liteqz.com
Ces intérêts ne sont pas personnels et exclusifs, ils profitent à la collectivité et proviennent de la mission de service public de pollinisation qui aura permis la production de fruits, de graines. Le bénéfice de la mission bancaire est bien celui de la production et de la reproduction du vivant. En transformant l'argent en miel et en abeilles, le Compte épargne abeilles est une nouvelle façon d'enrichir le collectif. garanties bancaires La fluctuation du cours du miel dépendra non pas de la spéculation sur les valeurs mais bien des ressources naturelles locales et de l'équilibre de l'écosystème urbain ou rural où est accueilli le guichet de pollinisation de la Banque. Quelle que soit la nature de l'écosystème alentour ou les conditions climatiques de la saison de pollinisation, la Banque du miel et les apiculteurs de la région assurent néanmoins un «fonds de garantie» pour les déposants en cas de mauvaise récolte des ruches de la « Banque » (situation de krach écologique). COMMENT OUVRIR UN COMPTE ÉPARGNE ABEILLES?
"Lorsque le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors tu découvriras que l'argent ne se mange pas" Les cris / Peuple amérindien Il nous reste encore les airs. Alors comment investir le ciel en l'épargnant? À partir de fluxs d'abeilles et d'argent véritable, la banque du miel investit votre argent en le confiant à une ruche. Que se passe t-il alors?
Cette banque devient un outil de réappropriation des valeurs dans une économie réelle, celle de la ruche, en investissant sur des valeurs sûres comme le soleil, le ciel, les fleurs, en respectant la patience des saisons. Sur les trottoirs des villes, des dispositifs abritant des abeilles deviennent les comptoirs de pollinisation pour la flore et les esprits de la Banque du miel. Par la mise en oeuvre d'interventions publiques collectives tels que les «partages de butins», la Banque du miel devient dans l'espace public un dispositif de curiosité invitant sous les abeilles, des individus, des questions et du temps.
Parti Poétique - Collectif artistique Programmation Création Culture Nature Nourriture Apprentissage Nature Nourriture Collaboration Création Nourriture COURS D'INITIATION À L'APICULTURE 10. 09. 2022 Tout public Initiez-vous à l'apiculture, au sein du rucher de l'association Parti Poétique, situé dans la dernière ferme maraîchère du 19e... COURS D'INITIATION À L'APICULTURE 08. 10. Depuis sa création en 2003, le Parti Poétique, fondé par Olivier Darné, plasticien et apiculteur urbain, développe en France et à l'étranger des projets artistiques pluridisciplinaires grandeur nature qui articulent les thèmes NATURE + CULTURE + NOURRITURE: La Banque du miel, avec l'abeille comme marqueur de richesses, Zone Sensible, ferme en permaculture à Saint-Denis et à présent Regain, ferme et campus sur le vivant et Siècle, table climatique en Pays d'Arles.
« Lorsque le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors tu découvriras que l'argent ne se mange pas. » Les Cris – Peuple amérindien Le Parti poétique développe depuis 2009 le projet de la Banque du miel. À une époque où les banques n'épargnent personne, la Banque du miel investit collectivement des lieux, des personnes et des idées et transforme l'argent d'humains en argent d'abeilles (miel), pour essaimer, polliniser et aller voir ailleurs si on y est… La Banque du miel est un dispositif artistique qui développe un outil financier: le Compte épargne abeilles, lequel investit dans un service public de pollinisation, la ruche. Autour de la Banque du miel, abeilles et humains se donnent RDV, mettent en commun du temps, des idées, leur énergie et leurs préoccupations, se posent la question d'un lendemain sans argent et sans abeilles. Plutôt qu'actionnaires d'une banque ils en deviennent sociétaires et décident collectivement en assemblée générale extraordinaire de la transformation de l'argent en vie, en énergie et en mobilisation.
Ce projet décline depuis 2009, une mission « transhumante » aux échelles métropolitaines, entre acteurs culturels, urbains et scientifiques, autour de questions ouvertes portant sur l'évolution, la nature, la densité et l'intensité de la ville (zones urbaines et péri-urbaines).... " "Depuis le travail d'Olivier Darné son initiateur, ce collectif de plasticiens, constructeurs, graphistes et chercheurs, élabore depuis sa création en 2004 et autour du principe de « Pollinisation de la ville », différents travaux de recherches dont en particulier depuis 2009 le projet de la Banque du miel. Depuis son centre d'expérimentations artistiques et environnementales Zone Sensible implanté à St Denis (93) et depuis ses essaimage en différentes régions de France et d'Europe, il réunit une équipe permanente de 5 personnes qui « s'agrandit » selon la nature et la spécificité des projets de recherches, installations, résidences et expositions. À travers le terme générique de « Pollinisation de la ville », le collectif du Parti Poétique met en chantier un projet de recherche transdisciplinaire et interroge le territoire urbain en croisant différents champs du langage de la création contemporaine, À partir de propositions artistiques et d'installations dans l'espace public et avec l'abeille comme médium et moyen de prospection, s'engage au sein du projet artistique une mission de collectes diverses..................... "
Qu'en est-il du partage de la signature en art, le jardin lui-même supposant un partage avec la nature? La façon de penser le monde a-t-elle une conséquence directe sur la façon dont on s'en occupe? Quel jardinage? Sur quel registre d'injonctions nous donne-t-on la nature à lire? Dans un contexte général d'effondrement de la diversité (biologique et culturelle), existe-il un territoire-refuge à une diversité chassée de partout ailleurs, un Tiers Paysage? Les politiques de la peur, engendrant une toujours plus grande crainte de l'autre, s'opposent-elles sans le dire au brassage planétaire? Enfin, à partir de ces constats, pouvons-nous imaginer un futur où la société consciente des fragilités du vivant et de sa propre précarité parviendrait à replacer dans l'environnement l'énergie qu'elle lui prend sans pour autant la disqualifier? Que serait une société où le développement des biens immatériels prend le pas sur celui des biens matériels, où l'Homme Symbiotique - image possible d'un tel futur – combine les contraintes de la finitude écologique aux capacités inexplorées du cerveau humain?