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Auparavant, il suffisait d'être expatrié lors de la souscription du contrat d'assurance vie, pour que les héritiers soient exonérés des 20% de droits de succession normalement prélevés sur les primes versées avant les 70 ans du défunt (après un abattement de 152. 500€). Y compris si depuis, la souscription, le défunt était rentré vivre en France. Désormais, pour les décès intervenus depuis le 1er août 2011, l'exonération ne s'applique que si: - le défunt est décédé à l'étranger, - les bénéficiaires de son contrat d'assurance-vie ne sont pas résidents français. Si les héritiers ont leur résidence fiscale en France, ou s'ils l'ont eu pendant au moins 6 ans au cours des 10 dernières années précédent le décès, ils sont soumis à la taxe de 20%, au-delà de 152. 500€ d'abattement et jusqu'à 902. 838€. Tout ce qui excède 902. La fiscalité des contrats d'assurance vie en cas d'expatriation | Le Revenu. 838€ est taxé à 25%. Enfin, si les primes du contrat d'assurance ont été versées par le défunt après ses 70 ans, elles sont soumises aux mêmes droits de succession, mais l'abattement est réduit à 30.
Si vous êtes résident français au moment du rachat Vous serez soumis à la fiscalité française en bénéficiant des abattements et des taux applicables en fonction de la durée de votre contrat. Sachant que les avantages fiscaux de l'assurance vie pour un rachat sont maximisés après 8 ans, il est intéressant de prendre date le plus vite possible. Fiscalité assurance vie bénéficiaire non résident direct. Si vous êtes résident américain au moment du rachat Vous serez soumis à la fiscalité américaine, vous n'aurez aucun prélèvement fiscal à payer en France. Si vous êtes résident d'un autre pays au moment du rachat Vous serez soumis à la fiscalité du pays dans lequel vous avez votre domicile fiscal, à noter qu'il peut y avoir une convention fiscale entre la France et ce pays qu'il convient d'étudier afin d'éviter les doubles impositions. Si vous êtes de nationalité américaine En tant que citoyen américain, vous serez imposable dans le monde entier pour l'ensemble de votre patrimoine. La convention fiscale entre la France et les Etats-Unis évite la double imposition.
L'essentiel Aucune réponse préconçue ne peut être apportée: il convient de concilier les règles applicables en matière de fiscalité française avec celles de votre pays de résidence, ainsi qu'avec la convention fiscale liant la France et ce dernier pays. Concernant l'IFI, peu de conventions fiscales ont été conclues. Il vous faudra déclarer la part d'actifs immobiliers de votre contrat. La fiscalité en cas de décès dépend, entre autres, de votre résidence fiscale au jour de votre décès. Fiscalité assurance vie bénéficiaire non résident auto. Fiscalité de l'assurance-vie des non-résidents en cours de contrat Avant toute chose, notez que les prélèvements sociaux au taux de 17, 2% ne sont pas dus par les non-résidents sur leurs revenus de placement: les rachats effectués sur un contrat d'assurance-vie n'y sont, dès lors, pas soumis. Afin de ne pas être prélevé à tort par l'assureur, il faudra veiller à lui indiquer que vous n'êtes pas ou plus résident fiscal en France. Rachat total ou partiel sur votre contrat: une articulation des fiscalités applicables nécessaire Pour connaître la fiscalité applicables aux plus-values et intérêts générés sur votre contrat lors d'un rachat, trois règles doivent être étudiées et conciliées.
Jusqu'en 2011, il suffisait que le titulaire du contrat ait été non-résident à la date de sa souscription pour que les capitaux décès échappent au prélèvement. Je suis bénéficiaire d’une assurance vie, comment la déclarer ? | impots.gouv.fr. Cette niche fiscale a, malheureusement, disparu et l'expatriation ne permet plus d'optimiser aussi facilement la fiscalité des capitaux décès. Aujourd'hui, ces montants ne sont exonérés du prélèvement qu'à la double condition, d'une part, que l'assuré soit non-résident à la date de son décès et, d'autre part, que le bénéficiaire en cas de décès soit non-résident à la même date et l'ait été pendant plus de quatre des dix années précédentes. Pas plus d'avantages en matière de droits de succession: dès lors que le contrat a été souscrit auprès d'une compagnie d'assurance française, les capitaux décès entreront dans l'actif successoral, quelle que soit la résidence fiscale du défunt et du bénéficiaire. Il est vrai que les conventions fiscales en matière de succession réservent, en général, la taxation des capitaux décès à l'Etat de résidence du défunt.
[4] Concernant la fiscalité en cas de décès: CGI, article 990 I et CGI, article 750 ter
Deux cas doivent être distingués. 1. Les primes ont été versées sur le contrat avant les 70 ans de l'assuré Un prélèvement forfaitaire de 20% ou 31, 25% est dû en France: Si le bénéficiaire a, au moment du décès, son domicile fiscal en France au sens du droit interne et qu'il l'a eu pendant au moins 6 ans au cours des 10 dernières années précédant le décès, ou si l'assuré a, au moment du décès, son domicile fiscal en France au sens du même article. Un impôt peut également être dû dans le pays de résidence du défunt ou du bénéficiaire. Le prélèvement français n'étant pas considéré comme un droit de succession, il existe alors un fort risque de double imposition. 2. Les primes ont été versées sur le contrat après les 70 ans de l'assuré Le droit interne français prévoit une imposition en France, quelle que soit la résidence du défunt ou du bénéficiaire dès lors qu'il s'agit d'un contrat de droit français. L’assurance-vie pour un expatrié ou non-résident. Une éventuelle double imposition peut toutefois être éliminée s'il existe une convention sur les droits de succession entre les deux pays.