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Commentaire de texte: Pierre Corneille, Cinna, acte III, scène 3. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 31 Décembre 2019 • Commentaire de texte • 982 Mots (4 Pages) • 2 079 Vues Page 1 sur 4 Fiche de lecture 13: Pierre Corneille, Cinna, Acte III, scène 3 (paru en 1643) Pierre Corneille (1606-1684) est un grand poète dramaturge, il a écrit une dizaine de pièces dont le Cid (1637). Cinna est une pièce écrite peu avant la mort de Louis 13 (en 1643) et de Richelieu (en 1642). Cette pièce est un sujet inspiré d'un passage du traité de Sénèque de Clementia (en 56 ap-JC). Dans la scène qui précède ce monologue, Cinna retrouve Maxime et discute de ses hésitations. Le début de la scène 3 poursuit, dans ce monologue, le dialogue entre Maxime et Cinna. Cinna étant seul laisse échapper son désespoir. LIRE TEXTE Question: Dans quelle mesure cette scène remplit-elle les fonctions attendues par un monologue et une délibération? Annonce plan Un véritable monologue? Corneille, Cinna, Acte V scène 3. En apparence oui: La situation d'énonciation est correcte puisque Cinna est seul sur scène, il y a une mise en place de la liaison de scène car Cinna réclame la solitude donc Maxime se retire.
Je n'ai point perdu temps, et voyant leur colère Au point de ne rien craindre, en état de tout faire, 215] J'ajoute en peu de mots: « Toutes ces cruautés, La perte nos biens et de nos libertés, Le ravage des champs, le pillage des villes, Et les proscriptions, et les guerres civiles, Sont sanglants dont Auguste a fait choix 220] Pour monter dans le trône et nous donner des lois. Mais nous pouvons changer un destin si, Puisque de trois tyrans c'est le seul qui nous reste, Et que, juste une fois, il s'est privé d'appui, Perdant, pour régner seul, deux méchants comme lui. Commentaire composé sur Cinna de Corneille acte V scène 3 - Site de commentaire-de-francais !. 225] Lui mort, nous n'avons point de vengeur ni de maître; Avec la liberté Rome s'en va renaître; Et nous mériterons le nom de vrais Romains Si qui l'accable est brisé par nos mains. Prenons l'occasion tandis qu'elle est propice: 230] Demain au Capitole il fait un sacrifice: Qu'il en soit, et faisons en ces lieux Justice à tout le monde, à la face des Dieux: Là presque pour sa suite il n'a que notre troupe; C'est de ma main qu'il prend et l'encens et; 235] Et je veux pour signal que cette même main Lui donne, au lieu d'encens, d'un poignard dans le sein.
320 mots 2 pages Cinna 1641 par Corneille (1606-1684) Act V Sc. 1 Auguste expose la haine congénitale de Cinna envers lui. C'est la famille de Cinna qui haï Auguste mais pas l'inverse Sujet des verbes: La Famille de Cinna: « Ceux dont tu le tiens », « Leur haine enracinée »: Ils sont à l'origine de cette haine. Cette haine se poursuit dans le temps « Haine enracinée » qui s'étend sur des générations, Cinna nait avec cette haine et il la garde « Tu fus », « Tu fus encore ». Auguste est la victime, l'offensé. Auguste n'apparaît pas dans son récit, il est la victime, « l'offensé »: « Mon père et les miens ». A cela, Auguste n'oppose que son amour. Son amour est sa vengeance l. 446-447-448 « Je ne me suis vengé qu'en te donnant la vie » Négation restrictive qui insiste. Les qualités de son amour Généreux: Il va au delà de la Justice: « Te restituer ton patrimoine », « je t'enrichis », « dans la profusion », « Toutes les dignités » « Toutes » est dentale et il est le premier mot de la phrase, ça insiste.
Comment Corneille met-il en scène la toute-puissance d'Auguste? En quoi cette scène est-elle une plaidoirie en faveur d'une morale héroïque? I Un héros transcendant Auguste apparaît au premier abord agité par l'annonce de la trahison laissant envisager une vengeance certaine. Mais Auguste surmonte l'influence de son courroux, il se place au rang de héros. A La crise tragique traversée par Auguste 1 Trouble Auguste traverse au premier abord une crise tragique. Son trouble est matérialisée par les questions rhétoriques qui jonchent les vers 1 à 8 avec par exemple: « En est-ce assez, Ô ciel! », « A-t-il quelqu'un des mens qu'il veuille encor séduire? ». Le spectateur et lecteur comprend alors combien est profonde l'agitation que l'annonce de la trahison cause à Auguste. Auguste se sent trahi. Les adverbes antinomiques tels que « assez » et « encore » soulignent le sentiment d'injustice éprouvé par le personnage face à de si nombreuses trahisons. D'ailleurs, on ressent dans cette première question une certaine ironie qui laisse à entendre un personnage désabusé, blessé.