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La plume est un instrument d'écriture de dessin constitué d'un corps rigide taillé en bec traversé par une fente qui achemine par capillarité de l'encre vers le support, papier, parchemin ou autre. Préparée à l'origine avec des plumes d'oiseau, elle est, depuis le XIXe siècle, fabriquée industriellement en acier et plus rarement dans d'autres matières. Dans son montage le plus simple, la plume se fixe sur un porte-plume; il faut la tremper fréquemment dans l'encrier pour la recharger en encre. À la fin du XIXe siècle, le stylo-plume permet, grâce à une réserve d'encre, de s'affranchir de cette contrainte. La largeur du trait d'une plume terminée en pointe varie selon la force avec laquelle on l'appuie sur le papier. Celui des plumes terminées par un bec plat varie selon la direction du mouvement. En calligraphie latine, on parle de « pleins » pour désigner les traits larges, et de « déliés » pour les fins. Plume d'écriture, carte maximum, Paris, 4/11/2016. Les plumes ont d'abord été faites à partir de roseau au IVe siècle, puis de plumes d'oiseaux, plus souples, à partir du VIe siècle.
Si aujourd'hui on ne parle plus que de plume d'oie, les plumes de corbeau, de coq de bruyère et de canard étaient utilisées pour l'écriture fine et les plumes de vautour et d'aigle pour l'écriture à traits larges. Les Romains mentionnent la plume d'oie (d'oiseau) sur des parchemins et papyrus au ive siècle, mais ils lui préfèrent le calame et elle ne s'impose qu'à partir du Ve siècle. Elle dominera tout le Moyen Âge et la période classique: le bout de la penne est durci par chauffage puis taillé en bec pour retenir la goutte d'encre, le porte-plume est la penne elle-même. La plume s'use, ramollit dans l'encre, s'effiloche; il faut la tailler assez souvent, et le canif est dans l'écritoire, avec le sable qui sert de buvard. Chacun peut d'ailleurs tailler sa plume à sa main. Il y faut une certaine compétence. C'est un sujet suffisamment important pour que l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert lui consacre une planche entière organisée par le maître d'écriture Charles Paillasson. Au début du XIXe siècle, les marchands papetiers proposent des plumes choisies et apprêtées par des spécialistes, qui les dégraissent et les taillent.
Alors que je me promenais dans la campagne québécoise, je suis tombée par hasard sur une belle et grande plume! J'aurais aimé que ce soit celle d'une oie, mais elle appartient vraisemblablement à un faisan. Qu'à cela ne tienne, sa longueur et sa solidité m'ont amenées à expérimenter ma première taille de plume! À travers mes recherches sur le sujet, j'ai trouvé une tonne de méthodes… Mais voici celle que j'ai retenue pour cette première expérimentation. Première étape: mettre la plume dans de l'eau bouillante pendant environ 2h. Deuxième étape: arracher les barbules et le duvet. Troisième étape: couper obliquement la plume côté ventre et côté dos. Quatrième étape: vider l'intérieur du calamus (partie creuse de la plume). Pour ce faire, je me suis servie des retailles restantes du bec de plume. Cinquième étape: inciser le côté dos, puis tailler le bec de la plume. Sixième étape: inciser le bout du bec. Le résultat final! Après quelques essais, j'ai retaillé ma plume de façon un peu plus propre et j'ai modifié un peu le bout car l'encre ne coulait pas sur le papier.
Personnalisez police Belles polices dont vous avez besoin pour des invitations et des cartes de vœux ou pour... Sur le côté opposé, couper la quille aussi enclin à, de sorte que la forme d'un stylo à pointe. Coupez le haut de la quille à volonté pour vous orienter à ce classique des formes de printemps. Enfin, couper la partie supérieure d'un ordre de 3 à 5 millimètres dans le centre, cet écart est important afin que la quille peut absorber l'encre. Si vous vous dérobez de l'effort, vous pouvez acheter des plumes d'oie ready-made également disponible dans le commerce. l'écriture de pratique avec vieil écrivain Afin de forger votre plume un script élégant, le pavé d'écriture doit être incliné, au mieux, à un angle de 40 à 60 degrés. Ces consoles inclinées se commercialement, ceux-ci peuvent être réglés sur le bureau. Faites attention à la bonne encre, ceux-ci doivent être résistants lumière. Ainsi, l'encre saigne pas, vous avez besoin d'un papier encollé en surface. Cela ne devrait pas être trop rugueux, de sorte que l'écriture ne soit pas trop pénible.
Aujourd'hui, avec l'avènement de l'ère numérique, nos doigts s'aplatissent afin de mieux adhérer à la surface lisse et douce des écrans tactiles. Mais beaucoup prennent encore plaisir à écrire leur histoire à l'encre, sur du papier. L'écriture son simple nom évoque la nostalgie en chacun de nous. Symbole par excellence de l'érudit, elle a traversé les siècles et renferme toute une histoire qui mérite d'être contée. Découvrez au travers de cet article l'écriture à la plume au fil du temps. L'histoire de la lucrative écriture à la plume L'écriture a été inventée bien des siècles avant J-C. Mais ce ne sera qu'au IVe siècle apr. J. -C. qu'on retrouvera la première mention écrite qui témoigne de l'utilisation de plumes d'oiseaux. Avant cette période, les premières civilisations avaient recours à des pointes taillées en biseau pour graver l'écriture ancienne sur des tablettes d'argiles. Ce fut la Rome antique, aux temps modernes, qui a utilisé la plume comme outil d'écriture. Mais les Romains ont préféré privilégier le calame, un roseau taillé en pointe et qui servait à graver des textes sur des tablettes d'argiles.
Écriture cursive et imprimerie En 1455 parait à Mayence la bible à 42 lignes de Gutemberg. L'invention de l'imprimerie résultait d'une forte demande d'ouvrages liés à une soif de connaissance nouvelles. L'apparition du caractère mobile en plomb et le développement du papier vont initier une révolution des écrits. Comme à notre époque avec l'informatique, l'introduction de l'imprimerie comme nouveau moyen de produire des textes sembla sonner le glas de l'écriture manuscrite. En fait, il n'en fut rien, et au contraire la diffusion du savoir lié à l'imprimerie s'accompagna d'une augmentation générale de l'éducation, et donc de la production d'écrits manuscrits. La renaissance qui s'annonce change d'ailleurs fondamentalement le rapport au texte écrit. Désormais le copiste n'est plus un anonyme: c'est un artiste professionnel, qui signe ces œuvres. Les calligraphies cursives exceptionnelles de cette époque, l'humanistique, la chancellerie, vont servir de modèle aux caractères de l'imprimerie naissante.