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Le Masque de la Mort Rouge (en anglais: The Mask of the Red Death) est une nouvelle d' Edgar Allan Poe publiée pour la première fois en mai 1842 dans le Graham's Lady's and Gentleman's Magazine sous le titre: The Mask of the Red Death, avec le sous-titre: A Fantasy. Une version révisée est parue le 19 juillet 1845 dans le Broadway Journal sous son titre définitif. Résumé de l'intrigue Dans une abbaye fortifiée, dans laquelle le prince Prospero s'est enfermé, avec mille de ses courtisans, afin de fuir l'épidémie de peste qui frappe le pays. Indifférent aux malheurs des populations frappées par le fléau, ils mènent alors une vie parsemée de vices et de plaisirs, que la « Mort rouge » (la peste) prend comme un affront. Une nuit, Prospero organise un bal masqué dans sept pièces de l'abbaye, décorées et illuminée chacune d'une couleur différente. La dernière est tapissée de noir et éclairée par une lumière rouge sang. Elle inspire une si grande crainte aux invités que rares sont ceux qui osent s'y aventurer.
Se sentant gravement insulté, Prospero exige qu'on lui donne l'identité de l'invité mystérieux. Mais, comme nul n'ose obéir, il tire un poignard et le poursuit à travers les sept pièces. Quand il arrive dans la septième pièce, le mystérieux personnage se retourne et fait face à Prospero, qui s'effondre, mort. Les courtisans, horrifiés et furieux, se jettent sur l'inconnu et lui arrachent son masque, mais découvrent que le costume est vide. Tous comprennent qu'il s'agit de la Mort Rouge elle-même et ils succombent peu après à la maladie. Mon avis… Nous sommes en 1842, Edgar Allan Poe publie sa nouvelle fantastique « Le masque de la mort rouge ». On retrouve la tradition du roman gothique par excellence, mais l'être étrange qui apparait aux invités nous semble revêtir une signification plus profonde. Personnellement, je l'ai vu comme une allégorie d'une mort inévitable et maligne, qui nous rattrape où que l'on soit. Rien de très gai donc en perspective, mais en même temps est-ce vraiment le but?
D'ailleurs, il ne faut pas oublier que cette nouvelle a influencé des œuvres sans doute plus connues de vous telles que « Le fantôme de l'opéra » de Gaston Leroux, « Le Huitième Sortilège » ou « Masquarade » de Terry Pratchett, « Terreur » de Dan Simmons, mais est aussi citée par Stephen King dans « Shining » par exemple! Autant vous dire que c'est un récit qui aura un impact considérable sur la littérature, et puisqu'il ne demande que quelques minutes de lecture et autant pour analyser, pourquoi s'en priver? Ma note…