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— Mari d'Adélaïde Fouque. Père de Pierre Rougon. Paysan mal dégrossi, épais et commun, venu des Basses-Alpes et entré chez les Fouque comme garçon jardinier, Rougon a la chance d'être là quand la détraquée Adélaïde devient orpheline. Elle l'épouse six mois après, en 1786, et a de lui un fils, au bout d'une année. Rougon meurt presque subitement, en 1787, d'un coup de soleil reçu en sarclant un plant de carottes [49]. (La Fortune des Rougon. ) (1) Rougon, lourd et placide jardinier, marié en 1786 à Adélaïde Fouque. (Arbre généalogique des Rougon-Macquart. )
…. la fortune des rougon 2126 mots | 9 pages Introduction La Fortune des Rougon, publié en 1871, est le premier volume de la série des Rougon-Macquart, l'ample somme romanesque d'Émile Zola qui en compte vingt. Dans sa préface, Zola présente ce cycle comme « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire ». Le cadre temporel de ce premier épisode, sous-titré par Zola Les Origines, celles de la famille des Rougon-Macquart, correspond au début du Second Empire de Louis-Napoléon Bonaparte. Comme le souligne bien l'auteur…. 263 mots | 2 pages La France est républicaine et ce, depuis la révolution de 1848 qui a achevé la monarchie de juillet. Ainsi, le coup d'État de 1851 met fin à la Deuxième République qui n'aura durée en tout et pour tout que trois années. Sur le plan politique, cette république est fragile: à ces débuts il y a une opposition sur le contrôle du pouvoir. Le caractère conservateur est renforcé du fait de la division des partis républicains. Apparaît alors comme recours éventuel, un homme héritier de la légende impérial….
Arbre généalogique des Rougon-Macquart. Les Rougon-Macquart est une famille imaginaire, vivant en France sour le Second Empire (1851-1870) et inventée par Emile Zola pour son cycle de 20 livres Les Rougon-Macquart. Source: Une page d'amour d'Emile Zola, 1878. Zola explique qu'il va étudier une famille, les Rougon-Macquart, dont les membres peuvent paraître différents, mais qui en réalité sont liés les uns aux autres: « dissemblables », « intimement liés les uns aux autres », « hérédité », « analyse », « le fil qui conduit mathématiquement ». Le champ lexical de la science et de la médecine est abondant. Zola conçoit son roman comme une expérience scientifique, une expérimentation menée en laboratoire. La fiction romanesque est son laboratoire. Ce sont les liens du sang, et l'hérédité qui lient les membres de la famille entre eux. Une autre force influence les individus dans leur comportement: c'est la société. Zola obéit à une conception déterministe: l'homme se croit libre mais en réalité il n'en est rien.
Ce roman peut aussi vous donner une idée de ceux que vous voulez lire par la suite: car chaque tome suivant se concentrant sur un ou quelques personnages de cette famille cela permet de vous orientez vers quel personnage vous souhaitez continuer votre lecture. (Voir arbre généalogique ci-dessous). Pour ma part je continue ma lecture dans l'ordre avec « La Curée » qui se concentre sur Aristide Rougon dit Saccard qui s'enrichit sur la spéculation immobilière dans le Paris des débuts Haussmanniens. Une plongée dans la luxure, le jeu des apparences et les désirs inassouvis!
Il n'en reste pas moins que sa férocité est jubilatoire pour le lecteur. En route pour « La Curée »! Challenge XIXe siècle Extraits A onze heures en été, à dix heures en hiver, on fermait ses portes à double tour. La ville, après avoir ainsi pousser les verrous comme une fille peureuse, dormait tranquille. P 53 Pierre Rougon était un fils de paysan. La famille de sa mère, les Fouque, comme on les nommait, possédait, vers la fin du siècle dernier, un vaste terrain situé dans le faubourg, derrière le cimetière Saint-Mittre… Les Fouque étaient les plus riches maraîchers du pays et fournissaient de légumes tout un quartier de Plassans. Le nom de cette famille s'éteignit quelques années avant la révolution. Une fille seule resta: Adélaïde… P 56 Un paysan qui commence à sentir la nécessité de l'instruction devient, le plus souvent, un calculateur féroce. P 68 Sans la moindre dot, désespérant d'épouser le fils d'un gros négociant, elle préférait mille fois un paysan qu'elle comptait employer comme un instrument passif, à quelque maigre bachelier qui l'écraserait de sa supériorité de collégien et la traînerait misérablement toute la vie à la recherche de vanités creuses.