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Chaque métier comporte ses parts de risque et difficulté qu'il engendre à celui qui l'exerce. Considérer comme un métier de riche et d'intellect, le métier d'avocat est plus souvent vu comme un métier sans risque aux avantages prestigieux. Pourtant, un avocat s'expose à divers risques qui dans la majorité des cas peuvent nuire à sa réputation ou pire à sa carrière. Les difficultés exercées par le métier Un métier d'avocat n'est pas un métier de tout repos. Car premièrement, c'est un métier qui nécessite un degré de compétitivité accru. Cette demande est générée par les exigences des divers clients qui dans certains cas relèvent de l'impossible. Mais également, par le stress qu'incombe les délais et les diverses procédures judiciaires. Toute cette pression fait en sorte qu'un avocat risque à tout moment de commettre des fautes fatales à sa carrière. Non seulement il exige un niveau de connaissance accru des lois, mais également une mise à jour constante. C'est également un marché ultra compétitif, composé d'une population d'une communauté vaste et ultra diversifier.
En effet, dans cette mesure, des obligations pèseront inévitablement sur lui. La signature d'une convention d'honoraires obligatoire La loi Hamon ainsi que divers décrets ont prévu des modalités d'information précontractuelle à la charge des avocats. Ces dernières ont évolué afin de mettre fin aux régimes dérogatoires dont les professions réglementées bénéficiaient. Cela signifie en gros l'affirmation de l'application du droit de la consommation à toutes les professions. Parmi elles se trouve celle des avocats. Selon la Cour de Justice de l'Union européenne, le client doit bénéficier de dispositions protectrices du droit de la consommation dans ses rapports avec son avocat. Ainsi, les deux parties doivent conclure un contrat de consommation qui sera soumis aux exigences des juridictions. La mise en place d'un tel contrat servira à apprécier le caractère abusif de certaines clauses contractuelles. Il s'agit en réalité de l'application de la loi Macron qui stipule qu'il est obligatoire que l'avocat et son client rédigent et signent une convention d'honoraires.
De nos jours, devenir avocat intéresse de nombreux étudiants en droit. Il s'agit d'une profession libérale. Actuellement, ce métier est très prometteur, parce que vous rapporteriez beaucoup d'argent quand un dossier est réussi. Mais en même temps, il représente aussi de nombreux risques à prendre en compte pour ne pas détruire les intérêts du client. Les risques liés à la vie personnelle Comme nous savons déjà, le métier d'avocat consiste à traiter plusieurs dossiers. Autrement dit, un avocat est toujours chargé de travail, parce qu'une moindre faute ou non-respect de procédure provoque l'irrecevabilité d'un dossier. Il travaille alors jours et nuits pour faire réussir une affaire. Et dès fois, il doit actualiser ses connaissances ou maîtriser des lois compliquées. Pour la mise à jour, un avocat doit acheter de nombreux logiciels pour réviser, facturer, et autres. Donc, un avocat n'a pas de temps pour se détendre même le weekend. Étant un travail prenant, il n'a pas assez de temps pour sa famille et ses proches.
Ainsi, en première année, les étudiants reçoivent un enseignement de base d'environ 28 heures par semaine, comprenant les grandes divisions du droit telles que le droit civil, le droit constitutionnel, l'histoire des institutions, les relations internationales, etc. La première année permet de familiariser les étudiants avec la terminologie juridique, l'organisation de la justice, etc. La deuxième année quant à elle, constitue un approfondissement des matières enseignées en première année avec des matières telles que le droit commercial, le droit pénal, le droit fiscal, etc. En troisième et quatrième années, les matières se spécialisent de plus en plus comme, par exemple, le droit de la santé publique, le droit public de l'économie, etc. Une fois la maîtrise en poche, la première condition pour devenir avocat est remplie. ensuite, les étudiants peuvent choisir d'approfondir leurs connaissances en faisant une cinquième année en Droit. Ainsi, ils ont le choix entre un DESS et un DEA. Le DESS ou Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées permet de préparer l'étudiant à intégrer directement une profession déterminée, tandis que le D. E. A ou Diplôme d'Etudes Approfondies constitue une année d'étude supplémentaire, spécialisée dans un domaine juridique choisi par l'étudiant lui -même.
Temps de lecture: 6 min Derrière les effets de manches et les figures des ténors du barreau, les robes noires cachent une réelle souffrance. « Dans ce milieu, tu n'as pas de vie, pas de reconnaissance, ni de bienveillance », énumère Mylène. Cette avocate de 29 ans plaide son ultime affaire aux assises. « C'est un peu confus cette semaine. D'un côté, je suis impatiente d'aller à ce procès et de l'autre, je fais un peu le deuil d'arrêter ce métier. » Manque de rémunération Après trois ans de barre, elle se barre. Dans quelques jours, elle raccrochera définitivement sa robe et rentrera en Corse, sa terre natale. « C'est une délivrance! Quand j'ai quitté mon cabinet de la Côte d'Azur, il y a dix jours, je me suis déjà sentie moins oppressée. Je n'avais plus mal au dos. C'est comme si on m'avait retiré un boulet », souffle-t-elle. Le barreau était pourtant sa vocation: « Depuis que je suis enfant, je veux plaider, défendre des gens. Mais là, c'est plus possible... » Bientôt, les robes, c'est elle qui les vendra, dans l'une des boutiques de ses parents.
6 mars 2012 2 06 / 03 / mars / 2012 15:03 Pourquoi devenir avocat? La question peut sembler, a priori, assez bête. Cependant, à l'aube de l'entrée dans le monde de l'avocature, je dois avouer que je me la pose de plus en plus. S'il est évident que la défense de la veuve et de l'orphelin dans le cadre d'une joute oratoire à la Robert Badinter me faisait rêver lorsque j'étais plus jeune, la réalité se situe très loin de cette image. Une statistique est assez révélatrice: e nviron la moitié des jeunes avocats arrête leur carrière au bout de 3 ans seulement. Si cette statistique me semble non-officielle, je l'ai entendue de la bouche de plusieurs avocats et elle me semble relativement fiable, quoique probablement un peu surévaluée. Le recueil de différents témoignages du monde de l'avocature montre d'ailleurs toute la spécificité du métier et sa difficulté. ' Bienvenue chez les fous', dit-on parfois. Plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer ces changements de carrières. La recherche d'un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée est la raison la plus souvent avancée.
« Durant les premières années de la vie d'un collaborateur, on est beaucoup sollicité mais peu reconnu. Cela donne l'impression d'être un exécutant, un "gratte papier" », se souvient Pauline Ferney, ancienne avocate reconvertie dans le monde de l'édition. Le stress accompagne les journées des avocats collaborateurs. Ils ont une grande responsabilité: satisfaire les clients et surtout les associés du cabinet, pour se faire bien voir. À la moindre erreur, ils baissent dans l'estime de ces derniers. Lors de sa première collaboration, Laure était très appréciée de son cabinet. Jusqu'au jour où elle a eu un différend avec un associé sur l'axe de défense à choisir pour un dossier. S'ensuit une période de dénigrement: « Il me disait: "Je n'ai pas confiance en vous", "C'est à se demander si vous êtes faite pour être avocate", ou encore "Vous n'êtes pas à la hauteur". » Pour Mylène, « les avocats ont perdu toute humanité. Ils veulent t'écraser! » Inégalités salariales Ces conditions de vie et de travail, tous les jeunes avocats les connaissent.