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Le métier de chapelier de fleurs bénéficiait de privilèges [ 1]: Leur industrie était « franche », c'est-à-dire, ne faisant pas partie des métiers dont on devait acheter au roi le libre exercice; Les chapeliers de fleurs pouvaient travailler de jour comme de nuit; Ils ne payaient rien à l'entrée et à la sortie de Paris pour leurs marchandises, et n'étaient pas tenus de faire le guet car, dit le registre d' Étienne Boileau, « leur mestier est frans et qu'il fut establi pour servir les gentilhommes ». Les couronnes de fleurs au Moyen Âge [ modifier | modifier le code] Les fleurs sont souvent porteuses d'allusions galantes; une chanson du XIII e siècle rapporte qu'un chevalier ayant aperçu une bergère en son chemin, s'arrêta, mit pied à terre, attacha son cheval à un rainsel (à un arbre), s'assit sous la ramée près de la fillette, puis dit, en parlant de lui: « Chapel fis de la flor qui blanchoie » [ 1]. Un fabliau (des Deux bordeors ribam) conte une dispute entre deux jongleurs, dont l'un des concurrents énumère un peu vaniteusement ses talents, disant qu'il sait donner des conseils aux amoureux, « Et faire chapelez de Sors » [ 1].
Je peux faire quelque chose de chargé comme quelque chose de fin. Je n'affectionne pas particulièrement les couronnes trop régulières. J'aime que ça aille un peu partout et que ce soit coloré. Je m'inspire du style de Frida Kahlo. » Mais Tinaia s'inspire également des couronnes de fleurs d'antan: « Je regarde les photos des Tahitiennes d'autrefois. Couronne de fleurs tahiti restaurant. Je n'ai pas forcément leur technique qui, je pense, n'est pas celle que l'on a aujourd'hui. Les couronnes de l'époque étaient différentes de celles actuelles: elles étaient plus épaisses, pas forcément en nombre de fleurs mais en taille. Elles me font penser aux couronnes des dauphines de Miss Tahiti. » Son savoir-faire familial, Tinaia en est fière: « J'ai envie de partager, de transmettre ma culture, de toucher davantage de touristes… Je suis fière d'être Tahitienne. J'apprends d'ailleurs le tahitien depuis un an. Certains me disent que je vais perdre mes clients si je donne des cours pour apprendre à faire des couronnes, mais ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que le savoir-faire ne suffit pas.
» Plus d'un an après, Tinaia a des commandes qui affluent de la part des touristes et des locaux: « Je m'attendais pas du tout à un tel succès. Mes couronnes sont différentes de celles que l'on voit tous les jours et que l'on trouve au marché de Papeete. Je ne le fais pas comme un travail, mais je le fais par passion. » Une passion qui se ressent quand on entend Tinaia parler des fleurs: « Les fleurs et moi, c'est une grande histoire d'amour. Heiva Ah Min : la performance à tous les niveaux - Polynésie la 1ère. Elles ont toujours fait partie intégrante de ma vie. Une fois, je suis partie à la neige, et je n'ai pas vu de fleurs pendant plusieurs jours. Je ne me sentais vraiment pas bien jusqu'à que quand j'en ai enfin vu une. Mes amis n'en revenaient pas de me voir si excitée! » Et le caractère éphémère des fleurs ne la dérange pas, au contraire: « Ce que j'apprécie dans les fleurs, ce sont leur texture, leurs couleurs, leurs formes… Ma fleur préférée ici est l'oiseau de paradis. Et j'adore la pivoine rose. On en trouve à Tahiti chez les fleuristes en décembre.
» Le cœur dans les fleurs mais la tête sur les épaules, Tinaia a donc fait un BTS après son baccalauréat: « Au début c'était compliqué car je ne comprenais rien, mais je me suis accrochée et j'ai réussi à concilier mes études tout en honorant mes commandes de couronnes. Comme j'avais déjà des bases florales de par mes stages précédents, cette formation m'a aidée sur comment gérer une entreprise plus tard. Ma maman m'encourage même si elle pense que ça ne sera pas évident que je vive de mes fleurs. Couronne de fleurs tahiti 80. » Mais Tinaia ne se démotive pas. Son BTS en poche, elle continue de vendre des couronnes et de faire des workshops: « Il y en a qui disent que c'est dur de trouver des clients à Tahiti, mais je constate que ce n'est pas vrai du tout. Ma clientèle est là et variée. Sur Facebook, c'est un public qui a entre 30 et 50 ans, et sur Instagram, ce sont surtout des jeunes filles. » Tinaia a également trouvé un petit travail pour financer un projet personnel qui lui tient à cœur: faire un stage de plusieurs mois chez un wedding planner à Londres.