(10) En cas de fièvre prolongée, l'existence d'un syndrome tumoral (volumineuses adénopathies périphériques, hépatomégalie, splénomégalie, masse abdominale) et/ou d'un syndrome hémorragique (pétéchies, ecchymoses, saignements extériorisés, hémorragies muqueuses) est recherchée et oriente vers une hémopathie ou une tumeur. (11) En présence d'un syndrome inflammatoire biologique, les étiologies sont classées en maladies inflammatoires et infections, localisées ou généralisées dont les principaux diagnostics sont énoncés. Liens d'intérêts
L'auteur déclare n'avoir aucun lien d'intérêt en relation avec cet article. Pas à pas en pédiatrie le. Références
Van den Bruel A, Haj-Hassan T, Thompson M, et al. Diagnostic value of clinical features at presentation to identify serious infection in children in developed countries: a systematic review. Lancet 2010;375:834-45. Van den Bruel A, Thompson M, Haj-Hassan T, et al. Diagnostic value of laboratory tests in identifying serious infections in febrile children: systematic review.
Pas À Pas En Pédiatrie Le
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Ne répond pas aux critères de tics chroniques et de GDT
Ne répond pas aux critères de GDT
(3) L'histoire familiale de tics, l'aspect polymorphe et fluctuant des tics permettra le diagnostic différentiel avec des crises épileptiques, ou les myoclonies, éventuellement facilité par un monitoring vidéo- EEG (absences avec myoclonies palpébrales, crises épileptiques focales). Le diagnostic différentiel entre stéréotypies et tics moteurs n'est pas toujours aisé. Imprimer le PDF - Pas à Pas en Pédiatrie. (Tableau 2). Tableau II. Éléments permettant le diagnostic différentiel entre tics et stéréotypies.
Pas À Pas En Pédiatrie 2
(5) Le premier élément de la prise en charge d'un enfant présentant des tics consistera à rassurer le patient et sa famille, et à informer: les mouvements sont involontaires, il ne faut pas punir l'enfant ni le pénaliser du fait des tics; il peut être proposé aux parents de transmettre cette information auprès de l'entourage scolaire. Un soutien psychologique est souvent utile, une thérapie comportementale peut être envisagée chez les plus grands. Pas à pas en pédiatrie 2. Le recours à un traitement pharmacologique doit rester l'exception: il faut savoir ne pas traiter. Plus rarement, un traitement est nécessaire; le choix de la substance doit être guidé par le symptôme le plus invalidant, identifié par un interrogatoire minutieux du patient et de sa famille (tics, troubles de l'attention, hyperactivité, tocs), en optant pour le traitement spécifique du symptôme prépondérant [4]. Ainsi, lorsque les tics constituent le symptôme le plus invalidant, un traitement par Clonidine est proposé en première intention; en cas d'hyperactivité et de troubles de l'attention associée, le méthylphénydate peut être proposé; devant des troubles des conduites, la risperidone est souvent utile, la sertraline en cas de TOCS envahissants.
Pas À Pas En Pediatrie
Les tics concernent 3 à 15% de la population pédiatrique, avec une nette prédominance masculine et une histoire familiale souvent informative [2, 3]. Les tics apparaissent généralement entre 4 et 8 ans; ils sont fluctuants ou polymorphes, et évoluent favorablement en quelques semaines (tics transitoires) ou années (tics chroniques) chez la plupart des patients (Tableau 1) [1]. (2) La fréquence du syndrome de Gilles de la Tourette est bien inférieure à celle des tics communs, et concernerait 0, 5 à 3% des enfants, selon les séries. Pas à pas en pediatrie . Le syndrome de Gilles de la Tourette répond à des critères de définition stricts (Tableau 1) et se caractérise par une variabilité des tics concernant leur topographie, leur fréquence, leur nombre, leur complexité et leur sévérité [1]. Des troubles neuropsychologiques sont très souvent associés: troubles de l'attention chez 60 à 80% des patients atteints d'un syndrome de Gilles de la Tourette, troubles obsessionnels compulsifs (TOCS) chez 60% des patients, anxiété, troubles des conduites, cette comorbidité étant souvent tout aussi sévère ou invalidante que les tics [2, 3].
Ils sont involontaires, stéréotypés, récurrents, imprévisibles, non rythmiques, temporairement contrôlés par la volonté, exacerbés par le stress, la colère. Ils peuvent être atténués par la distraction ou la concentration, parfois précédés par une sensation prémonitoire ou un « besoin ». Les tics sont classés en moteurs ou vocaux, simples ou complexes [1]. Pédiatrie maladie des enfants - Le recruteur médical. Les tics simples se manifestent par des mouvements ou des sons soudains, brefs, répétitifs (clignements des yeux, raclements de gorge). Les tics moteurs complexes réalisent des mouvements coordonnés, en séquence, ressemblant à des séquences motrices normales mais inappropriées par leur caractère intense et répétitif: secousse répétitive de la tête, balancement du tronc, toucher ou taper, sauter, répéter le gestuel d'autrui (échopraxie), faire des gestes obscènes (copropraxie). Les tics vocaux complexes se caractérisent par des productions sonores élaborées, mais placées dans un contexte inadapté: répétition de syllabes, atypies de langage, blocage, répétition de ses propres mots (palilalie), répétition de mots entendus (écholalie), prononciation de mots obscènes (coprolalie).