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Analyse de textes littéraires français ____________________________________________________________ _________ L'enfant de lune La lune en maraude au cœur des vergers Grimpait aux pommiers en jupon d'argent; Surgirent des chiens rauques, déchaînés: La lune s'enfuit, laissant un enfant. Il vint avec nous en classe au village, Tout à fait semblable aux autres garçons Saufcette clarté nimbant son visage Sous le feu de joie de ses cheveux blonds. Il aimait la pluie, les sources, les marbres, Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit; Le soir il veillait très tard sous les arbres Regardant tomber lentement la nuit. La lune en maraude au cœur des vergers Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne: Vite, il s'envola. Trois poèmes de Marc Alyn – Poésie Fertile. J'entends à jamais Le bruit de son aileamie qui frissonne. Marc Alyn « L'enfant de lune » est un poème de l'auteur français contemporain Marc Alyn et qui met en scène, à travers l'image de la lune qui vient déposer un enfant puis revient l'enlever, la similitude qui existe toujours entre le début et la fin.
Une pleurésie mal soignée arrache finalement lâadolescent au collège pour le faire entrer en poésie comme dâautres au monastère. La nature lui offre ses splendides chemins de lâaube, ses averses suivies dâéclaircies, ses gelées blanches, ses vignes du Seigneur. Dans sa chambre, cellule monacale, le poète naît au fil de lâécriture. La pluie de marc alyn west. Et ce sont les premières publications, Le Chemin de la parole, puis Demain lâamour. Le poète va sâen aller pour Paris, en partance sur le fil du rasoir: « Paris à Dix-sept ans ». Ce troisième chapitre relate les premières rencontres littéraires, les réceptions organisées par la revue dâAlain Bosquet et les moments magiques vécus dans la proximité de Tristan Tzara, Jean Cocteau, Pierre Emmanuel, Anne Hébert, Angèle Vannier. Des recueils rencontrent un vif intérêt, Liberté de voir, Le Temps des autres (1956) couronné par le prix Max Jacob en 1957. Puis lâHistoire fait retomber sa faux avec la guerre dâAlgérie en 1958: « Algérie: le jasmin et la cendre ».
Il m'avait semblé que l'automne était loin bien qu'un ourlet de feuilles jaunies sous les tilleuls était déjà là avant mon départ pour quelques jours dans les Vosges. Je ne sais si c'est sa ligne bleu ou vert qui avait tout balayé de mon esprit mais de retour sur le plateau calcaire le jaune et le roux me sautent aux yeux et je dois admettre que malgré la certitude de beaux jours à venir-car l'arrière-saison y est presque toujours belle et lumineuse, le temps, la lumière ont commencé leur œuvre. La pluie de marc alyn smith. La lumière chaude du pays de Cocagne qui, le soir venu grâce à la lueur de la lune semblait bleuir les collines et les coteaux ainsi que les reflets du soleil, tard le soir, sur le canal royal à Sète paraissent bien loin. Pour se réconforter la confiture des derniers abricots et celle des figues. Je n'ai pas définitivement rangé mes espadrilles car, ne plus sentir la corde sous le pied signifie que l'été a passé; l'espadrille est pour moi presque synonyme de temps suspendu, allant avec une certaine légèreté de la démarche à moins que l'on choisisse de traîner les pieds comme pour mieux éprouver cette nonchalance du corps plus offert à la lumière de l'été et à une certaine chaleur.