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// Port du masque obligatoire: s'assurer de son respect par les salariés Le contrôle de l'utilisation effective des masques mis à disposition par l'entreprise à ses salariés constitue le corollaire de l'obligation de sécurité et de résultat qui pèse sur l'employeur. En effet, il ne sert à rien d'imposer le port du masque si aucun contrôle de leur utilisation n'est effectué. Ce contrôle doit être effectif, c'est-à-dire régulier y compris sur les chantiers ou les véhicules, et efficace, ce qui signifie clairement que le salarié qui ne porte pas son équipement doit, sauf impératif particulier, être sanctionné. A défaut, votre passivité risque de se retourner contre vous et vous engagerez alors votre responsabilité. Le personnel d'encadrement et votre référent COVID, désigné dans l'entreprise et figurant dans votre document unique, doit être associé à cette démarche. Mais encore faut-il avoir bien expliqué aux salariés leur obligation. Ainsi, il vous revient d'insérer dans le règlement intérieur ou dans une note de service (lorsque l'entreprise ne dispose pas règlement intérieur) les dispositions relatives à l'obligation et les circonstances du port du masque.
Depuis le 14 mars, le port du masque n'est plus obligatoire dans les commerces et les écoles, malgré un début de rebond de l'épidémie de Covid-19. Il est aussi possible de l'enlever dans les entreprises. Sur les réseaux sociaux, notamment dans les sphères opposées aux vaccins et aux restrictions sanitaires, certains s'inquiètent d'une dérive des nouvelles consignes sanitaires. Des entreprises obligeraient leurs employés à porter le masque. « Des jeunes en stage, des salariés en entreprise contraints à garder le masque, on en parle de ces pressions? », s'indigne une internaute sur Twitter. Une autre publication montre une liste de consignes sanitaires, applicables à partir du 14 mars 2022. « La fin du port du masque c'est pas pour tout le monde apparemment! Notre directrice en a décidé autrement jusqu'à nouvel ordre… Est-ce au moins légal? », s'interroge un autre internaute. Sur cette note datée du 10 mars, il est indiqué que, lorsque les conditions de 2 mètres ne sont pas possibles, « le masque devra être maintenu », ainsi que lors de covoiturages ou de visites chez les clients.
En intégrant ces dispositions dans le règlement intérieur (ou note de service), elles deviennent opposables aux salariés. IMPORTANT: La passivité de certains employeurs dans cette situation, risque de se retourner contre eux et voir alors leur responsabilité engagée. Il est essentiel que la CAPEB Deux-Sèvres vous alerte sur ce point. Téléchargez ICI un modèle de note de service Sur ce même sujet, en plus de remettre à chacun de vos salariés les EPI, équipements et produits de désinfection, de présenter les conditions d'interventions et les mesures sanitaires spécifiques à chaque chantier, la CAPEB Deux-Sèvres vous conseille vivement de faire signer à chaque salarié la fiche récapitulative des consignes et mesures de prévention transmises au salarié pour intervenir en période de pandémie COVID-19. Téléchargez ICI un modèle de fiche récapitulative à faire signer
Il est en exclu de retirer le masque de manière permanente toute la journée. Les travailleurs "à leur poste de travail" peuvent retirer temporairement leur masque "à certains moments de la journée" (la limite de temps sera fixé par l'employeur) à condition de respecter certaines conditions définies par la "couleur épidémiologique" dans laquelle se situe le département de l'Hérault. Dans les départements en vert (le virus y circule faiblement: incidence inférieure à 10 /100 000 habitants): Les conditions pour enlever temporairement son masque sont de quatre ordres: 1. ventilation/aération fonctionnelle et bénéficiant d'une maintenance; 2. existence d'écrans de protection entre les postes de travail; 3. mise à disposition des salariés de visières; 4. mise en œuvre d'une politique de prévention avec notamment la définition d'un référent Covid-19 et une procédure de gestion rapide des cas de personnes symptomatiques. Dans les départements en orange (le virus y circule modérément: incidence comprise entre 10 et 50/100 000 habitants).