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Secrets de fabrication, composition et dégustation Liqueur de caractère, le patxaran se boit frais. Il est donc conseillé de le laisser au réfrigérateur ou de le consommer dans un verre préalablement refroidi. Il est également préférable de ne pas ajouter de glaçons afin de ne pas dénaturer son goût si spécifique! Le degré d'alcool du patxaran varie habituellement entre 18 et 25 degrés. On le déguste certes avec délectation mais avec modération! On obtient le subtil breuvage par la macération des fameuses prunelles sauvages de Navarre dans un alcool que l'on appelle « anisette ». Ce processus de fabrication artisanale permet une totale maîtrise des goûts. Comment reconnaître les meilleures prunelles pour la fabrication du patxaran? Il est impératif de ne « récolter que les prunelles, pas de feuilles, le moins de queues possibles et les prendre bien mûres, assez souples sous les doigts et de couleur noire »! Vous voilà informés si toutefois l'envie de fabriquer votre patxaran maison vous titillait!
Au printemps, ça démarre par les fleurs comme le sureau, l'été, c'est plus creux. La meilleure période, c'est l'automne avec les fruits, les graines et en hiver, on trouve surtout des racines. Viens ensuite la macération, le temps d'attente pour goûter, affiner. Si la saveur est validée, ça gagne encore à reposer… » Quant à s'y retrouver dans son vaste terrain de jeu, son « royaume de la vallée du Queffleuth », il a réalisé une immense carte où il répertorie ses trouvailles. Sur une étagère, laitue de mer, graines, écorces et autres ingrédients macèrent pour de futurs tests de recettes. (Photo S. G. ) Des possibilités infinies Depuis ses premières recettes, il a testé une quarantaine de plantes comestibles sous toutes leurs formes: racines, graines, tiges, fruits, fleurs, feuilles, macérées à froid de trois jours à trois mois, torréfiées, avec plus ou moins de sucre, différents degrés d'alcool… « Les possibilités sont infinies, on ne s'ennuie jamais! » En témoignent les premiers breuvages O'liqueurs, aux styles très différents: « Une à la mûre, douce et sucrée, pas trop forte; une liqueur de sapin, qui rappelle le Limoncello, à consommer glacé et qui hume bon la forêt.
Au printemps, ça démarre par les fleurs comme le sureau, l'été, c'est plus creux. La meilleure période, c'est l'automne, avec les fruits, les graines, et en hiver, on trouve surtout des racines. Vient ensuite la macération, le temps d'attente pour goûter, affiner. Si la saveur est validée, ça gagne encore à reposer… » Sur une étagère, laitue de mer, graines, écorces et autres ingrédients macèrent pour de futurs tests de recettes (Photo S. G. ) Quant à s'y retrouver dans son vaste terrain de jeu, son « royaume de la vallée du Queffleuth », il a réalisé une immense carte où il répertorie ses trouvailles. Des possibilités infinies Depuis ses premières recettes, il a testé une quarantaine de plantes comestibles sous toutes leurs formes (racines, graines, tiges, fruits, fleurs, feuilles), macérées à froid de trois jours à trois mois, torréfiées, avec plus ou moins de sucre, différents degrés d'alcool… « Les possibilités sont infinies, on ne s'ennuie jamais! » En témoignent les premiers breuvages O'liqueurs, aux styles très différents: « Une à la mûre, douce et sucrée, pas trop forte; une liqueur de sapin, qui rappelle le Limoncello, à consommer glacée et qui hume bon la forêt.
A Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, les pêcheurs professionnels et les scientifiques révèlent le Gelidium, une algue arrachée des fonds marins par les forts courants. Une ressources économique locale vitale. A Biriatou, on parle de la betizu, une vache sauvage, et des milieux naturels qu'elle contribue à entretenir. A Urrugne, rencontre avec un agriculteur fier de ses chèvres mais aussi de ses insectes pollinisateurs et de ses vers de terre. Car ces deux derniers sont les indispensables auxiliaires de ses productions agricoles. Afin d'améliorer ses pratiques, ce paysan moderne s'est engagé à suivre dans le temps l'évolution des populations de ces espèces animales ordinaires. Il vous initie aux inventaires qu'il partage avec les scientifiques de l'Observatoire agricole de la biodiversité. Lors de cette journée, les enfants fabriqueront des nichoirs à abeilles solitaires. Avant une dégustation de fromages. Mercredi 30 mars 2022, de 14h à 17h30, animation gratuite (tout public à partir de 6 ans).