d'un être vivant''. Dire que le Fils est ''de même nature que le Père'' est très insuffisant, car cela ne caractérise en rien l'unité des trois Personnes divines. » On pourrait répondre que si le terme est plus précis, il est un peu technique et donc guère compréhensible pour les fidèles. CONSUBSTANTIEL : Définition de CONSUBSTANTIEL. « On peut se le permettre, car le Credo est un texte de doctrine, qui résume notre foi, répond l'abbé Denis Richard qui enseigne la liturgie au séminaire de Nantes et à la Catho d'Angers.
C'est donc un devoir de garder le symbole de la foi tel qu'il a été défini par les conciles œcuméniques sans ajout ni retrait. Les Pères de Nicée Consubstantiel ou de même nature? « Consubstantiel » ne veut pas dire « connaturel ». On dit que trois hommes sont de « même nature » parce qu'ils sont de la nature humaine, qu'ils sont tous les trois humains. Consubstantiel au père de mes enfants. La nature c'est l'ensemble des caractéristiques d'un être. La substance c'est ce qui est apte à exister en soi, c'est se qui se tient en dessous (qui soutient), à l'intérieur, c'est l'être même. Dans l'exemple que nous donnons ici, les trois hommes ont la même nature (la nature humaine), ils ont donc les mêmes caractéristiques d'un humain, (ils parlent, marchent sur leurs deux pieds etc... ) mais pas la « même substance ». Ils ont chacun une substance distincte précisément parce qu'ils sont trois individus distincts. (Pierre n'est pas Jacques, ni Jean). Concile de Constantinople En Dieu: le Père, le Fils mais aussi le Saint Esprit ont la même substance, c'est à dire qu'ils sont Dieu.
Oyez, oyez, la vie de foi que nous avons à vous proposer est pieds et poings liés avec les registres de la philosophie d'Aristote. » Comment pourrait-il y avoir échanges dans la relation du Père et du Fils si celle-ci était figée dans une substance, prisonnière d'une stabilité se suffisant à elle-même? Dieu ne serait alors pas libre lui-même, prisonnier d'une satisfaction divine éternelle et immuable: la consubstantialité Père/Fils. Mais alors quid de ce que l'on nous répète par ailleurs: Dieu advient avec l'Homme dans le Christ, l'amour est toujours en advenir, en croissance et ne peut jamais s'enclore au risque de se perdre. « Consubstantiel au Père » | Philippe Lestang, le blog. Pour nous, si l'Homme est l'advenir de Dieu, c'est dans un advenir mutuel. Dieu ne peut être assigné à résidence dans la substance comme un oiseau en cage, pas plus que l'amour. L'amour quand il est relation et édification mutuelle ne peut être cadenassé dans une substance. La substance et Dieu, dont on dit qu'il est esprit, voilà qui est antithétique. La substance ne dit rien de l'amour relationnel, dialogique, christique sauf à faire des acrobaties intellectuelles et des exercices de haute voltige théologique… ou à se taire et à répéter comme des perroquets!