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L'image de Jeanne, en pleurs. Un visage couvert de larmes qui prend corps avec le film de Dreyer. Mais une expression qui hante aussi bien l'œuvre de Fleming que celle de Rivette. Finalement, les larmes de Jeanne, aussi lointaines soient-elles, incarnent si bien nos larmes. Voir aussi Certes, il est difficile de retracer tout le cheminement cinématographique de Jeanne d'Arc tant il est vaste et varié. Cet article n'aborde pas tous les films, mais donne un aperçu de quelques points marquants. Finalement, qu'importe les époques, Jeanne d'Arc restera toujours contemporaine. S'il revient à chacun d'avoir sa Jeanne d'Arc favorite, n'oublions pas la très belle émotion d'Anne Karina, dans Vivre sa vie (1962) de Jean-Luc Godard, face au visage de Renée Falconetti. Une séquence de mise en abyme cinématographique qui prouve que, qu'importe qui nous sommes, et où nous sommes, Jeanne d'Arc sera toujours aussi émouvante.
Ce père spirituel était aussi un avant-gardiste, premier pâtissier Français à partir aux Etats-Unis en 1932 pour exercer sa passion. A l'âge de 17 ans, Jean-Marie AUZOU monte à Paris travailler dans de grandes maisons. Parallèlement, il veut se perfectionner au moyen de stages, pratiqués chez Gaston Le Nôtre. Après l'armée en Allemagne, il s'offre sur ses premiers deniers, 18 mois dans la prestigieuse école Suisse, La COBA, école internationale située à Bâle. En 1968, il se marie à Patricia, ils partagent la même passion pour leur métier et s'installent donc en Normandie en 1970. La même année, né Christelle AUZOU, bercée par les odeurs de chocolat. Après le succès de ses chocolats phares tels que « les zouzous d'Auzou », « les Larmes de Jeanne d'Arc » ou encore « le Number One », Jean-Marie Auzou a une nouvelle révélation, pâtissière cette fois. En souvenir de sa grand-mère, il décide de mettre à l'honneur les gâteaux qu'elle lui préparait lorsqu'il était enfant: les macarons. Quelques chiffres sur Auzou... Auzou c'est 2 boutiques sur Rouen, la première au 163 rue du Gros Horloge on a été conçu les « Larmes de Jeanne d'Arc » et une seconde au 69 rue des Carmes dédiée aux « Macarons de la grand-mère Auzou ».
D'abord, la schizophrénie, maladie souvent associée à des hallucinations des cinq sens et des idées délirantes. Mais les schizophrènes sont également souvent en retrait, avec un discours flou qui ne correspond pas à l'attitude de Jeanne, et des délires moins structurés que ceux qu'elle relate. De plus, la schizophrénie s'accompagne rarement des hallucinations visuelles rapportées par la jeune fille. " Certains [anges] avaient des ailes et il y en avait de couronnés et les autres non ", rapporte-t-elle notamment. Des visions qui semblent rassurantes, lorsque les hallucinations associées à des psychoses sont plutôt négatives. Seconde hypothèse, l'épilepsie partielle, une forme d'épilepsie localisée uniquement dans le lobe temporal. Chez ces épileptiques, les crises peuvent entraîner des expériences mystiques avec des visions sans aucun signe moteur. L'écrivain Dostoïevski souffrait d'une épilepsie partielle avec notamment des crises d'hyper-religiosité et d'extase qui pourraient coller avec Jeanne d'Arc.
Et puis, cette période historique, lointaine, semble justifier son caractère variable. Si certains traits de personnalité demeurent d'un film à l'autre, Jeanne d'Arc est avant tout un personnage libre. Un personnage qui se meut véritablement au fil des œuvres dont elle est la principale héroïne. Jeanne d'Arc est plurielle. Elle est française, russe ou américaine. Elle est impertinente (chez Otto Preminger), fougueuse (chez Luc Besson) ou glamour (chez Victor Fleming). Bref, Jeanne d'Arc se transforme constamment. Et chaque Jeanne incarne les fantasmes de son réalisateur, lequel y projette ce qu'il veut. Une même héroïne, plusieurs regards Comme le personnage, le point de vue adopté sur l'histoire de Jeanne d'Arc se réinvente souvent. Certes, les éléments historiques principaux sont similaires. Toutefois, l'importance accordée, ou non, à certains évènements dépend du film et du choix de son réalisateur. D'abord, il y a le film narrativement « classique ». Le film biographique, depuis le départ de Jeanne d'Arc de Domrémy jusqu'à sa mort à Rouen.
Jeanne au Crotoy: Vie et procès de Jeanne d'arc: