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champs, collines, chênes familiers! Gardiens du silence sacré! Témoins mon angoisse, amusement! Vous oublié... au printemps doux!
Hors ligne 7 Novembre 2021 J'ai vu un petit petit animal Blotti sur un tapis de feuilles, Il avait au fond de son oeil Cette détresse qui fait mal. Il faisait un froid hivernal, La feuille morte portait le deuil. J'ai vu un petit animal Blotti sur un tapis de feuilles La mort en ce jour matinal Façonnait déjà son cercueil, Tressé de mousse en portefeuilles Dans un petit bois provençal, J'ai vu un petit animal. Moïse le 07 Novembre 2021 tous droits réservés Dernière édition: 7 Novembre 2021 Bien triste mais joliement bien écrit, merci Moïse la nature honorera sa dépouille comme il se doit et de la plus jolie des manières Merci Sophie, Beaucoup partent de ce monde seuls, une histoire vieille comme le monde. Merci Victoria Genèse 3: 19, C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes à la terre, puisque c'est d'elle que tu as été pris: car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. « Automne matin » Alexandre Pouchkine - Lire le texte intégral. Un petit rondel très très émouvant.. On y ressent toute la sensibilité qui vous caractérise...
Il fait beau temps! Entends, vieille servante au bonnet blanc, du presbytère. C'est l'heure, lève-toi… Lève-toi, vieux curé; Vois les oiseaux, vois la lumière! Prends ta soutane et ton bonnet carré, Ouvre ta porte et va… l'heure te presse! Soir d'automne poesie. L'allée a tous les tons fauves des vieux missels… Va vite, ne t'attarde pas, sous le grand ciel, Au tout petit jardin plein d'allégresse… Couleur de feu, couleur de fleurs, couleur de miel, Il est trop beau! tu le prendrais pour un autel. Tu manquerais la messe… » Sabine Sicaud, Poèmes d'enfant, 1926
Il fait beau temps! Entends, vieille servante au bonnet blanc, du presbytère. C'est l'heure, lève-toi… Lève-toi, vieux curé; Vois les oiseaux, vois la lumière! Poésie de l'Automne de Nadine Léon, la nature, ses saisons. Prends ta soutane et ton bonnet carré, Ouvre ta porte et va… l'heure te presse! L'allée a tous les tons fauves des vieux missels… Va vite, ne t'attarde pas, sous le grand ciel, Au tout petit jardin plein d'allégresse… Couleur de feu, couleur de fleurs, couleur de miel, Il est trop beau! tu le prendrais pour un autel. Tu manquerais la messe… » --------------------- 1 Pour plus d'information sur ce peintre, voir Camille Corot. Note: Poème retrouvé dans son carnet et écrit à l'âge de 9 ans; couronné par le public, jury des « Veillées de Paris », au concours des Jeux Floraux de France, 1925, ce poème obtient le Grand Prix.