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Au besoin, ils seront ajustés dans un sens bénéficiant à la protection de la santé publique. A ce titre, la DGAL travaille en collaboration notamment avec l'Anses, agence d'évaluation du risque et l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), organisme d'appui scientifique et technique pour les questions ayant trait au nucléaire. Par ailleurs, cette collaboration est renforcée avec l'IRSN, dont l'expertise permet de mettre en place de manière cohérente les politiques de gestion en l'absence d'accident (ex: organisation des campagnes de prélèvement pour caractériser le bruit de fond radiologique moyen sur le territoire français) comme en situation de crise (ex: quels radionucléides contrôler à l'import des denrées alimentaires japonaises après l'accident de Fukushima). Analyses Physico-Chimiques des Aliments. Contrôles et surveillance La DGAL, en collaboration avec l'IRSN, met en œuvre un plan de surveillance annuel de la présence de radionucléides dans l'alimentation en France. Ce plan, existant en France depuis 1987, concerne les denrées d'origine animale (lait, viande, miel, gibier, poissons, crustacés, mollusques), gérées par le MAAPRAT.
Ce règlement est évolutif en fonction de la connaissance de la situation au Japon et est révisé régulièrement. Analyse physico chimique des denrées alimentaires pdf d. Des dispositions complémentaires ont été retenues en France. Ainsi, dès la mise en œuvre de ce règlement, 100%des denrées animales étaient contrôlées à l'import. Par ailleurs, les produits de la mer issus de tout l'océan Pacifique, y compris au large des côtes américaines, font l'objet de contrôles renforcés pour leur qualité radiologique à leur arrivée en France, quel que soit le pays d'origine de la flotte de pêche. Enfin, il est important de noter que les quantités de denrées (notamment animales)importées sont faibles (nulles pour les productions terrestres, très peu de produits de la mer).
Ils indiquent l'acceptabilité du fonctionnement du procédé considéré. Contexte réglementaire Les dispositions réglementaires du Paquet Hygiène imposent aux opérateurs du secteur alimentaire l'obligation de mettre en place, sous leur responsabilité, un plan de maîtrise sanitaire (PMS), qui prend en compte les bonnes pratiques d'hygiène et les procédures fondées sur l'HACCP. Il s'agit en particulier, pour les professionnels, de réaliser une analyse des dangers et de définir les moyens mis en œuvre de façon préventive pour garantir la maîtrise des dangers identifiés. Un plan d'autocontrôles doit être intégré dans le PMS, incluant des a nalyses microbiologiques destinées à valider, surveiller et vérifier l'efficacité du dispositif préventif de maîtrise mis en place dans chaque établissement. Certains critères d'hygiène des procédés sont définis de façon réglementaire pour différentes catégories de produits (cf. Analyses physico-chimiques alimentaires - Abiolab. chapitre 2 annexe I du règlement (CE) n°2073/2005). D'autres sont établis par les professionnels, sur la base de l'analyse des dangers, secteur par secteur, et seront à terme inclus dans les Guides de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des principes HACCP (2) (GBPH).
Critères d'hygiène des procédés proposés par les interprofessions Les critères d'hygiène des procédés définis par les différentes organisations professionnelles, secteur par secteur, sont répertoriés dans les fichiers pdf accessibles en ligne. Certaines précautions doivent être prises pour assurer la bonne utilisation de ces critères. Les informations suivantes doivent en particulier être connues. Ces référence s sont définies par les professionnels, pour les professionnels. Analyse physico chimique des denrées alimentaires pdf le. Elles n'ont pas de valeur réglementaire et ne sont pas officiellement validées par la DGAL. Leur utilisation permet néanmoins aux opérateurs d'un même secteur, aux laboratoires d'analyses alimentaires et aux services d'inspection officielle de travailler de façon harmonisée. Elles seront progressivement remplacées par les critères d'hygiène des procédés définis dans les GBPH au fur et à mesure de leur validation. Les tableaux récapitulent, pour chaque critère proposé, les éléments systématiquement associés à un critère microbiologique: catégorie d'aliments concernée étape du procédé auquel il s'applique micro-organisme méthode(s) d'analyse limite m, exprimée en ufc/g pour les recherches quantitatives (numération), ou absence dans x g pour les recherches qualitatives (présence/absence).
L'ensemble de ces travaux est géré par l'ASN. Tous les thèmes y sont abordés: indemnisations, gestion des déchets, réduction de la contamination, fin de l'éloignement et de la mise à l'abri de la population mais également sécurité des aliments et gestion du milieu rural, agricole et forestier. Le Ministère chargé de l'agriculture y est donc étroitement associé: la DGAL, avec la collaboration du CGAAER (Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux) a rédigé un rapport de doctrine à l'issue d'un groupe de travail pluridisciplinaire réunissant les pouvoirs publics, les représentants des opérateurs et les associations. Les travaux doivent maintenant être mis en place sur le terrain, dans les départements français. Ils vont notamment servir à la révision des plans particuliers d'intervention (plan ORSEC autour des installations nucléaires de base) et plus globalement des plans de gestion de tels événements dont disposent les services de l'Etat. Le dispositif de contrôle et de surveillance actuel Réglementation L'accident de Fukushima a souligné l'intérêt de poursuivre les travaux engagés pour vérifier si, avec l'évolution des connaissances scientifiques, les niveaux maximaux admissibles (activités maximales permises dans les aliments) fixés en 1987 au niveau UE sont encore pertinents.